Buenos Aires (3)

Aujourd’hui, un petit tour dans la Recoleta qui est sans doute le quartier le plus riche de Buenos Aires, on y trouve de belles maisons familiales, des ambassades et des hôtels de luxe. C’est un quartier résidentiel intéressant sur le plan historique et architectural  : monuments, musées prestigieux tel le Museo de Bellas Artes, étonnantes statues à l’air libre, places majestueuses et espaces verts sont à voir dans ce quartier que l’on apparente souvent à Paris à cause de l’architecture de style français, en particulier sur l’illustre Avenida Alvear. Continuer la lecture

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Macri, maire de B.A.

Aujourd’hui mon billet est un peu moins touristique mais je ne pouvais pas passer sous silence, la réalité de la ville et du pays.

Buenos Aires dispose de son propre gouvernement, comme tous les districts fédéraux d’Argentine. Le pouvoir exécutif de la ville est composé du chef du gouvernement, élu par les habitants de la ville pour un mandat de quatre ans. « Chef de gouvernement » est le titre officiel correspondant au Maire. Continuer la lecture

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Buenos Aires (2)

Ville-port, capitale fédérale de l’Argentine, plaque tournante du commerce et de l’administration, le grand Buenos Aires s’étend sur 70 kilomètres le long du Rio de la Plata et s’enfonce sur 30 kilomètres dans les terres mais le cœur de ville ne représente que 6% de cette zone. La ville est une incroyable mosaïque humaine où se côtoient des immigrants européens espagnols et surtout italiens ce qui a fait évoluer la langue parlée dans le pays (on dit que « l’argentin est un italien qui parle espagnol ») et la cuisine où les pâtes et pizzas sont à l’honneur. Continuer la lecture

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Buenos Aires

Le premier nom donné à la ville était «Santísima Trinidad y Puerto de Nuestra Señora del Buen Ayre » (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame-du-Bon-Vent), il devint « Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre » et a progressivement évolué jusqu’à devenir aujourd’hui Buenos Aires. Notre-Dame-du-Bon-Vent fait référence à la Vierge de Cagliari en Sardaigne, protectrice des navigateurs : la Vierge de la Bonaria qui fut traduit en buen aire. Continuer la lecture

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Maté

Pour un Uruguayen ou un Argentin, et même pour tous les habitants d’Amérique du Sud, préparer un bon maté selon la méthode traditionnelle est tout un art. C’est à la fois comme le thé des Chinois, des Japonais ou des Britanniques ou encore le café des Turcs ou même des Italiens.

En ce qui concerne le maté, je suis allée prendre ma leçon en Uruguay. Il faut ce qu’il faut… et il faut surtout le produit et le matériel. Continuer la lecture

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Aachen

Aachen... J’avais déjà vu ce nom là sur la route de la Finlande fin juillet. Cette semaine alors que je cherchais Aix-la-Chapelle sur une carte pour aller y faire une escapade, j’ai eu une illumination : Aix-la-Chapelle et Aachen sont une seule et même ville. Je suis contente de ma découverte au point de vous la faire partager. Mais peut-être le saviez-vous ? Moi, j’apprends tous les jours. (J’oublie aussi sans doute, ce qui fait que les découvertes sont incessantes.) Continuer la lecture

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Les marchés de Noël

Je vous ai promis hier un peu d’histoire des marchés de Noël, voilà c’est parti, je vous raconte le peu que je sais. Depuis quelques décennies, les marchés de Noël se multiplient en France car ils rapportent de l’argent aux commerçants certes, mais aussi aux communes et à l’état. Les marchés de Noël sont des opérations commerciales et le côté religieux de la date est oublié ; dans notre monde de moins en moins chrétien la célébration de la naissance de Jésus est abandonnée peu à peu. Continuer la lecture

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Ligne Sigfried

Connaissez-vous la chanson “On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried” (We’re Going to Hang out the Washing on the Siegfried Line)  ? C’est une chanson irlandaise chantée pendant la Seconde Guerre Mondiale en Europe, en 1939 et reprise par les soldats français. Il a fallu attendre le milieu des années quarante pour que la chose se fasse. Moi, par hasard, hier, j’ai vu la ligne Siegfried. Continuer la lecture

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La grande bouffe

Non je ne parlerai pas de ce film tragico-burlesque de Marco Ferreri, une farce funèbre, “grandiose” qui fit scandale au moment de sa sortie en 1973 mais de cette abondance de nourriture sur les marchés de Noël. Je ne sais pas comment ça se passe en France métropolitaine, je ne connais pas, je suis tout juste passée à Toulouse il y a deux ou trois ans mais c’était bien différent. Quant à La Réunion, ça n’a rien à voir, on picore, on chipote, oui, d’accord on boit aussi. Il faudra qu’un jour j’aille à Strasbourg ou ailleurs, là où les marchés de Noël sont traditionnels. Continuer la lecture

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