J’ai eu déjà, à plusieurs reprises, l’occasion de dire que la commune ou le pays était une pétaudière : une assemblée où manquent l’ordre, l’organisation et où règne la plus totale confusion. N’est-ce pas évident en ce moment ? Par ailleurs, de plus en plus, nous nous trouvons confrontés au fait du prince. Continuer la lecture
Archives par mot-clé : peuple
Travailler moins
Travailler moins pour que tout le monde puisse travailler, joli, non ? Nous vivons aujourd’hui dans une société où certains travaillent beaucoup, comme mon mari et d’autres pas du tout, comme mon fils. Ceci dit, il aimerait bien pouvoir travailler mais il n’y a pas d’emploi à la Réunion, comme dans beaucoup d’autres départements, régions ou pays. Continuer la lecture
Proverbe créole
J’aime la Réunion même si je suis vraiment de plus en plus nostalgique de la métropole. J’aime la Réunion pour de nombreuses raisons mais j’ai vraiment besoin de retrouver mes racines. Est-ce l’idée de partir qui me donne envie de vous parler de cette île et de sa langue : le créole ? Continuer la lecture
Connaissez-vous Marat ?
Je n’ai pas vraiment envie de sourire aujourd’hui. Il pleut. Il fait gris. L’Espagne va mal, je ne parle plus de la Grèce, de la France, de l’Italie. Je me demande comment tout cela va finir ? Mais au fait, connaissez-vous bien Marat ? Oui, le Marat de la baignoire, celui de Charlotte Corday, celui du tableau de David et de nos vieux livres d’Histoire. Continuer la lecture
Liberté et sécurité
“Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre, et finit par perdre les deux.”
– Benjamin Franklin (1706-1790)
Lire l’article du 9 septembre 2011 dans “Le Monde”. C’est long et ça donne à réfléchir. Certaines libertés ont aussi disparu le 11 Septembre 2001. Cliquez à côté pour lire.
Démocratie et un peu plus : citations
Vous avez dit démocratie ? Les joies de cet état.
Jean-Louis Barrault
La dictature, c’est «ferme ta gueule»; la démocratie, c’est «cause toujours».
Ségolène Royal
La démocratie c’est comme l’amour : plus il y en a plus ça grandit
Joseph Staline
“Ce qui compte, ce n’est pas qui vote, c’est qui compte les votes.”
Isaac Asimov
L’anti-intellectualisme a été un fil conducteur qui serpente à travers notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que «mon ignorance vaut autant que vos connaissances».
Jacques Toubon
“Même en avion, nous serons tous dans le même bateau.”
Louis-Antoine de Saint-Just
1 – « La destinée d’un peuple se compose de ceux qui visent à la gloire et de ceux qui visent à la fortune. »
2 – « Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux c’est son gouvernement. »
Travail.
Lundi matin, allez, au travail ! La semaine commence ! Quelques mots d’encouragement. Euh… N’oubliez pas que : “Se rendre à son travail, c’est se constituer prisonnier”.
Je me demande si c’est vraiment encourageant.
Mais, finalement vous semblez partir au travail de votre propre chef, ce lundi matin ; pourtant vous pourriez vous trouver des motivations inverses :
1 – “Le travail est l’opium du peuple… Je ne veux pas mourir drogué.” (Boris Vian)
2 – Penser à ce proverbe corse “Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe”.
3 – ou encore vous dire “Il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. Ce n’est pas vrai, de l’argent leur suffirait.” (Coluche)
Au fond, vous êtes contents d’aller vous asservir. Bizarre. Vous avez été vraiment bien conditionnés. Tout ça pour de l’argent… A celui qui vous dira qu’il s’est enrichi par le travail, demandez : “De qui ?” En ce qui me concerne, ceux qui ont travaillé autour de moi ne se sont pas enrichis ; ils ont subvenu à leurs besoins, plus ou moins bien. C’est tout.
En ce moment, vous avez peur. Comme chaque fois qu’il y a une crise, les travailleurs s’inquiètent et certains en profitent : les conditions de travail se dégradent, les salaires stagnent.
Vous regardez avec colère les privilégiés qui vous gâchent la vie. Ici, je ne parle pas des patrons mais de quelques employés privilégiés ; vous pensez fonctionnaires ? Non, là, je vous parle des employés de la Séchilienne à l’île de la Réunion qui ont privé, ce samedi, une grande partie des Réunionnais d’électricité, donc de téléphone et d’eau. Pas de possibilité de faire ses courses samedi : magasins fermés (pas de lumière, pas de climatisation, pas de caisses).
Sur l’île, votre fils (diplômé) n’a pas trouvé de travail, votre frère a perdu son emploi, un de vos amis ses congés payés, l’autre un certain nombre d’avantages acquis, votre salaire est ridicule et, eux à la Séchilienne, ils réclament une majoration de 53% du leur. Ils touchent déjà une sur-rémunération de 25% insuffisante selon eux.
Qui paie tout, en bout de course, si ce n’est vous ? Vous le savez et ça vous contrarie. Vous savez aussi que quand la tension monte, vos appareils électriques souffrent et les câbles risquent de péter…
“Il y a récession quand votre voisin perd son travail, dépression quand vous perdez le vôtre.” (Harry Truman)
… et une révolution quand tout va mal.
