Buenos Aires

Le premier nom donné à la ville était «Santísima Trinidad y Puerto de Nuestra Señora del Buen Ayre » (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame-du-Bon-Vent), il devint « Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre » et a progressivement évolué jusqu’à devenir aujourd’hui Buenos Aires. Notre-Dame-du-Bon-Vent fait référence à la Vierge de Cagliari en Sardaigne, protectrice des navigateurs : la Vierge de la Bonaria qui fut traduit en buen aire.

Je ne sais ce qu’il en est pour vous mais moi quand j’entends Buenos Aires, je pense au tango et à Carlos Gardel tout comme quand on évoque Rio, je pense à la samba. Or, Buenos Aires est non seulement la ville du tango mais c’est aussi la capitale fédérale de l’Argentine, une ville immense et grand port fréquenté aujourd’hui par de nombreux bateaux de croisière.

Buenos Aires est la capitale et la ville la plus importante de l’Argentine. Ses habitants sont appelés « Portègnes » (porteños en espagnol, « les habitants du port ») ou « Buenos-Airiens», mais ce nom est aussi donné aux habitants de la province de Buenos Aires dont ne fait pas partie la capitale fédérale.argentine-provinces

Je reviens donc à la ville de Buenos Aires où j’ai débarqué de l’avion (je ne raconte pas cette fois le vol sur Iberia mais je pense que je le ferai un jour). Quand on quitte l’aéroport (aéroport international “Ministro Pistarini” d’Ezeiza situé à 22 km au sud de la ville), on voit d’abord des voitures, des stations-services et des guichets de péages (parkings, autoroutes),

on traverse des zones d’abord bien vertes

puis la ville commence, les constructions et la circulation se densifient, le récent côtoyant le plus sommaire, et toujours des péages comme dans tous les pays “pas très riches” (on voit la différence en Europe entre l’Europe du Sud dont la France fait partie et le Nord qui commence en Allemagne où les péages n’existent pas. Corruption des gouvernements sans doute.)

On roule bien quarante minutes avant d’arriver au centre ville et là, ça change : les bâtiments sont plus anciens, certains pompeux, d’autres plus modestes.

On se rend bien compte que la ville est vaste et peuplée et on apprend alors que la métropole compte 3,5 millions d’habitants auxquels il faut rajouter ceux des dix-neuf banlieues collées à la ville soit 7 millions de personnes supplémentaires. La mégalopole compte environ 14,5 millions d’habitants en ce début 2017.

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Selon les quartiers, les constructions sont plus ou moins belles ou délabrées,

la misère étant cachée par la couleur comme dans le quartier de la Boca.

Je vous montrerai La Boca plus en détails dans un prochain billet et je reviens à Buenos Aires en général.

La ville est située sur la rive ouest du fleuve Río de la Plata au niveau de l’embouchure avec l’océan Atlantique au “centre-est” du pays. L’Uruguay est tout proche, sur l’autre rive du Río de la Plata. Buenos Aires est le port le plus important du pays ainsi que le centre politique et économique du pays. C’est aussi un centre artistique important de la culture occidentale avec de nombreux musées, théâtres, bibliothèques et galeries d’art.

La région était initialement parcourue par divers ruisseaux et lagunes, lesquels furent comblés, asséchés ou canalisés. En 1919 il fut décidé d’enterrer les canaux jusqu’alors à ciel ouvert, les travaux commencèrent en 1927 pour s’achever entre 1938 pour certains canaux et même 1954 pour le Maldonado.

La quasi-totalité de la ville s’est construite sur la pampa, à l’exception de quelques zones telles que la réserve écologique de Buenos Aires, le complexe sportif du Club Atletico Boca Juniors ou encore de Puerto Madero, qui se sont développées sur des espaces artificiellement aménagés de la rive du Río de la Plata.

La plupart des rues de la ville se croisent à angle droit, respectant l’ancien plan de l’urbanisme espagnol qu’on retrouve dans de nombreuses villes du continent américain. Des immeubles modernes ont remplacé les vieilles maisons à un seul étage de la période coloniale comme dans le quartier de l’évêché, celui dans lequel vivait le Pape François.

Voilà la façade du bâtiment dans lequel se trouvait son très modeste appartement.

À bientôt pour la suite de la promenade.

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2 réflexions sur « Buenos Aires »

  1. et bien, heureusement que le nom de la ville s’ est raccourci !
    Je sais que la ville avait connu de nombreuses invasions, et que c’ est après la guerre des malouines que la démocratie s’ est installée.
    On n’ est pas loin de l’ aéroport et je ne m’ était pas rendu compte qu’ il y avait un port .
    J’ ignorais aussi qu’ il y avait tant de péages, une escroquerie comme on a pu le voir en France !
    J’ en apprends avec toi, et te remercie pour toutes ces photos, montrant qu’ il reste aussi des quartiers pauvres !
    Passe une bonne soirée Françoise
    Bisous

  2. Merci pour cette super présentation !
    Je sens que je vais me régaler, sur tes pas, à visiter ce pays.
    J’aime bien, si je peux dire, la misère cachée sous des couleurs chatoyantes.
    Ah, les péages, aussi, tout un poème …
    Bon mardi … et des bisoux, françoise

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