Plus fort que France Telecom !

Je vous ai dit que certains blogs étaient intéressants. En voilà un “L’instit Humeurs” qui relate les états d’âme et le mal être des enseignants. L’article ci dessous est daté du 19 mars 2011. Du tout frais.

Cette semaine le Progrès annonçait le suicide d’un directeur d’école du Rhône, retrouvé pendu dans sa classe quelques minutes avant que les élèves n’arrivent. Dans un mot à ses proches, il faisait part de son « désespoir et ras-le-bol ».

Il y a quelques temps Ouest France titrait « Suicide d’enseignants : malaise à l’école » un article relatant une série de suicides dans l’Education Nationale dans l’Académie de Caen.

Cité dans l’article, le Ministère de l’Education Nationale cherche évidemment à minimiser le malaise, à détacher les suicides des conditions de travail et avance des chiffres : 6 suicides pour 100 000 enseignants chaque année.

Une étude épidémiologique de l’Inserm datant de 2002 annonce quant à elle bien autre chose : 39 cas par an pour 100 000 enseignants, lesquels sont plus de 800 000…

Il s’agit selon cette étude (citée ici) de la population la plus touchée, de peu devant la police.

En 2009, Véronique Bouzou, prof de français, publiait un livre fort intéressant intitulé « Ces profs qu’on assassine », dans lequel elle partait à la rencontre des enseignants, de leurs proches, des médecins spécialisés. Les témoignages mettaient en évidence la corrélation directe entre les suicides et les difficultés du métier, la dégradation des conditions de travail, le manque cruel de reconnaissance, la solitude de l’enseignant coupé de sa hiérarchie, le tabou enfin que constitue cette question du suicide dans l’Education. L’auteur rappelait par ailleurs que les enseignants sont les seuls, avec la police, à bénéficier depuis 1959 des services d’un établissement psychiatrique dédié, l’Institut Marcel Rivière (qu’on appelle nous « la Verrière »).

Au-delà du cas emblématique des enseignants, il faut également rappeler que la France est avec le Japon le pays de l’OCDE ayant le plus fort taux de suicide, avec 16,2 suicides pour 100 000 habitants chaque année.

Soit plus de 10 000 personnes qui se donnent la mort par an dans notre beau pays. Deux fois plus que le nombre de morts sur la route, maintes fois « cause nationale »…

De quoi, messieurs les politiques, se pencher sur cette question que Camus disait être « le seul problème philosophique vraiment sérieux », non ?

Nota : avec 25 suicides en 2010, France Telecom en est tout de même à un taux de 28.7 / 100 000 sur le sol français (la moitié de ses employés sont à l’étranger) ! Encore un effort, messieurs les dirigeants, et vos employés seront aussi déprimés que ceux de l’Education Nationale…

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Générosité, etc

En se promenant sur le net, on trouve des tas de choses dont des blogs pourris (mal écrits, injurieux, racistes, etc), mais à mon grand étonnement et pour mon plus grand plaisir un nombre incalculable de blogs bien écrits, intelligents, intéressants, attirants, de quoi me rendre jalouse et en tout cas modeste.

Je les remercie tous ces bloggeurs inconnus, sans visage, pour ce qu’ils écrivent et parce qu’ils me donnent des tonnes d’espoir. Je ne suis pas la seule indignée, la seule révoltée pour un motif (que je juge) valable. C’est donc très personnel mais il me semble que nous sommes nombreux à contester dans notre coin. Comment nous unir pour changer la face du monde ? Commençons par changer la France. Ils y ont cru nos aïeux de 1789. Pouvons-nous les oublier et nous laisser faire sans rien dire ?

Nous n’avons plus de roi de droit divin, par qui l’avons-nous remplacé aujourd’hui ? Des représentants élus qui ne nous représentent plus puisqu’ils ont été choisis par un très petit nombre de votants, des représentants qui s’accrochent à leur(s) siège(s), souvent ils en occupent plusieurs, des représentants qui défendent les intérêts de leur famille, leurs parents et alliés et non plus les nôtres, des représentants qui ne sont plus ni de gauche ni de droite quand il s’agit de s’accorder des avantages, des représentants qui rient des citoyens qu’ils regardent de trop loin, de trop haut. Ils ne connaissent plus le prix du ticket de métro, de la baguette de pain, du litre d’essence…