Générosité, etc
En se promenant sur le net, on trouve des tas de choses dont des blogs pourris (mal écrits, injurieux, racistes, etc), mais à mon grand étonnement et pour mon plus grand plaisir un nombre incalculable de blogs bien écrits, intelligents, intéressants, attirants, de quoi me rendre jalouse et en tout cas modeste.
Je les remercie tous ces bloggeurs inconnus, sans visage, pour ce qu’ils écrivent et parce qu’ils me donnent des tonnes d’espoir. Je ne suis pas la seule indignée, la seule révoltée pour un motif (que je juge) valable. C’est donc très personnel mais il me semble que nous sommes nombreux à contester dans notre coin. Comment nous unir pour changer la face du monde ? Commençons par changer la France. Ils y ont cru nos aïeux de 1789. Pouvons-nous les oublier et nous laisser faire sans rien dire ?
Nous n’avons plus de roi de droit divin, par qui l’avons-nous remplacé aujourd’hui ? Des représentants élus qui ne nous représentent plus puisqu’ils ont été choisis par un très petit nombre de votants, des représentants qui s’accrochent à leur(s) siège(s), souvent ils en occupent plusieurs, des représentants qui défendent les intérêts de leur famille, leurs parents et alliés et non plus les nôtres, des représentants qui ne sont plus ni de gauche ni de droite quand il s’agit de s’accorder des avantages, des représentants qui rient des citoyens qu’ils regardent de trop loin, de trop haut. Ils ne connaissent plus le prix du ticket de métro, de la baguette de pain, du litre d’essence…
Ils n’ont guère à compter. Pas comme nous ! Les salaires sont bloqués, les retraites diminuent, les emplois disparaissent, les factures s’envolent comme le prix de l’essence et des produits alimentaires de base. Quand on a payé son loyer, ses frais de transport pour aller travailler, sa facture d’eau, sa facture de gaz, sa facture d’électricité, celles du téléphone, que reste-t-il pour manger ? pour se soigner ? Je ne parle pas des soins dentaires, ni des lunettes. Et chaque année, “on” quête. Les Français donnent aux “Restos du Coeur” (on ne sait jamais), à la Croix Rouge, à la Fondation de France, et aux recherches diverses, ils donnent aussi des vêtements, des meubles, de l’électro-ménager, leur sang et des parties de leur sang (plasma, plaquettes) voire leurs organes, même s’il faut reconnaître que sang et organes ne créent guère l’enthousiasme.
Jusqu’à présent, le porte-monnaie s’ouvrait facilement. C’est d’ailleurs ce qui incitait, sans aucun doute, l’Etat à nous ponctionner davantage. Depuis six mois, la générosité recule. Entre les dons pour Haïti et ceux pour le Japon, il y a un an et une grande différence. Pourquoi ? Peut-être les Français se sont-ils dits les Japonais sont riches. Aux riches, on prête mais on ne donne rien… Et si tout simplement, les Français n’avaient plus de quoi être généreux. Pourquoi les vide-greniers, les braderies, les trocs se multiplient-ils ? Goût du vintage ? Nécessité d’économie plutôt. Jusqu’à quand ? Jusqu’où ?
Et pendant ce temps-là, le peuple est abruti et se laisse faire. Poudre aux yeux, “starisation” d’inconnus incultes et stupides (chacun peut avoir sa chance) dans des télé-réalités multiples, jeux débiles, feuilletons à l’eau de rose ou sur des super-médecins ou des super-flics. Ne vous inquiétez pas, vous êtes bien soignés, bien protégés, bien défendus. Euh… Ca se passe aux Etats-Unis, chez les super héros. Nous sommes en France. La vérité est toute autre. A Saint Denis de la Réunion, il y a quelques jours, à l’hôpital, un chirurgien a enlevé le bon rein d’un patient (le rein sain et non le rein malade) Voir cet article http://www.lepoint.fr/societe/un-chirurgien-suspendu-pour-avoir-enleve-a-un-patient-un-rein-sain-07-03-2011-1303606_23.php. Quant à la police, si vous tapez “flics ripoux”, vous ne trouverez pas le film.
Vous êtes rassurés ? Pas moi !
Servitude volontaire
04/03/11 – 18h40 http://fr.novopress.info]
STRASBOURG L’austérité, c’est bon pour le petit peuple, pas pour le personnel politique du Parlement Européen !
En plein marasme économique et alors que les salaires des populations européennes végètent ou reculent, les députés européens se sont alloués jeudi une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants qui s’élevaient déjà à plus de 20.000 euros mensuels (en plus de leur salaire d’environ 8.000 euros)
L’augmentation a été votée au sein de la commission des budgets par les élus conservateurs, avec le soutien des socialistes.
Quand il s’agit du portefeuille les faux antagonismes tombent et la connivence apparaît.
Ce vote des élus européens aura pour conséquence d’augmenter de 13,2 millions d’euros par an les dépenses du Parlement Européen.
Une décision qui risque encore un peu plus, si cela est possible, de couper ces élus européens des réalités de leur électorat.
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Insurrection
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
article n° 35 de la « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » promulguée le 24 juin 1793
Cet article fait école en ce moment.
J’y reviendrai un autre jour. Mais pensez-y.