Discuter à bâtons rompus

Dans mon antépénultième article, j’évoquais une discussion à bâtons rompus et à partir de ces mots (bâtons rompus), les questions se sont succédées. J’en ai sans cesse et beaucoup trop de ces interrogations (inutiles ?), c’est sans doute ce qui me fait passer rapidement du coq à l’âne ou m’oblige faire des digressions constantes d’autant que je veux éviter les ambiguÏtés. Tiens, cet article-là a été apprécié au point que je l’ai retrouvé dans un cours d’apprentissage du français à l’Université du Texas. Je me suis sentie fière de voir ce texte utilisé de cette manière, décortiqué par une enseignante.- Continuer la lecture

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Rien ne sert…

“Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. Avouez que vous vous attendiez à lire une fable de La Fontaine. Non, ce n’est pas de ce fabuliste dont je vais vous parler, pas plus que de Bigard ou de Coluche (“Rien ne sert de courir, non ça sert à rien“), ni même d’Archimède (pas celui d'”Eureka”, l’autre celui qui chante).  Continuer la lecture

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Bonace

Mon coeur outré d’ennuis n’ose rien espérer.
Un orage si prompt qui trouble une  bonace
D’un naufrage certain nous porte la menace :
Je n’en saurais douter, je péris dans le port.

(Pierre Corneille, Le Cid)

Connaissez-vous la bonace ? La bonasse ?

Et la bonasse en bonace ? Continuer la lecture

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Canicule

Il y a quelques mois, en discutant avec une connaissance, comme ça, à bâtons rompus, la conversation tomba sur la météo. Mon interlocuteur me dit qu’une fois de plus, l’été serait pourri. Je ne sais pourquoi j’insistais sur le fait que ce serait plutôt la canicule. Il m’a regardé en rigolant. Sans vouloir remplacer Madame Soleil, ces jours derniers me donnent raison. Continuer la lecture

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