Présidentielles 2012 en France

Vous y pensez aux élections de 2012 ? Moi j’y pense et j’y repense et  je me pose questions sur questions. Qui sera là au deuxième tour ? Et qui sera élu ? Les choses vont-elles changer ? Peuvent-elles changer ? Et si c’était à nous de changer pour que tout change ? Drôle de société que la nôtre ! Continuer la lecture

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Circulez !

Je n’arrive pas vraiment à quitter les ponts, ces liens entre les rives, entre les Hommes.

Et voilà où peut vous entraîner un pont Aval.

“Il m’a fallu une heure et quart pour parcourir ces quelques 15 kilomètres!” Continuer la lecture

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Humour noir chez les hommes politiques.

Je ne peux pas citer les noms des auteurs, soit parce que je  ne les connais pas, soit pour ne pas les vexer, soit parce qu’on ne prête qu’aux riches et que certains peuvent se voir accuser de mots qu’ils n’ont pas “commis”, ce sera donc “les politiques anonymes”.

Juste pour rire. Du temps où la politique avait un côté sans doute plus sauvage (dans le sens de violent) mais combien plus naturel à la Réunion, un maire d’une commune agricole avait invité un notable pour une visite officielle des locaux communaux, école sans doute, marché, que sais-je ? Pour finir, très fièrement il proposa un passage par sa cochonnerie ! Il voulait montrer sa porcherie neuve.

Aujourd’hui, si quelqu’un vous propose de vous montrer sa cochonnerie, il faut se méfier…

Revenons à l’humour noir involontaire des politiques !

Mon premier travail, si je suis élu, sera d’aller m’incliner devant la tombe de ceux qui m’auront donné leur voix. Un corse ? Un ultramarin ? Là où les morts ont le droit de vote. Sûr qu’après avoir donné leur voix, ceux là, on ne les entendra pas.

Je préfère le côté définitif de la peine de mort à son côté dissuasif. Au fond, moi aussi. Au moins, il n’y aura pas de risque de récidive.

Et à tous ceux qui sont morts  pour cette noble cause, je dis : longue vie. Un voeu pieux !

Nos vieillards meurent de froid à petit feu. Economique pendant l’hiver. Et l’été, ils se déshydratent tout doucement et en silence…

En politique, il faut suivre le droit chemin : on est sûr de n’y rencontrer personne. Celle-là, ce serait Bismarck.

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We want sex equality

Je vous assure que j’attends avec une énorme impatience ce film qui devrait non seulement nous faire rire, mais en plus, nous les femmes, nous faire réfléchir sur notre condition : nos deux journées en une, nos désavantages permanents pour les emplois,  les succès, les promotions, les salaires, et nos acquis, chèrement payés pour la plupart et qui ne semblent pas éternels. Attention à la régression, les filles !

Nous, les vieilles, nous savons.  Nous savons que pour avoir le droit de faire des études, il a fallu se battre, pour avoir le droit de voter, il a fallu se battre, pour bénéficier de la contraception, il a fallu se battre, pour avoir le droit d’avorter sans risquer sa vie, il a fallu se battre, pour pouvoir porter un pantalon, il a fallu se battre… Vous croyez que c’était il y a un siècle ? Oui, c’était le siècle dernier : 1965, 1968, 1975… il y a moins de cinquante ans !   Renseignez-vous et ne vous laissez pas endormir par les machos, les politiques, les démagogues qui vous promettent quelquefois des avantages, juste pour vous faire taire et vous voir rentrer à la maison.

Il y en a long à dire sur la condition féminine. Nous ne sommes guère solidaires les unes des autres, nous sommes souvent trop gentilles et trop soumises. Nous n’osons pas parler et pire que tout, nous avons honte de la bêtise et de la violence des hommes. S’il en allait autrement, il n’y aurait pas tant de femmes battues et tuées chaque année en France (167 mortes en 2007 et ça augmente chaque année).

Revenons à des événements plus gais, à l’espoir des années 60.

Allez voir ce film “We want sex equality” dès que possible. En attendant, regardez la bande-annonce. Le film est sorti le 9 mars à Paris et j’espère que nous n’allons pas attendre trop longtemps à la Réunion. J’espère surtout que les censeurs ne nous priveront pas de ce brulot et qu’il restera au moins deux semaines à l’affiche.

Bande annonce du film


Ce film raconte l’histoire véridique de la révolte de 187 ouvrières des usines Ford de Dagenham, banlieue Est de Londres. Moins payées que des ouvriers non qualifiés alors que leur travail exige de réelles compétences, ces femmes ont décidé de faire grève. Nous sommes en juin 1968. C’est une époque agitée en France aussi. En Angleterre,  cette grève est une première.

Les années 1960 sont une décennie marquée par l’émancipation de la femme en Europe : révolution ? Pas vraiment. Juste un peu plus d’indépendance : vélo, solex, travail…

J’éprouve de la nostalgie à me remémorer cette époque : la première voiture des parents, les Beatles et leurs cheveux longs, les mini-jupes, les collants “chair”, la machine à laver et le réfrigérateur dans presque tous les appartements et la  télévision noir et blanc, puis la couleur qui arrive vite… Le progrès devenait réalité à toute allure.

Aujourd’hui, c’est beaucoup moins gai.

Les filles, ohé, accrochons-nous à ce que nous avons gagné, ne lâchons rien et au contraire essayons de faire progresser ce monde qui vraiment ne tourne pas très bien entre les mains des hommes.

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