Ils n’ont guère à compter. Pas comme nous ! Les salaires sont bloqués, les retraites diminuent, les emplois disparaissent, les factures s’envolent comme le prix de l’essence et des produits alimentaires de base. Quand on a payé son loyer, ses frais de transport pour aller travailler, sa facture d’eau, sa facture de gaz, sa facture d’électricité, celles du téléphone, que reste-t-il pour manger ? pour se soigner ? Je ne parle pas des soins dentaires, ni des lunettes. Et chaque année, “on” quête. Les Français donnent aux “Restos du Coeur” (on ne sait jamais), à la Croix Rouge, à la Fondation de France, et aux recherches diverses, ils donnent aussi des vêtements, des meubles, de l’électro-ménager, leur sang et des parties de leur sang (plasma, plaquettes) voire leurs organes, même s’il faut reconnaître que sang et organes ne créent guère l’enthousiasme.

Jusqu’à  présent, le porte-monnaie s’ouvrait facilement. C’est d’ailleurs ce qui incitait, sans aucun doute, l’Etat à nous ponctionner davantage. Depuis six mois, la générosité recule. Entre les dons pour Haïti et ceux pour le Japon, il y a un an et une grande différence. Pourquoi ? Peut-être les Français se sont-ils dits les Japonais sont riches. Aux riches, on prête mais on ne donne rien… Et si tout simplement, les Français n’avaient plus de quoi être généreux. Pourquoi les vide-greniers, les braderies, les trocs se multiplient-ils ? Goût du vintage ? Nécessité d’économie plutôt. Jusqu’à quand ? Jusqu’où ?

Et pendant ce temps-là, le peuple est abruti et se laisse faire. Poudre aux yeux, “starisation” d’inconnus incultes et stupides (chacun peut avoir sa chance) dans des télé-réalités multiples, jeux débiles, feuilletons à l’eau de rose ou sur des super-médecins ou des super-flics. Ne vous inquiétez pas, vous êtes bien soignés, bien protégés,  bien défendus. Euh… Ca se passe aux Etats-Unis, chez les super héros. Nous sommes en France. La vérité est toute autre. A Saint Denis de la Réunion, il y a quelques jours, à l’hôpital, un chirurgien a enlevé le bon rein d’un patient (le rein sain et non le rein malade) Voir cet article http://www.lepoint.fr/societe/un-chirurgien-suspendu-pour-avoir-enleve-a-un-patient-un-rein-sain-07-03-2011-1303606_23.php. Quant à la police, si vous tapez “flics ripoux”, vous ne trouverez pas le film.

Vous êtes rassurés ? Pas moi !

 

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Absurde ?

Que les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu’ils possèdent mais réclament celles qu’ils ne possèdent pas. Ils ont la liberté de penser, ils exigent la liberté de parole. (Sören Kierkegard) 

Sophisme 1 : La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas. (Woody Allen)

Sophisme 2 : Personne n’accepte de conseils, mais tout le monde acceptera de l’argent, donc l’argent vaut  mieux que les conseils. (Jonathan Swift)

Si les points de suspension pouvaient parler, ils pourraient en dire des choses et des choses ! (Pierre Dac)

Les lettres anonymes ont le grand avantage qu’on n’est pas obligé d’y répondre. (Alexandre Dumas fils)

Pour voir qu’il fait noir, pas besoin d’être une lumière. (Philippe Geluck)

Et bientôt…

Souvenirs, souvenirs. Vous souvenez-vous ? 

Et vous admettrez avec moi que c’est plutôt une bonne idée.


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Servitude volontaire

  • Discours de la servitude volontaire d’Etienne de le Boétie


  • « Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. (…) s’ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de régner est toujours à peu près la même. Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d’esclaves qui leur appartient par nature. »
  • « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres.
  • « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
  • « Pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés. »
  • CONCLUSION : rien ne change !  Contraints ici (Libye, Syrie, Tunisie, Egypte, …), trompés ailleurs. Où me direz-vous ?
  • Et bien en Europe, je crois qu’on en a la preuve que les élus se foutent de nous à tous les niveaux, dans certains pays plus que dans d’autres, mais pour l’Europe, cette pompe à fric, ils y vont fort.
  • 04/03/11 – 18h40 http://fr.novopress.info]
    STRASBOURG
    L’austérité, c’est bon pour le petit peuple, pas pour le personnel politique du Parlement Européen !
    En plein marasme économique et alors que les salaires des populations européennes végètent ou reculent, les députés européens se sont alloués jeudi une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants qui s’élevaient déjà à plus de 20.000 euros mensuels (en plus de leur salaire d’environ 8.000 euros)
    L’augmentation a été votée au sein de la commission des budgets par les élus conservateurs, avec le soutien des socialistes.
    Quand il s’agit du portefeuille les faux antagonismes tombent et la connivence apparaît.
    Ce vote des élus européens aura pour conséquence d’augmenter de 13,2 millions d’euros par an les dépenses du Parlement Européen.
    Une décision qui risque encore un peu plus, si cela est possible, de couper ces élus européens des réalités de leur électorat.
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    Citations pleines d’espoir

    C’est l’espoir des vaincus que de n’espérer rien ! (Agrippa d’Aubigné)

    Mais moi, j’en ai toujours gardé en réserve de l’espoir, non sans raison car : “On ne donne aux gens que l’espoir qu’on a…” (Alain, Propos sur le bonheur) et j’ai envie que nous gardions tous l’espoir d’un avenir meilleur.

    Je vis, je pense. Cogito, ergo sum… Il n’y a pas que Descartes qui pense ça, Hannah Arendt le dit avec ses mots, voir ci-après. Comme je vous l’ai déjà dit, dans le monde actuel, c’est plutôt “je dépense donc je suis” (Attention aux sens possibles de dépenser, comme faire et défaire).

    “Penser, c’est vivre. Vivre c’est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c’est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter.” (Hannah Arendt)

    Et bien ça, je l’ai compris, et vous ? Toujours prêts à penser ? à vivre, même dangereusement ?

    Plus amusant et toujours sages, les proverbes :

    1 – C’est en essayant encore et encore que le singe apprend à bondir. (Proverbe africain)

    2 – Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. (Proverbe chinois)

    3 – Plus on prend de la hauteur et plus on voit de loin. (Proverbe chinois)

    Et des petites citations pour terminer :

    “On ne va jamais si loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va.” (Rivarol)

    Mais attention : “L’humanité est à un croisement : un chemin mène au désespoir, l’autre à l’extinction totale. Espérons que nous aurons la sagesse de savoir choisir.” (Woody Allen)

    BONNE JOURNEE !!!

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    Dépression nerveuse

    Qu’est-ce au juste que la dépression nerveuse ?

    C’est beaucoup plus qu’une sensation de tristesse. Nous pouvons tous nous sentir malheureux à cause de problèmes de travail, de difficultés relationnelles, de soucis d’argent, de la perte de quelqu’un de proche. Il arrive souvent que le stress quotidien nous rende cafardeux de temps à autre ; généralement, nous sommes capables de nous en sortir par nous-mêmes et d’effacer tous nos sentiments négatifs. Nous sommes déprimés. Quelquefois, ces accès de cafard deviennent plus violents et plus fréquents. Il peut même arriver que notre sentiment de désespoir soit si intense qu’il affecte notre relation avec le monde, notre vision du futur et l’opinion que nous nous faisons de nous-mêmes. Lorsque ces sentiments ne semblent pas s’améliorer, il faut agir. Nous sommes devenus dépressifs.

    Si, depuis longtemps, vous ressentez une des sensations suivantes, il faut vraiment agir : tristesse, irritabilité, sensation de vide, sentiment de désespoir, dégoût de la vie, inquiétude permanente, sensation de catastrophe imminente, sentiment d’incompréhension absolue, perte d’appétit ou tendance à se goinfrer ou alternance des deux, difficulté pour dormir ou envie de dormir permanente pour ne pas penser, aucun intérêt pour le sexe, difficulté de concentration, impossibilité de prendre des décisions, aucune confiance en vous, perte d’estime de vous, lenteur, fatigue générale, maux de tête permanents, idées de suicide.

    Il faut agir, oui mais comment ? A quel comment ? Qui est concerné ?

    La dépression peut affecter tous les groupes d’âge : des enfants aux personnes âgées. Enfants et  adolescents peuvent souffrir de dépression, on l’a vu récemment avec des suicides d’enfants de neuf et dix ans ; les femmes, surtout celles qui ont des enfants et poursuivent une carrière, courent encore plus de risques (deux journées en une, ça peut user). Les hommes pensent souvent que faire l’aveu d’une dépression ruinerait leur image de virilité, ils ne l’avouent pas, ne veulent pas s’écouter mais le taux de suicide des hommes est plus élevé que celui des femmes…

    Quand nous sommes confrontés à une situation malheureuse ou stressante, les modes de pensée diffèrent d’un individu à l’autre. Certains arrivent à se détacher des événements, à prendre des distances devant les problèmes. D’autres personnes peuvent devenir extrêmement négatives : elles entrent dans une sorte de fatalisme très noir : tout se détraque, rien ne va plus ! Quelquefois, ce mode de pensée s’est ancré profondément dans l’esprit de la personne, depuis longtemps . L’échec devient alors une manière de vivre, inacceptable certes, mais contre lequel le dépressif a le sentiment qu’il n’y a absolument rien à faire.

    Le dépressif a alors une vue négative de lui : « je suis une personne sans valeur (nulle) donc personne ne m’aime, personne ne s’intéresse à moi, je suis incapable d’entretenir des relations avec quiconque… Le pire, c’est que le monde autour de lui est  hostile, triste et désespérant (même quand on n’est pas déprimé, c’est la réalité, on ne peut le nier en ce moment) : « tout est triste, il n’y a pas d’issue au chômage, je n’ai pas un bon salaire, je n’ai aucun espoir de promotion, je suis incapable de faire face aux événements… et quand je regarde le monde qui m’entoure, je vois bien que les choses vont de plus en plus mal, je ne peux rien faire, rien ne changera, donc à quoi bon continuer à vivre sans espoir ? »

    Vérités absolues pour le dépressif qui regarde celui qui essaie de « le remonter » comme un enquiquineur. De toutes façons, il ne veut plus rien voir d’autre que ce qui va mal. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les fleurs sentent bon, mais il risque de pleuvoir dans un moment, les oiseaux font du bruit et l’odeur de ces fleurs est entêtante. Rien ne va plus !

    Au proche qui s’inquiète, généralement un parent, pas celui qui,  sans réfléchir, ne dit que «Ressaisis-toi, ne te laisse pas aller” ou pire “arrête de te plaindre, il y a des tas de gens qui vont plus mal que toi”, “courage, encore un petit effort”, mais celui qui culpabilise en se demandant ce qu’il a fait de travers pour que la situation en soit là, que peut-on dire ?

    Le dépressif peut être contagieux et il faut une sacrée dose de courage, d’héroïsme ou d’égoïsme pour faire face et soutenir. Devant lui, on reste démuni et on cherche ce qu’il y a de mieux à faire. Sans l’aide du dépressif et de quelqu’un d’autre (psy… quelque chose), ce n’est pas facile. Si l’on est croyant, on pourrait crier comme Jésus au sommet du Golgotha (Calvaire) « Pourquoi Dieu m’as-tu abandonné ?». Si l’on est mécréant, que dire si ce n’est “Pas de chance, fallait que ça tombe sur moi ! “. Et on essaie de sortir du malaise.

    Il faut comprendre que le dépressif ne peut pas « se ressaisir » et que pour le saisir, l’aider à remonter, l’autre a du mal, il ne peut que tendre la main et le dépressif doit faire le gros du travail.

    On sait maintenant que la dépression est causée par un déséquilibre des substances chimiques du cerveau : la sérotonine en particulier. La sérotonine permet de contrôler nos états âme ; il suffirait donc d’en prendre pour aller mieux. Encore faut-il accepter de se « droguer ». Certains dépressifs ne veulent pas. Que faire dans ces cas-là ?

    Le dépressif doit parler aux autres sans rien refouler : ami, parent, collègue, médecin ou religieux qui peut écouter et comprendre (là, ce n’est pas gagné de trouver écoute et compréhension, mais un effort s’impose). Il faut pleurer aussi, un bon coup, c’est thérapeutique ! Raconter précisément ce qui fait souffrir du plus grave au moins grave ou dans l’ordre inverse, mais raconter à qui veut écouter et surtout comprendre.

