Casser

Après râper, casser. Qu’est-ce qu’on peut casser ? Des tas de trucs : des verres, des vitres, des voitures, la glace… mais on peut casser des parties humaines, dans l’ordre alphabétique (du coup, je ne commence pas par le plus élégant) : Continuer la lecture

Share

Raper

Raper ou rapper, c’est chanter du rap.. Râper (accent circonflexe), c’est réduire quelque chose en menus éléments (miettes, fins copeaux, etc.) à l’aide d’une râpe ou d’un instrument similaire, on peut râper du fromage ou des carottes. Aujourd’hui j’ai envie de vous faire découvrir un petit rapeur palestinien, de douze ou treize ans, qui reprend Eminem. Continuer la lecture

Share

Dislocation

La dislocation c’est le fait de se défaire, de perdre son unité.mais c’est aussi en linguistique une opération qui rompt la linéarité d’une phrase en déplaçant un des éléments. C’est de cela dont j’ai envie de parler ce soir. La dislocation ordinaire consiste à extraire un groupe nominal de sa place normale et à le déplacer, en laissant derrière lui un pronom anaphorique pour le représenter.  Continuer la lecture

Share

Mythomanie

Mytho… J’entends souvent ce mot dans la bouche de bien plus jeunes que moi. Mytho avec des variantes : le mot “mytho” tout simple qui signifie menteur utilisé comme nom commun classique ou comme interjection ” Mytho !” quelquefois renforcé par l’adjectif gros : “gros mytho !” et le mytho devient verbe qui signifie mentir : “tu mythos, il mytho”… Surprenant ! C’est l’évolution d’une langue vivante. Par contre quand je dis qu’une personne est mythomane, cela va bien au delà du mensonge. Le mythomane est souvent un malade mental. Continuer la lecture

Share

Chacun son métier…

“Chacun son métier et les vaches seront bien gardées”, en clair, si chacun ne se mêlait que de ce qu’il connaît parfaitement, tout irait pour le mieux. Je ne me mêle pas de soigner Pierre, Paul ou Jacques, je ne suis ni médecin, ni même infirmière par contre je sais, à peu près, grâce à ma formation, élaborer un questionnaire, le dépouiller et mettre les résultats en forme alors pourquoi, quand c’est possible, ne demande-t-on pas l’aide d’un amateur éclairé plutôt que de laisser la charge à un ignorant aussi motivé soit-il ? Continuer la lecture

Share

Onuphre

J’étais en CE2, j’avais donc huit ou neuf ans quand j’ai découvert La Bruyère grâce à mon institutrice de l’époque en 1961/62 : Madame Galetti. J’ai, avec elle, découvert Victor Hugo, Joachim du Bellay, Ronsard et je n’ai pas oublié les poésies qu’elle m’avait données à apprendre. J’ai eu plus de difficulté avec un texte en prose qui m’a marquée : Giton. Un portrait de La Bruyère, portrait que je n’ai pas oublié non plus. Continuer la lecture

Share

Tel est pris…

Je connais quelqu’un qui n’a chez lui qu’un seul livre et qui s’en contente, c’est son choix qui, au demeurant, n’est pas mauvais  il possède un exemplaire des Fables de Jean de La Fontaine. J’ai le même ouvrage en plusieurs versions, illustrées ou non, de poche ou en grand format. J’aime les livres.

Les fables sont des histoires variées qui ont toutes une morale. Continuer la lecture

Share

Gant(s)

J’ai terminé mon dernier article avec cette expression “prendre des gants“, c’est-à-dire prendre des précautions pour ne pas blesser quelqu’un. Prendre des gants, c’est être poli, mettre des formes, agir avec diplomatie, avec tact, être prudent, modéré, se retenir. Ce n’est pas être hypocrite mais simplement tenter de faire preuve de politesse et de bienveillance. Continuer la lecture

Share