Travailler moins

Travailler moins pour que tout le monde puisse travailler, joli, non ? Nous vivons aujourd’hui dans une société où certains travaillent beaucoup, comme mon mari et d’autres pas  du tout, comme mon fils. Ceci dit, il aimerait bien pouvoir travailler mais il n’y a pas d’emploi à la Réunion, comme dans beaucoup d’autres départements, régions ou pays. Alors que faire sinon partir pour voir si ailleurs c’est meilleur ? C’est une autre histoire, pour un autre jour. D’autres travaillent très peu, par choix ou contraints. Et si on évoquait ensemble  le droit au travail pour tous.

C’est donc ça l’idée du jour : le droit au travail pour tous ! Décidément, elle rêve, elle dit n’importe quoi… Même pas vrai. Je rêve mais je ne dis pas n’importe quoi, enfin j’essaie et j’espère ne pas dire trop de bêtises. J’essaie de comprendre et de chercher des solutions.

Je lis certains blogs de jeunes qui savent écrire, qui réfléchissent, qui ont des diplômes, qui ont cumulé les stages, les emplois précaires, les CDD, qui n’ont aujourd’hui pour survivre que le RSA (420€ mensuels), qui dépriment un peu, puis qui désespèrent beaucoup, ça, ça me fait peur parce que je les comprends ; que vont-ils devenir ? que vont-ils faire ? Et pourtant, ils continuent à se battre, à chercher un emploi, n’importe lequel juste pour avoir pour survivre «un tit monnaie». Où va-t-on ? Comment est-ce que ça va se terminer ? Une vague de suicides ? C’est bien par un suicide que la révolution a commencé en Tunisie, non ? Un suicide : une immolation par le feu d’un jeune qui voulait gagner un peu d’argent. Le noeud du problème est là : l’argent. Il en faut pour vivre aujourd’hui, et comment en gagner ?

Les jeunes cherchent du travail pour avoir de l’argent mais si on leur refuse un emploi rémunéré décemment que peuvent-ils faire ? Rester enfermés chez papa-maman, chez eux (mais comment trouver un logement sans revenu régulier ?). Il leur reste des moyens moins honorables ou moins honnêtes : se prostituer, voler, «dealer»… ce ne sont pas les aumônes qu’on leur fait qui peuvent les faire vivre. Quand ces jeunes ont une famille qui peut les soutenir,  et quand ils acceptent d’être dépendants, ils survivent de manière décente, mais dans certains cas, c’est la rue, pas par choix, mais par contrainte. Je passe les détails, vous en connaissez tous de ces jeunes entre 25 et 35 ans qui survivent péniblement. Vous avez peur aussi. Pour vous ? pour eux ? pour vous et pour eux, pour nous tous ? Oui. Et vous pensez quoi ?

Moi j’ai entendu comme vous, il y a quelques mois “travailler plus pour gagner plus”. Ça a l’air simple et logique. Ça a l’air, comme beaucoup de vérités qui n’en sont pas et qu’on nous assène en pleine figure. Pour moi c’est un contre sens. Une parole trop rapide, pas réfléchie vraiment. En principe si on travaille plus, on gagne plus : multiplication de base du salaire horaire par le nombre d’heures de travail. Mais s’il n’y a pas de travail pour tous, pourquoi ceux qui travaillent auraient la possibilité de travailler davantage alors que les autres resteraient sur le carreau ? Les hommes politiques devraient réfléchir, il est vrai que leurs salaires les empêchent de voir la vie en vrai. Ils devraient réfléchir sérieusement à cette question et songer à nous proposer un nouveau «contrat social» basé sur le droit au travail pour tous. Et si les politiques écoutaient le peuple, ceux qui ont encore des idées ? Ils ont intérêt à faire vite parce que le jour où le peuple sera affamé… «ventre affamé n’a pas d’oreilles», il sera trop tard pour négocier.

Le problème, quoi qu’on en dise, trouve en partie sa source dans la semaine de 35 heures. J’ai toujours pensé que la réduction du temps de travail permettrait d’améliorer les conditions de vie. J’avais fait, en 1973 ou 74, un dossier en classe sur le partage du temps de travail et les horaires flexibles, deux idées qui m’étaient chères Je rêvais car je croyais que les Hommes étaient intelligents et généreux, or ils sont égoïstes, ne pensant qu’à titre individuel alors qu’il faut penser solidaire. Ce ne sont pas les dons ponctuels qui changent la situation, ils ne sont faits que pour avoir bonne conscience.