    Même si l’on n’est pas  fanatique de sport, il faut avoir une activité physique ; c’est un excellent moyen d’affronter la dépression. Courir (bof !), nager, marcher, sortir, faire le jardin, entreprendre un grand ménage, n’importe quoi qui occupe le corps et éloigne l’esprit des idées noires

    On peut aussi essayer différentes méthodes de relaxation. Avec l’aide de quelqu’un ou simplement avec un CD de musique de relaxation : s’allonger et tenter de ne penser à rien, quitte à dormir, c’est toujours ça de gagné quand on a des tendances à l’insomnie. Il faut que cette relaxation amène, en fin de compte, à changer d’état d’esprit. Personne ne peut le faire à la place du dépressif. Quand une idée négative arrive, essayer toujours de la positiver, facile à dire mais il faut s’obliger à changer de comportement pour aller mieux.

    On peut aussi manger mieux, du bon, du beau, régulièrement car il est important durant les périodes de dépression de donner à son corps le meilleur apport nutritionnel possible : des fruits et légumes frais pleins de vitamines. Boire, mais de l’eau car l’alcool n’aide pas, bien au contraire : l’euphorie laisse vite place à un désespoir encore plus grand.

    Si les efforts du dépressif (s’il en fait) et ceux de ses proches ne changent rien à la situation, il ne faut pas faire l’autruche, une aide médicale s ‘impose. En fonction de la gravité de la dépression, il faudra prendre des antidépresseurs ou faire une psychothérapie ou les deux.

    Il ne faut pas avoir peur des antidépresseurs, ce n’est pas de la magie, c’est de la chimie, mais il faut le temps que ça marche,  et surtout trouver le bon, celui qui convient. Ce ne sont pas des poisons, il faut s’arrêter quand on en a plus besoin, ce qui est rapide car il n’y a pas d’accoutumance à bon nombre de ces médicaments.

    La psychothérapie est un mode de traitement par l’écoute. Il faut amener la personne dépressive à raconter ses problèmes et à cheminer pour les surmonter, mais c’est elle qui , véritablement, fait le travail. Il faut le bon psychothérapeute et de la volonté car le dépressif doit apprendre à contrôler ses propres pensées et sentiments et ses réactions. C’est un travail personnel mais on n’a rien sans rien. Il ne faut pas culpabiliser d’être dépressif même si ça pèse sur l’entourage.

    Les dépressifs, une fois guéris, ressortent généralement plus forts. Ils sont plus à même de faire face à des situations qui les ennuyaient avant et d’assainir , voire de supprimer, leurs relations quelquefois « toxiques ». La lucidité, la sagesse et surtout la force pour faire les bons choix, pour prendre les bonnes décisions et pour régler des situations « empoisonnantes » dans la vie arrivent plus facilement à ceux qui sont passés par ce sombre épisode du désespoir et qui en sont sortis. Ils ont  des cicatrices mais sont plus solides et presque  intacts.

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    Verrines roses Barbie

    Pour celles qui ont envie de fraîcheur, de légèreté, et en particulier pour Ingrid qui aime les verrines en ce moment. D’autres recettes suivront. J’ajoute le lien où j’ai trouvé celle-là, mais j’ai des recettes rien qu’à moi. Si ça vous intéresse, faites le moi savoir dans la zone commentaire, je prendrai du temps pour vous faire plaisir.

    ****

    Pour une quinzaine de mini verrines

    Trois betteraves moyennes cuites
    2 CS de fromage blanc 0%
    2 CS de moutarde à l’ancienne
    Sel et poivre du moulin

    Placer dans le mixeur, les trois betteraves pelées et coupées en morceaux avec le fromage blanc, un peu de sel et un tour de moulin à poivre (ou plus si vous êtes comme moi une accro au poivre). On peut ajouter quelques feuilles de coriandre . Mixer. Ajouter deux cuillères à soupe de moutarde. Goûter et ne pas hésiter à rectifier la quantité de moutarde et de sel.
    Avec une poche à douille, répartir la mousse de betteraves dans les verrines. À l’aide de la pointe d’un couteau et d’une petite cuillère, faire “tomber” quelques grains de moutarde ou des baies roses de Bourbon au sommet de chaque verrine pour la décoration.

    Verrine TouteRose.JPG (719 KB)http://www.lignepapilles.com/ma-ligne/verrines-girly-toutes-roses/

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