Recette des bugnes

Bugnes, beignets de carnaval, frappes et autres.. merveilles

Pour 6 personnes, enfin ça dépend de la gourmandise.

Préparez la pâte 2 heures avant la cuisson : friture, environ 3 mn.

Temps de préparation : 15 à 20 mn

Ingrédients :

– 300 g de farine

– 3 œufs

– une pincée de sel                                                   Une partie de ma production 2011

– 1 sachet de levure chimique

– 75 g de sucre en poudre

– 50 g de beurre

Pour parfumer la pâte au choix : zeste de citron, râpé, vanille, rhum, eau de fleur d’oranger.

Farine pour fariner la table

Une friteuse

Sucre glace

Tamisez la farine avec le sel et la levure.

Travaillez le beurre en pommade dans un bol.

Battez les œufs en omelette dans un autre bol.

Formez une fontaine dans la farine, versez-y le sucre, puis le beurre en pommade, puis les œufs battus ainsi que le parfum choisi. Travaillez du bout des doigts jusqu’à ce que la pâte soit lisse. Formez une boule, mettez dans un saladier, couvrez et laissez reposer 2 heures.

Faites chauffer l’huile.

Farinez le rouleau à pâtisserie et le plan de travail. Prenez une partie de la pâte et étalez-la sur une épaisseur de 4 mm. Coupez des formes à cotre convenance.

Quand l’huile est chaude, plongez les beignets jusqu’à ce qu’ils blondissent.

Retirez-les et posez les sur un papier absorbant.

Mettez dans un plat et saupoudrez de sucre glace.

Mangez chaud c’est bien meilleur, mais ils se gardent 2 ou 3 jours. Mais c’est rare qu’ils restent plus d’une soirée.

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Recette de l’optimiste

Recette de l’optimiste (cocktail)

Ingrédients pour 1 personne

– 1 cerise confite ou fraîche en saison

– 1 tranche d’ananas

– 1/2 rondelle d’orange

– jus d’oranges

– 1 cl de jus de fruits de la passion

– 3 cl de jus d’ananas

– 3 cl de crème de cassis

– 4 cl de gin

Réalisez la recette “Optimiste” au shaker. Mélangez dans un shaker avec des glaçons tous les ingrédients sauf le jus d’orange. Secouez, versez dans un grand « tumbler » avec des glaçons. Complétez avec du jus d’orange.

Décorez avec une brochette de fruits posée sur le bord du verre.

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L’optimisme : état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Un optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que les événements, même fâcheux, prendront finalement une tournure positive. Relisez Candide de Voltaire et vous verrez l’optimiste parfait (un peu simplet au fond).

L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est illustrée par l’image du verre qui peut être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste). Encore que, tout dépend de ce qui est dans le verre, non ? Si c’est une purge ou de l’huile de foie de morue, difficile de rester optimiste, non ?

Pour le pessimiste, l’ensemble des maux de ce monde dépasse celui des biens. D’après cette doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur car nous ne pouvons jamais satisfaire nos désirs. L’insatisfaction est liée à la nature humaine qui ne changera jamais radicalement ; il ne peut donc y avoir de progrès, ou du moins de progrès qui puisse donner des satisfactions aux hommes.

Arrêtons de regarder ce qui va mal et essayons de voir toujours le bon côté des choses. C’est comme pour le marathon, il faut s’entraîner.

Zou, on commence : un petit dessin pour vous convaincre.

Bonne journée !

 

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Expressions…

Si vous êtes en France métropolitaine, c’est encore l’hiver pour quelques jours, ; l’eau du robinet est un peu fraîche ; la prochaine fois que vous vous laverez les mains, si vous trouvez la température de l’eau pas vraiment agréable, un peu trop froide, ayez une pensée émue pour nos ancêtres qui ne jouissaient pas du confort actuel…

Je vous rapporte quelques anecdotes datant des années 1490 – 1500, la fin du Moyen Age, ou plutôt le début de la Renaissance (1492 marque le début du monde “moderne”), je ne garantis pas la véracité des faits, mais pourquoi pas après tout. Il faut juste garder en mémoire que le Moyen Age n’était pas une période aussi sombre et affreuse que les livres d’Histoire ont voulu nous le faire croire quand nous étions à l’école. Il y eut de grandes épidémies (peste en particulier) et des famines, des illuminés,  des croyances étranges (sorcellerie), quelques écrivains et poètes (Marot et Villon) et des progrès  importants dans différentes sciences grâce aux musulmans : philosophie, médecine, algèbre, chimie, botanique… Certains médiévalistes m’ont fait apprécier cette époque pendant laquelle, les femmes n’étaient pas autant mises à l’écart qu’elles ont pu l’être par la suite. Il y avait des artisanes en joaillerie, en enluminures, quelques juristes, des apothicaires etc, de quoi faire des romans. Je ne peux que vous conseiller les oeuvres de Jeanne Bourin « La chambre des dames », « Le grand feu ». Mais j’en reviens à des anecdotes rigolotes.

Savez-vous pourquoi la plupart des gens se mariaient en juin ?

Tout d’abord, parce qu’en mai, on ne se marie pas : c’est le mois de Marie ! A Rome déjà,  le mois de mai était le mois des esprits malins et les unions ne se faisaient pas durant cette période. En 1500, les gens choisissaient juin parce que c’était le retour des beaux jours avant les gros travaux de fin d’été et, surtout, parce qu’ils prenaient leur bain annuel en mai et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. (Au Moyen Age, il semble que les gens étaient bien plus propres qu’à la Renaissance, période qui était moins abominable que ne le fut le XVII° siècle ; à Versailles, il n’y avait aucune salle de bains, ni de cabinet de toilettes, pas de WC. Imaginez l’état des couloirs, mal éclairés, glissants et « parfumés »).

Revenons aux années 1500. Evidemment, au bout d’un mois, on commençait déjà à sentir légèrement (je n’ose imaginer l’odeur douze mois plus tard), et c’est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet de fleurs parfumées. C’est donc ainsi qu’est née la coutume du bouquet de la mariée. (Le lys  blanc était fortement recommandé en avril, le mois avant le bain.)

Pour se baigner (épisode risqué tant l’eau était soupçonnée dangereuse), on utilisait une grande cuve remplie d’eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d’étrenner l’eau propre, suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche. Aujourd’hui, chez nous Occidentaux, ce serait l’ordre inverse sans aucun doute. Pas de problème de ce type à résoudre, l’eau coule au robinet sans problème (ou presque).

En 1500, donc, après le dernier bébé (vous comprenez mieux les causes de la mortalité infantile, non ?), l’eau était devenue si sale qu’il aurait été aisé d’y perdre quelqu’un, un tout petit en particulier. De là sans doute l’expression « Jeter le bébé avec l’eau du bain ». Vous y croyez-vous ?

En ces temps reculés, en Grande Bretagne, les maisons avaient souvent des toits en paille, sans charpente de bois. La maison était, comme partout, le lieu où se regroupaient la famille et les animaux. C’était le seul endroit où tous les êtres vivants pouvaient se tenir au chaud et se tenir chaud les uns les autres. Dans la paille du toit, vivaient des petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), et dans la maison sans doute un ou plusieurs chats pour chasser les souris, un ou deux chiens et selon la richesse, plus ou moins séparés des moutons, chèvres et vaches. Lorsqu’il pleuvait, le toit imbibé d’eau devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit, d’où l’expression anglaise « It’s raining cats and dogs ». (Il pleut des chats et des chiens.)

Chez nous, il pleut des cordes. Pourquoi ?

Autrefois, il pleuvait des hallebardes. Vous imaginez ça, vous ?

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