C’est dimanche, parlons travail !

Si pour  gagner deux fois plus,  il faut travailler deux fois plus, je ne vois pas où est le bénéfice.

Le travail c’est la santé ; rien faire c’est la conserver. Henri Salvador

Le propre du travail , c’est d’être forcé. Alain

Le travail d’équipe est essentiel. En cas d’erreur, ça permet d’accuser quelqu’un d’autre. Bernard Menez

Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue. Alphonse Allais

Au bout de quinze ans de chômage, on devrait avoir une retraite de chômeur ! Georges Wolinski

La réduction du temps de travail ? Pour les chômeurs, c’est déjà fait. Guy Bedos

Pour éviter la fatigue, les retraités manifestent entre la Place de l’Etoile et la place Charles De Gaulle. Laurent Ruquier

Je me suis aperçu que si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l’est pas moins… François Cavanna

Le boulot, y en a pas, faut le laisser à ceux qui aiment ça. Coluche

La retraite, qu’est-ce que c’est, sinon la permission d’aller rouiller. Janine Boissard

Les politiciens battent souvent en retraite mais ne la prennent jamais ! Yvan Audouard

J’ai trop d’énergie pour travailler. Marcel Achard

L’homme exploite l’homme et parfois c’est le contraire. Woody Allen

Le 13° travail d’Hercule ? Trouver un emploi. Roland Topor

L’ivresse du travail ? C’est vrai que ça soûle très vite. Jean Yanne

Puisqu’il faut cotiser plus longtemps et qu’on ne veut pas prendre notre retraite plus tard, il faudrait réformer les années en les passant de 12 à 15 mois ! Laurent Ruquier

Aujourd’hui, un homme commence à se sentir vieux quand ses enfants ont pris leur retraite. Philippe Bouvard

Le travail paie dans le futur. La paresse, elle, paie comptant. Jacques Dutronc

Le travail est bien une maladie puisqu’il y a une médecine du travail. Coluche

Travail : L’un des processus selon lequel A gagne des biens pour B. Ambrose Pierce

….

Déjeuner de travail : il est totalement stérile pour la simple raison que le bon usage veut qu’on ne parle pas la bouche pleine.

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Bonheur et démocratie

Si vous êtes sincère et honnête avec vous-même, il y a de nombreuses journées où vous devriez vous sentir heureux. Si vous êtes en bonne santé, que vous avez deux bras et deux jambes, vous êtes déjà un nanti. Si vous n’habitez ni en Libye, ni en Côte d’Ivoire, ni à Haïti, ni… ni… Si vous habitez un pays en paix, si vous pouvez encore manger à votre faim, si… si… Rajoutez ce que vous avez de plus pour être heureux, bien entendu, cela dépend de vos choix et de vos goûts : ce peut être un mari ou une femme ou un compagnon qui vous agrée ou pourquoi pas… votre solitude, des enfants, des amis (peu, juste des amis sincères), ou des centaines de relations, une maison, un don particulier, un passe-temps épanouissant, un chat, un chien, une voiture, un vélo ou  un cheval, alors là vous êtes un super nanti.

Que voulez-vous de plus ? De l’argent. Ah, c’est bien ça, alors… L’argent ne fait pas le bonheur  mais il y contribue, ajoutez-vous… Soit, c’est notre organisation sociale qui veut ça. Le modèle qu’on vous a insidieusement imposé. Toujours plus, toujours plus de tout et surtout plus de sous. Et si nous arrêtions avec ce système qui ne satisfait pas le plus grand nombre. Comment changer de modèle de fonctionnement ?

Il y a toujours eu des riches, des pauvres, des travailleurs et des fainéants, des surdoués et des idiots, des laids et des beaux, pourquoi vouloir être tous identiques ? Le bonheur pour tout le monde, d’accord. Il fait bon rêver mais il faut aussi faire un effort. Chacun le sien, il ne faut pas compter sur les autres, il faut avancer et faire avancer, ne pas attendre que tout arrive par miracle, mystère ou chance. Si l’on veut le bien de tous, il faut que chacun mette la main à la pâte, que nous partagions tout entre tous et ne pas se contenter de vouloir spolier celui qui a plus ou ceux qui ont le plus pour ne donner qu’à quelques-uns.  Et pensez-y, les riches se sont souvent autodétruits : leurs abus les condamnent. Souvenez-vous de la triste fin des rois, tsars, empereurs, et dictateurs de tous poils. Est-ce vraiment nécessaire de brûler, casser, tuer ?

Essayez de vous exprimer, de vous faire entendre, participez à la vie de la république, n’acceptez pas tout, en ronchonnant, sans agir. L’union fait la force. Une voie de la sagesse et de la non-violence doit exister. Trouvons-la ensemble. Il ne faut plus que des minorités décident pour nous. Notre problème, c’est d’être perdu dans la masse. Nous nous taisons car la parole a été monopolisée d’un côté par une « élite » de droite et de gauche, qui se croit tout permis, parce qu’un jour, elle a été élue, de l’autre côté par des braillards, qui eux aussi se croient tout permis, parce qu’ils se sentent forts en n’agissant qu’en bandes, qu’ils font peur et règnent par la terreur. Les premiers pour s’accrocher à leurs sièges sont prêts à toutes les compromissions, ils savent bien qu’ils ne côtoieront jamais la plèbe et peuvent être démagogues sans en subir les conséquences ; ils ne prennent jamais le métro, anonymes dans les couloirs, risquant leur vie dans un escalier, ne rentrent pas à pied dans des quartiers déserts que les bus n’osent plus traverser, ne mangent pas dans les fast-food empoisonneurs, ne mettent pas leurs enfants dans des écoles délabrées, ne vont pas dans les hypermarchés de banlieues acheter à prix fort des viandes réemballées plusieurs fois … Les autres savent qu’ils sont devenus des roitelets, des caïds, qu’ils disposent de domaines où la loi n’a plus vraiment cours, que personne ne les arrêtera, que même la police a peur et baisse les bras. Nous, pris entre les deux, nous voyons notre territoire se réduire, nos libertés aussi. Les premiers légifèrent ou proposent de légiférer. Les lois nouvelles ne contraignent plus que les bons citoyens. Les autres ne risquent rien, ils ne respectent rien.

Lisez la LOPPSI2 vous comprendrez qu’on nous musèle. Nous ne serons pas plus protégés mais nous serons plus “flicardés”.

Assez de démagogie ! Vive la démocratie ! Une république idéale  laïque avec des droits et des devoirs.

Confession en passant : je me fais plaisir chaque jour en écrivant un billet plus ou moins long. Je me retiens car je suis prête à en dire tellement plus, mais aurez-vous le temps , la patience ou l’envie de lire davantage ?

Quoi qu’il en soit, en venant écrire, je jette des coups d’œil sur d’autres sites et je me rends compte que je deviens une bloggeuse sérendipitante. Quoi ? Bloggeuse, ben oui, j’écris sur mon blog. Ah, sérendipitante vous gêne ? La sérendipité vous ne connaissez pas ? Je vous taquine. J’aime tellement les mots que dès que j’en tiens un original, j’essaie de m’en servir. Oui, ça existe la sérendipité. Je l’ai d’abord découvert en anglais : serendipity ; j’ai trouvé le mot “joli”. C’était il y a deux ans à … Las Vegas.  Je suis sûre que vous vous en moquez. Moi je ne l’avais ni vu ni entendu ; jamais. Mes grands enfants, eux, oui. Quand l’élève dépasse le maître…

La sérendipité est “l’art de trouver la bonne information par hasard”. Merci internet de satisfaire ma curiosité sans cesse affamée. Attention, il faut toujours savoir “trier le bon grain de l’ivraie”, il y a des rumeurs et des erreurs sur le net.

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C’est quoi le bonheur ?

Il est tard et c’est l’heure de dormir mais j’avais envie d’écrire quelques mots.

Les idées se troublent, se mélangent, les airs et les paroles de chansons aussi. Dominent Cali “c’est quand le bonheur”, Sensemillia “tout le bonheur du monde”… Je ferai bien d’aller me coucher. Je pense au “bonheur”, ce bonheur recherché par tous ne prend pas la même “forme” pour chacun de nous.

Au début d’une année, quand les journalistes s’en donnent à coeur  joie avec leurs micro-trottoirs “Vous souhaitez quoi pour cette année qui commence ?” Je suis effarée par les réponses. Les souhaits “du fric, du fric, du fric”. C’est impensable de n’avoir plus que ce mot à la bouche. La santé me semble quand même l’essentiel. Si l’argent contribue au bonheur, il est loin de le faire à lui tout seul. Comment en est-on arrivé là ? Dans cette société, il n’y a plus que le fric, le commerce, le paraître, des besoins ou plutôt des envies dont la satisfaction doit être immédiate. Qui est encore capable de rêver, de créer juste pour le plaisir ? Je sais qu’il y a toujours des artistes, des idéalistes, des optimistes, des utopistes, mais ils ne sont pas légions et encore moins majorité.

Mais ma question initiale était “c’est quoi le bonheur ?” Comment définir ce concept au mieux ?

“Etat essentiellement moral atteint par un individu lorsqu’il a obtenu tout ce qui lui paraît bon, qu’il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir ses diverses aspirations, trouver l’équilibre dans l’épanouissement harmonieux de sa personnalité”. Je trouve cette définition assez satisfaisante pour commencer, toutefois le bonheur peut être plus simple : petits détails du jour à saisir au vol., successions de petits bonheurs, de petits plaisirs.

Les textes sur le sujet ne manquent pas. En voilà un d’ André Gide, Les nourritures terrestres.

“Il y a sur terre de telles immensités de misère, de détresse, de gêne et d’horreur, que l’homme heureux n’y peut songer sans prendre honte de son bonheur. Et pourtant ne peut rien pour le bonheur d’autrui celui qui ne sait être heureux lui-même. Je sens en moi l’impérieuse obligation d’être heureux. Mais tout bonheur me paraît haïssable qui ne s’obtient qu’aux dépens d’autrui et par des possessions dont on le prive.”

Ce texte donne à réfléchir sur notre monde à deux vitesses : haïssable le bonheur qui “ne s’obtient qu’aux dépens d’autrui et par des possessions dont on le prive”…

A plus tard. Je vais dormir.

Un petit bonheur : de la couleur.

Compotier réalisé de mes mains à l’atelier de Saint Gilles

Compotier en terre cuite

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