35 heures hebdomadaires, c’était une excellente idée à condition d’accepter de partager le salaire. Or, 35 heures payées 39 (qui étaient déjà payées comme 40), c’était plomber les finances des employeurs. Tous les employeurs ne sont pas des administrations ou de grandes entreprises, les petits ne pouvaient pas supporter le coût supplémentaire. Alors les aménagements selon les emplois, les employeurs, la taille de l’entreprise qui emploie, ça a créé des inégalités nouvelles et ça a précarisé de nombreux employés et cadres, et même les ingénieurs, surtout les jeunes. Si l’idée était bonne, la décision de mettre en application l’idée méritait plus de réflexion approfondie et surtout une réflexion participative et non une décision prise par des politiques et ou des énarques.

Travailler plus pour gagner plus… Quel est le bénéfice ? pour qui ? Y a t-il un bénéfice quelque part ?

Moi j’ai retenu les exonérations fiscales en faveur des heures supplémentaires. C’est hérétique quand il y a des chômeurs ! Non seulement, elles coûtent cher  à l’Etat (combien de milliards d’euros par an ? J’ai cru avoir entendu 5 milliards, mais on peut dire n’importe quoi), mais elles privent de travail ceux auraient pu accomplir ces tâches. Aujourd’hui, il faudrait faire l’inverse : surtaxer les heures supplémentaires pour inciter à l’embauche de nouveaux salariés.

En vérité, je pense qu’il faudrait aller vers les 32 h de travail par semaine. Ca y est, elle se contredit. Non, j’essaie de réfléchir.  Le passage aux 35 heures a bien permis de créer des emplois. Le PIB n’a pas baissé en France car les salariés ont été globalement plus productifs. Le passage aux 32 heures (qui sont déjà appliquées dans de nombreuses administrations, oui, oui, elle est là l’inégalité) pourrait se faire selon le secteur d’activité, les difficultés du travail ne sont pas les mêmes dans un bureau de la Sécurité Sociale où l’on ne se surmène pas, au guichet d’un bureau de Pôle Emploi, dans une classe de maternelle, un amphithéâtre à l’université, au fond d’une mine (y en a encore ?), sur un chantier… Nouvelles inégalités ? Non, si la décision est collégiale, prise après des discussions  réelles, sincères. Tout le monde convient que le travail de maçon est plus physique que celui de comptable.

Il faut donc harmoniser les grilles d’emploi. Il faut une volonté et une honnêteté dont ne sont plus capables les politiques et les syndicats qui représentent de moins en moins les salariés. Des compétences sont gâchées, ne perdons pas ce que nous avons créé. Laissons la parole aux chômeurs et aux jeunes qui veulent s’activer, ils ont de quoi dire et de quoi faire. Supprimons les allocations injustifiées, oui, ça existe les chômeurs qui ne veulent pas travailler de manière déclarée, qui profitent de leur temps libre pour… faire ce qu’ils veulent. Il y a des chômeurs compétents et qualifiés qui pourraient percevoir des salaires au lieu des indemnités en travaillant de manière ponctuelle sur des projets communs : du soutien scolaire au nettoyage des espaces verts ou des caniveaux, en passent par le classement, l’archivage de documents, je suis sûre qu’on pourrait vivre mieux si on s’en donnait la peine en gaspillant moins. Combien d’occupations sinon d’emplois ont créé les centres «Emmaüs» de l’Abbé Pierre et les «Restos du coeur» de Coluche ? Les bénévoles bien rodés pourraient être assistés par des chômeurs payés pour l’aide apportée. Bien sûr, cela reste du travail précaire mais n’est-ce pas mieux que rien ?

De la même façon, le chômage partiel n’est-il pas préférable aux licenciements ? On garde son emploi et un peu d’espoir supplémentaire si la situation s’améliore.

Et si l’on osait, si on acceptait de parler vrai et non pas «politiquement correct» ? Je me souviens avoir dit à plusieurs reprises à mes élèves ce que Boileau avait écrit dans un vers de sa première Satire “J’appelle un chat un chat et Rollet un fripon” (ce Rollet était un procureur véreux).

