Réflexions

Dans un pays démocratique, chacun est libre de penser et de parler comme bon lui semble et c’est tant mieux. Tout un chacun peut faire des bêtises, se tromper mais il est de notre devoir de relever les erreurs et de les faire remarquer à leur auteur, le plus aimablement possible. Si besoin est, dans une société organisée, il faut faire appliquer la loi et, éventuellement, faire appel aux forces de l’ordre. Encore faut-il que la loi et les forces de l’ordre soient respectées !

Aujourd’hui tout va de travers. La loi n’est pas respectée même par ceux qui en sont les détenteurs, il suffit de se souvenir de toutes les affaires qui ternissent les élus et surtout les ministres. Si une erreur est pardonnable, la récidive ne l’est plus.

  “Quand vous répétez une erreur, ce n’en est plus une: c’est une décision.” – Paulo Coelho

Ne nous leurrons pas, certaines erreurs sont délibérées. Elles peuvent être si tentantes. Il nous arrive, tous, d’en commettre à un moment ou à un autre mais quand on est doté d’un minimum d’intelligence, on ne les répète pas. Retenez bien ces quelques conseils d’une vieille prof qui ne peut s’empêcher de semer des bribes de connaissances et quelques idées dont chacun fait ce qu’il veut. Je l’ai déjà dit, ma vocation était là, elle reste : je suis une semeuse, pousse ce qui pourra à défaut de ce qui devrait.

Nous ne cessons jamais d’apprendre et nous devons tirer des enseignements de nos erreurs comme de nos succès. Nous devons nous corriger pour nous améliorer. Retenez bien qu’il faut :

  • ne jouer pas un personnage : personne n’aime les hypocrites, jouer un personnage, c’est prendre le risque d’être un jour démasqué et au final, ça ne donne pas de bons résultats : tout le monde finit par voir clair dans un jeu. Les tricheurs, quand on les accuse de fausseté, s’emmêlent les pinceaux.
  • ne pas agir en dictateur égoïste favorisant ses projets et intérêts personnels, surtout quand on parle de buts communs et de participation.
  • n’essayer pas de plaire à tout le monde,  c’est impossible de faire plaisir, en agissant ainsi on ne fait plaisir à personne. Il faut avoir le courage de parler franchement, d’expliquer, puis de trancher afin de prendre les décisions qui semblent justifiées pour le véritable intérêt commun.
  • ne pas pécher par excès de facilité : à un moment ou un autre, tout le monde a triché, mais les gens intelligents comprennent bien que, si la chance peut parfois leur sourire, rien ne remplace le vrai travail, l’assiduité et la sincérité , la franchise.
  • ne pas jouer les victimes : les bénéfices qu’on peut tirer de ses propres lamentations s’évanouiront dès que les gens verront clair dans le jeu. Jouer les victimes implique de renoncer à une partie de son pouvoir.
  • ne pas placer sa confiance dans une personne ou une chose trop belle pour être vraie : certains individus sont si enjôleurs et confiants en eux qu’on peut être tenté de croire tout ce qu’ils disent mais la naïveté des uns et le manque de sérieux des autres peuvent provoquer des catastrophes.
  • ne pas s’entourer de gens moins intelligents que soi, trop dociles : pour avancer et progresser, il faut discuter et maintenir la flamme créative d’un groupe.
  • prendre soin de poser les bonnes questions avant de se lancer dans une affaire,
  • toujours donner des réponses sincères et surtout claires. Enfumer pique les yeux et finit par faire pleurer aussi celui qui enfume.
  • avouer son ignorance sur un sujet, c’est demander de l’aide que les autres sont souvent prêts à accorder. Partage, échange, bonté, unité. Diviser pour mieux régner est une mauvaise idée.
  • faire sans cesse la même erreur en espérant un résultat différent. Je ne peux m’empêcher aux Shadoks. En adoptant la même stratégie, on obtient les mêmes résultats, il faut changer même si la “réforme” est pénible.
  • savoir limiter ses dépenses : il faut avoir un budget et s’y tenir, il faut prendre des décisions réfléchies relatives aux besoins et aux désirs. Quand on sait combien on dépense et pour quoi, les bons choix deviennent clairs. Il ne faut jamais dilapider un capital en dépenses d’agrément.
  • faire preuve de discipline : respecter les autres, les horaires,  les objectifs clairement fixés, c’est la base de tout travail de qualité.
  • ne jamais perdre de vue les vrais enjeux :  il faut se fixer un objectif soigneusement calculé.
  • ne pas essayer pas de transformer une personne : les gens ne changent que s’ils ont la volonté et les moyens de le faire. Une vieille bourrique ne deviendra pas un cheval de course, un serpent restera un hypocrite, il faut savoir s’entourer de gens de préférence plus intelligents que soi quand on veut progresser.

Les gens intelligents ne font cette dernière erreur (essayer de faire changer l’autre) qu’une seule fois. Ils comprennent en général rapidement, pourvu qu’ils soient un peu psychologues, qu’ils ne pourront jamais changer qu’eux-mêmes et que pour bâtir quelque chose de juste, de vrai, de bon, il faut de s’entourer de personnes authentiques, positives et éviter tous les individus qui les tirent vers le bas.  Ils se souviennent que Satan est tombé du ciel par orgueil : Il voulait être Dieu et pas son serviteur.

Les élus sont au service du peuple et ne devraient travailler que pour lui et non pour leurs intérêts privés et ceux de leur(s) famille(s) et amis.

Share

2 réflexions sur « Réflexions »

  1. il n’y a qu’un anachorète qui pourrait suivre tes recommandations, parce que dans le monde où nous vivons, nous serions très vite mis de côté comme farfelu !
    N’oublie pas que nos ministres sont des sycophantes opportunistes, qui n’ont aucun scrupule à employer les forces de l’ordre, pour récolter l’argent des milliers de procès donnés aux français solvables et sans défense, et de fermer les yeux sur des black-blocs qui leur servent de tampon !
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

  2. excellentes idées Françoise, mais pour les imposer, il faudra etre patients ! ou tres persuasifs ! au vue de la situation actuelle, et de l’attitude des élus, il y en a surement de bons, mais ils sont perdus dans la masse, la proportionnelle n’etant pas respectée ! serions nous en dictature ? amitiés et bises

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *