Tout passe… vite.

Il y a déjà plus de trois ans, j’ai écrit un billet sur le côté éphémère d’un grand nombre de choses. L’éphémère, un sujet de réflexion mais un phénomène de société de plus en plus inquiétant. Nous savions que “tout passe, tout casse, tout lasse” grâce à un vieux proverbe, avons-nous conscience que le processus s’accélère ?

Les nouvelles technologies ont développé la “culture de l’instantané”. Sur l’écran de notre ordinateur, nous “naviguons” d’un site à l’autre, d’un onglet à l’autre, nous papillonnons. Les jeunes, nés après 1980, sont plus “volatiles”, mobiles… Instables ?

Je ne parlerai pas de Facebook où les nouvelles des uns et des autres se succèdent à grande vitesse car j’avoue que je ne comprends pas ce besoin d’exposer ses photos, ses états d’âme, ses projets sur un mur. Est-ce pour montrer que l’on est vivant, qu’on a des amis, des centaines d’amis, qu’on est occupé ?

Et si c’était de notre faute ? Nous avons rêvé… Tout serait plus facile pour nos enfants. La réalité est autre.

Reconnaissez que le monde qui s’offre aux plus jeunes est curieux. Les riches et les pauvres, ça a toujours été mais aujourd’hui la société actuelle interdit aux jeunes de s’établir. Comment faire des projets à long terme quand on n’a pas un emploi stable ? Comment vivre décemment avec un salaire minable ? Qu’espérer quand on nous rabâche les mêmes horreurs : guerres,  épidémies, catastrophes, pollution, réchauffement climatique…

Internet est encore un moyen de rêver, de s’évader.

Cependant, dans ce monde virtuel, se cachent de drôles d’individus qui nous épient et qui recrutent… Ils recrutent qui, quoi ? Des jeunes surtout. Des collaborateurs, des employés, des mannequins, des modèles, des artistes, des victimes, des soldats pour la guerre sainte… Nos jeunes dont certains n’attendent plus rien, même plus l’argent, sont des proies faciles à convaincre. Ils attendent le bonheur et certains n’ont plus que l’espoir d’un au-delà meilleur, tout simplement.

J’ai peur pour eux et pour nous.

Oui, aujourd’hui j’ai le blues… Je sais pourquoi. C’est comme ça.

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Une réflexion sur « Tout passe… vite. »

  1. C’ est bien pour ça qu’ aujourd’ hui, quand une naissance dans la famille nous réjouit, nous ressentons en même temps une grande crainte pour son avenir.
    Dans un monde de plus en plus peuplé, mais où les robots remplacent de plus en plus l’ humain, on se trouve devant le noeud Gordien, avec l’ épée de Damoclès en plus !
    IL me semble qu’ il faut revoir la société !

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