Il faut arrêter avec l’immigration (choisie ou non). C’est une forme de concurrence déloyale. On accueille les immigrés quand on le peut, quand on peut les faire vivre décemment et quand la population nationale est occupée. Accepter l’immigration et faire travailler pour un moindre salaire une personne venue de l’étranger pour qui c’est une aubaine (elle va pouvoir rembourser les passeurs) est malhonnête, et souvent inhumain quand on regarde les conditions de vie. Il faut regarder la vérité en face. Rétablir l’équilibre, oui mais comment ? Chez eux c’est pire, je suis d’accord mais il faut être JUSTE avant d’être généreux (clic pour relire cet article d’avril).

Organisons correctement notre maison, commune, département, région, pays, avant d’aller voir ce qui se passe plus loin. Petit à petit, avec une volonté réelle et délibérée, on doit avancer. Les réactions épidermiques, la sensibilité, la sensiblerie, je connais, ça n’arrange pas les choses. La raison doit primer.

Pourquoi fait-on appel aux travailleurs étrangers ? Ils acceptent les emplois dont on ne veut pas ? dont on ne veut plus ? Etes-vous sûrs qu’un Français n’en voudrait pas aujourd’hui ? Pourquoi n’en voudrait-il pas ? Le salaire. En augmentant significativement les salaires de ces mauvais emplois, les candidats arriveraient. La pénibilité a un prix.

Dans le même but, les plus âgés devraient pouvoir partir à la retraite à l’âge qu’ils ont choisi avec une retraite proportionnelle au montant et à la durée des cotisations, et non pas après une durée de cotisations imposée. La proportionnalité est admise par tous. Par contre, un âge maximum devrait être imposé en particulier quand le total des annuités est acquis. L’âge de la retraite est de moins en moins clair. C’était 60 ans si on avait les annuités, et départ entre 60 et 65 ans dès lors que le salarié avait le nombre de trimestres pour prétendre à la retraite à taux plein ; une clause prévoyait de plein droit la rupture du contrat de travail lorsque le salarié avait atteint 65ans ou dès qu’il pouvait toucher une pension de vieillesse à taux plein. Aujourd’hui, impossible à l’employeur de mettre à la retraite un employé : la clause couperet est expressément interdite par le Code du travail et un salarié peut travailler jusqu’à 85 ou 90 ans s’il se sent en forme, l’employeur devant le licencier et payer ainsi les indemnités afférentes pour se débarrasser du vieillard cacochyme. Et oui, je ne raconte pas comment cette clause a permis à  plutôt  fonctionnaires de toucher des indemnités de licenciement.

Une chose me parait évidente, il faudrait encourager la sortie de la “vie de salarié”  à partir d’un certain âge, pour tous ceux qui ont les moyens de vivre sans travailler et qui le veulent. Laisser la place aux jeunes en particulier quand le chômage des jeunes ne cesse d’augmenter ! La solution à trouver dépend de la bonne volonté de tous et de l’acceptation de quelques sacrifices financiers librement consentis. Encore faut-il arrêter de penser égoïstement.

Un dernier point mérite réflexion : le développement de congés rémunérés, en particulier, ceux des jeunes parents. Ils éviteraient de recourir aux structures de garde d’enfants quand on en a pas envie. Ils pourraient permettre aux femmes et/ou hommes qui le souhaitent d’assurer leur travail parental. Rémunérés à 70% du salaire initial par exemple, ces congés permettraient de ne pas rompre le contrat de travail, mais seulement de le suspendre. Le coût, certes important, (les parents «produisent» l’avenir à leurs frais) aurait pour contrepartie une économie dans les dépenses de structure des gardes d’enfants qui sont bien insuffisantes à l’heure actuelle, ainsi qu’une baisse de l’indemnisation des chômeurs car la majorité des personnes en congé parental seraient remplacées. Bien sûr il s’agirait d’emplois temporaires, mais mieux vaut un emploi temporaire que rien et ces remplacements permettraient l’acquisition de l’expérience qui manque souvent aux jeunes demandeurs d’emploi.

Je m’arrête pour ce soir car je commence à être bien fatiguée. reconnaissez que si tous, nous arrivions à réfléchir et à nous exprimer nous arriverions sans doute à améliorer la situation.

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16 réflexions sur « Travailler moins »

  1. Bonjour Françoise

    Tu soulève là un paradoxe qui est fort sensible dans notre société actuelle.

    On te remercie de ton passage. Pour nous ce week-end, c’est les travaux de finitions et les cartons.

    On aurait même pu embaucher ton fils tellement il y a du travail. (rire) Mais tout de même, il aurait été le bienvenue.

    Bisous d’amitié

    Monique, Alain & le Noctamplume

  2. “quand on veut on peut ” n’est pas applicable au monde du travail en ce moment

  3. Telos,
    Même si on peut peu, il faut faire le peu qu’on peut.
    La suppression de la clause-couperet pour un départ à la retraite rendu obligatoire en est une. Non ?

  4. vaste sujet, et on aimerait t’avoir comme Ministre du Travail, pour nous, en retraite depuis 24ans, pas trop de soucis, à part ceux de santé, nos enfants ont du travail, mais nous sommes inquiets pour nos petits enfants, étudier pour quoi faire ? ils se posent la question, pour faire des stages à 400€ ? vivoter de petits boulots, sans pouvoir acquérir de logement, quel avenir ! tes suggestions sont excellentes..mais notre tissu industriel est bien mal en point ?….merci Françoise, bonne fin de semaine, bisous

  5. A part une révolution dans les mentalités , je ne vois pas de lumière à l’horizon
    Tant que le profit immédiat prendra le dessus sur tout ,tant que les béni-oui-oui qui nous gouvernent ne regarderont que leur poche , rien ne changera dans ce pays, malheureusement , je ne vois pas dans l’alternance un renouveau.
    Pourtant du travail , il n’en manque pas , mais on préfère payer les chômeurs à ne rien faire et continuer ce régime-là
    Un bien vaste sujet que les jeunes doivent prendre en main , car notre génération ne leur laissera que des dettes à payer
    Douce journée Françoise
    Bisous
    TIMILO

  6. Bonjour Françoise,
    Quel vaste sujet, il faudrait prendre tes paragraphes un à un et développer ses idées.
    Dans l’ensemble, je trouve que tu as raison.
    Ce que je constate, c’est qu’on voit des banderoles énormes au fronton de certaines entreprises qui cherchent des personnes qualifiées et que certaines d’entre elles n’arrivent pas à se développer faute de personnel ! c’est incroyable non ?
    Et dans le bâtiment, les emplois manuels ont tellement été dévalorisées dans l’enseignement, que personne veut y aller. Pourtant, il en faut aussi, et on peut y gagner sa vie tout en aimant son travail.
    La retraite, pour moi, il ne fallait pas rallonger les annuités et laisser la place aux jeunes justement !
    Enfin, il y a tellement à dire que je vais m’arrêter là.
    Bisous bien amicaux.

  7. entièrement d’accord avec Timilo
    le sujet est complexe
    trop de charges pour les PME
    au départ les 35 H étaient faites pour donner du travail a d’autres,
    oui il faut ouvrir les yeux,car cela va s’empirer si on laisse faire,
    moi je suis très en colère,c’est difficile il faudrait “les ” obliger à vivre avec un smic,pendant 6 mois,ceux qui sont là haut oui 6 mois en les laissant chercher à se loger manger vivoter quoi….et ils comprendraient,
    oui je rêve …….

  8. A la lecture de cet article, on ne peut que vous donner raison sur tous les points…Travailler oui, beaucoup le voudraient bien, mais…il n’y a pas de travail ! La solidarité entre les générations n’existe pas…Certains pourraient partir en retraite mais se sentent encore aptes à travailler…Ils ne laissent pas leur place aux jeunes, jeunes qu’ils pourraient former à titre bénévole…Mais l’appât du gain est là ! Je ne parle évidemment pas de ceux qui continuent leur vie de travail parce que leur retraite ne leur permettrait pas de vivre…Mais il y en a tant d’autres….Nous sommes à une ère d’injustice et de “chacun pour soi”….
    Je n’ai pas le temps d’écrire “tout ce que j’ai sur le coeur” sur ce problème…mais je le pense très fort ! Travailler plus pour gagner plus ? Mais comme le chante Annie Cordy “J’voudrais ben…mais j’peux point” !
    Bonne journée.

