Pénurie(s)

Une pénurie est un manque (total ou presque total) de quelque chose de nécessaire. Ce mot est synonyme de carence, insuffisance, rareté, défaut… Son antonyme est abondance. Nous ne sommes pas dans une société d’abondance contrairement à ce que l’on veut nous faire croire. Notre société souffre de pénurie dans de nombreux domaines : manque de justice, d’amour, etc. Bien sûr il ne s’agit pas de manques de biens matériels et vitaux (encore que…) dans les pays dits développés mais le manque, les pénuries existent bel et bien, nous ne les voyons pas forcément.

Ce concept de “société d’abondance” est peu défini mais il se rapporte à une société où la rareté économique aurait disparu or, aujourd’hui, il n’en est rien : nous sommes – pour la plupart – dans une société de consommation, dans laquelle des masses d’individus, de plus en plus larges, ont accès aux biens et aux services dont la production augmente sans cesse. Serait-ce une étape vers la société d’abondance ? J’en doute. Dans une société d’abondance la satisfaction des besoins de chacun de ses membres serait complète or dans combien de temps n’y aura-t-il plus de pénurie d’eau, de carburant, de charbon, de produits alimentaires, de sucre … ? 

Avez-vos pris conscience qu’en 2020, en France, les pénuries de médicaments sont de plus en plus fréquentes ? Organisées ? Accidentelles ? Permanentes ?

Les pénuries de vaccins ou de médicaments sont une réalité en France en 2020. Elles ont fait leur apparition depuis plusieurs années et ne font qu’augmenter. Les causes sont nombreuses et complexes mais surtout, elles peuvent occasionner des conséquences graves pour les personnes malades qui en sont victimes. Le contexte actuel de la Covid-19 a amplifié le problème ; il devient urgent de trouver des solutions concrètes et durables.

La situation est d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur, pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients, médicaments anti-cancer en particulier mais aussi BCG par exemple. Il y avait 405 pénuries en 2016 et trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures ont déjà été constatées (le calcul est simple : SIX fois plus en quatre ans.) Tu parles de progrès. 

Les pénuries ne touchent que rarement les molécules récentes les plus onéreuses. Les médicaments signalés en rupture de stock ou en tension d’approvisionnement, ces médicaments indisponibles sont surtout des produits anciens (75% sont commercialisés depuis plus de 20 ans) et peu coûteux (les trois quarts coûtant moins de 25 euros). Quelle est donc la priorité : 

  • soigner la population
  • enrichir les laboratoires et la filière ?

Les pouvoirs publics sont complices de la situation puisque, en France, en 2019, deux sanctions seulement ont été prononcées par l’ANSM pour rupture de stock contre des laboratoires.

Pourquoi donc sommes-nous traités avec si peu d’égards ? