La loi de la tartine beurrée

Une tartine beurrée tombe toujours sur le côté beurré. C’est vrai !

Avez-vous pratiqué les tests ? Je vous les conseille le matin au petit déjeuner ; ça met de l’ambiance et ça vous oblige ensuite à un peu d’exercice.

N.B. : Vous pouvez pour accroître le plaisir : beurrer et “confiturer”.

Cette loi de la tartine beurrée est ni plus ni moins l’application la plus célèbre de la loi de Murphy.

Cette  loi de Murphy est un adage qui s’énonce ainsi « si quelque chose « peut » mal tourner, alors cette chose finira « infailliblement » par mal tourner ». S’il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu’un quelque part pour emprunter cette voie catastrophique. Vous connaissez j’en suis sûre une Madame ou un Monsieur Pas d’Bol. BonneS journéeS en leur compagnie ! Vous ne vous ennuierez pas.

Cette loi de Murphy peut être vue de deux manières : l’une est humoristique, l’autre est  plus sérieuse, c’est un autre conception de la vie.

La vision humoristique consiste à prendre cette loi à la lettre et de l’ériger en principe de pessimisme (ou d’optimisme selon l’angle dont on voit les choses). Voir ma recette de l’optimiste (cliquer). Vu comme ça, la loi de Murphy est le constat que tout doit se produire pour le pire, mais ne pas oublier, quand on est optimiste, qu’à chaque mal correspond un bien. Dans le sens pessimiste, la loi est aussi appelée loi de l’emmerdement maximum (LEM) et elle peut être élevée au rang de principe fondamental de l’univers. C’est la loi des séries (noires).

L’autre vision, c’est de ne pas considérer la loi de Murphy comme vraie, mais de concevoir tout un système comme si la loi était vraie. En particulier,  quand un équipement doit être mis à l’épreuve, il faut non seulement penser aux accidents les plus improbables, mais aussi aux manœuvres complètement stupides de la part de l’utilisateur. Elle justifie donc les principes de  sûreté maximum, c’est-à-dire de planifier et d’éliminer dès la conception les possibilités d’une mauvaise utilisation (il faut donc une excellente imagination ; de là la rédaction surprenante de certains modes d’emploi ou guides d’utilisation). Je vous rappelle mon article (cliquer là puis sur le 3° lien dans l’article : Gigi) du mois de février : “on nous prend pour des cons”. Désolée, le lien a disparu, je vais tenter de le remplacer.

Connaissez-vous l’effet Bonaldi ? Il est bien connu en France, surtout par les téléspectateurs de Canal+, qui se souviennent avec émotion des démonstrations de Jérôme Bonaldi, démonstrations toujours ratées sur le plateau de l’émission  Nulle Part Ailleurs ou de On a tout essayé. Il paraît, mais cela reste à prouver, que les démonstrations étaient réussies pendant les essais mais qu’elles rataient immanquablement en direct. Il est à noter que, dans l’émission de Christophe Dechavanne, Coucou, c’est nous, toujours sur Canal+, Patrice Carmouze avait les mêmes ennuis que Jérôme Bonaldi. J’espère que les budgets publicitaires n’étaient pas liés aux tests. On comprendrait mieux pourquoi les émissions susnommées ont disparu.

Alors, ça vous rappelle quelque chose cette loi de Murphy ? Chez vous ? Certains matins, certains jours…

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Le pont Mirabeau

Aujourd’hui encore un emprunt : Guillaume Apollinaire.

Que de plaisir à lire, décortiquer son recueil “Alcools”, quand j’avais dix-sept ans. Mais si, on peut être sérieux quand on a cet âge-là contrairement à ce que disait joliment Arthur Rimbaud. Souvenirs, souvenirs…

LE PONT MIRABEAU

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Guillaume Apollinaire

En cliquant sur le titre, vous pourrez lire un commentaire du poème, une analyse très intéressante qui me rappelle mes devoirs de français. Jadis… Si vous voulez soit faire revivre vos souvenirs, soit vous cultiver davantage, c’est un bon lien.Sous le pont Mirabeau coule la Seine…

Le quatrième vers nous rappelle qu’il faut souffrir avant d’être heureux, pour apprécier mieux le bonheur sans doute. L’alternance des joies et peines entretient l’espoir ou le désespoir, selon les individus. C’est la différence entre optimisme et pessimisme, voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Avec l’âge, moi j’ai tendance à voir le verre plutôt plein : sagesse des anciens sans doute après les écorchures de la jeunesse. Comme l’écrivait si bien Chamfort, pas Alain l’autre Sébastien dit Nicolas : “En vivant et en voyant les hommes, il faut que le coeur se brise ou se bronze.”

Pour en revenir au pont Mirabeau, quatre statues le décorent dont une qui est l’allégorie de l’Abondance. L’abondance sous les ponts de Paris… De nos jours, on peut imaginer des tas de choses sous les ponts, mais l’abondance… Et ça ne va pas s’arranger de si tôt.

Heureusement que les jolies courbes des statues ramènent à la beauté, à l’amour, au romantisme qui n’est pas forcément tourmenté.

Et si le ciel et la Seine étaient d’un bleu limpide…

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Recette de l’optimiste

Recette de l’optimiste (cocktail)

Ingrédients pour 1 personne

– 1 cerise confite ou fraîche en saison

– 1 tranche d’ananas

– 1/2 rondelle d’orange

– jus d’oranges

– 1 cl de jus de fruits de la passion

– 3 cl de jus d’ananas

– 3 cl de crème de cassis

– 4 cl de gin

Réalisez la recette “Optimiste” au shaker. Mélangez dans un shaker avec des glaçons tous les ingrédients sauf le jus d’orange. Secouez, versez dans un grand « tumbler » avec des glaçons. Complétez avec du jus d’orange.

Décorez avec une brochette de fruits posée sur le bord du verre.

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L’optimisme : état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Un optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que les événements, même fâcheux, prendront finalement une tournure positive. Relisez Candide de Voltaire et vous verrez l’optimiste parfait (un peu simplet au fond).

L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est illustrée par l’image du verre qui peut être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste). Encore que, tout dépend de ce qui est dans le verre, non ? Si c’est une purge ou de l’huile de foie de morue, difficile de rester optimiste, non ?

Pour le pessimiste, l’ensemble des maux de ce monde dépasse celui des biens. D’après cette doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur car nous ne pouvons jamais satisfaire nos désirs. L’insatisfaction est liée à la nature humaine qui ne changera jamais radicalement ; il ne peut donc y avoir de progrès, ou du moins de progrès qui puisse donner des satisfactions aux hommes.

Arrêtons de regarder ce qui va mal et essayons de voir toujours le bon côté des choses. C’est comme pour le marathon, il faut s’entraîner.

Zou, on commence : un petit dessin pour vous convaincre.

Bonne journée !

 

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