  9. Merci Josie-Laureline pour cette révolte que je comprends et que je partage.
    Rêvons et tentons d’agir.

  10. tu auras remarqué que ceux qui gouvernent, cumulent, et oublient souvent de partir à la retraite, ce qui me fait dire qu’ on ne fatigue que si le salaire est minime !
    J’ ai aussi remarqué qu’ une formation, même accélérée, aboutit plus vite à un emploi que des études poussées !
    Et enfin, je pense qu’ il est aberrant de poursuivre la mécanisation, et la robotisation, alors que la population croit !
    bonne journée
    bisous

  11. Merci Geneviève pour votre réaction, comme toujours vous restez dans le monde actuel en regardant les choses en face :
    – La solidarité entre les générations n’existe pas,
    – Nous sommes à une ère d’injustice et de « chacun pour soi ».

    Si tous, nous acceptions ces idées en nous disant que nous sommes responsables et coupables de ce qui nous arrive, que ce n’est pas la faute à “pas de chance”, au destin, aux autres, nous pourrions sans doute faire changer les choses.
    Rêveurs du monde, unissons-nous !

  12. J’ai oublié de te dire Françoise que je te remercie d’avoir trouvé mon jumeau, Akhénaton !
    Figure-toi que je l’aime bien et comme chanteur et comme homme, alors ça tombe bien.
    Je sais que tu as fait le jeu et que tu es donc née un 27 juillet !
    Mais apparemment, les règles n’étaient pas tout à fait les mêmes.
    Bisous.

  13. Sujet étoffé et riche en réflexions. La crise du travail est double : elle affecte les conditions de travail et de l’emploi.
    1) Les conditions de travail sont rendues de plus en plus pénibles par la surcharge des personnels découlant des contraintes de la compétitivité. Des horaires conçus en fonction de la fatigabilité de la sécurité, seraient à promouvoir et non avec un horaire fixe (35h). Pourquoi obliger une limite d’âge à la retraite, pour des professions passionnantes comme la recherche, les arts, avec bien sûr un contrôle de la santé somatique et mentale. Ainsi selon le caractère des métiers et selon les voeux des travailleurs, l’âge de la retraite serait différencié.
    2) En matière d’emploi, il serait bien de créer des aides à la création et au développement pour toute activités contribuant à la qualité de la vie. Non seulement, il faut porter secours aux malades, aux pauvres, aux chômeurs, mais aussi à la création d’entreprises et d’oeuvres au profit collectif. Ainsi l’Etat investisseur social doit-il complémenter l’Etat assistanciel. Certes, il ne vaut pas tout attendre d’un Etat providentiel, mais un Etat ayant du bon sens. Tout reste à construire ! Amicalement. Pimprenelle.

  14. Rien n’est simple dans ce domaine….
    Tu connais la Fable:
    Un laboureur sentant sa fin prochaine….
    Bon week-end
    Jean

  15. Bonsoir Françoise
    Un sujet plein d’informations
    je vais méditer…pour mon contexte
    Douce soirée
    Frieda

  16. Hello Françoise
    j’avais lu cet article et par deux fois laissé un long commentaire qui n’a jamais voulu quitter l’enceinte de mon ordinateur.
    J’ai apprecié. Ayant été employeur c’est un sujet qui me touche particulièrement; sur beaucoup de points suis en accord avec toi.
    Personnellement j’ai un point qui m’est resté toujours en travers la gorge: les charges que l’on applique aux stages et à ceux qui l’on dit les jobs d’été.
    J’ai toujours tenu à encourager les efforts des jeunes pour qu’ils aient la meilleures idée possible du monde du travail, tout en étant strict.
    Je sais que beaucoup d’employeurs se limitent au% minimun prévu pour les stagiaires à causes des charges et les plus gentils essaient de trouver souvent des combines avec des frais de voitures et autres astuces. IL est vrai que malgré la bonne volonté un jeune stagiaire ne peut pas donner le rendement d’un pro. Mais nous avons tous demarré un jour sans expérience et il ne faut pas l’oublier
    Bonne journée
    J’ai été bien plus court et maintenant je fais une prière……

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