Devoir de mémoire

Depuis plusieurs années, le « devoir de mémoire » est invoqué de façon récurrente et insistante. Cette injonction exprime sans doute l’inquiétude légitime de voir la mémoire effacée et remplacée par l’oubli. Les associations d’anciens combattants, de résistants, de déportés (dont les rangs s’éclaircissent de plus en plus), ainsi que les minorités persécutées, victimes civiles des deux guerres mondiales, de la guerre d’Algérie, et plus récemment les descendants des esclaves noirs, entendent faire reconnaître et transmettre des mémoires douloureuses, tous soucieux de préserver leur spécificité. Mais est-ce ainsi qu’on préserve l’unité d’un pays ? À force de mettre en avant les spécificités, on va briser ce qui fit l’union de notre Nation française et en revenir au clanisme, au tribalisme, chacun défendant son « petit bout de gras ». Continuer la lecture

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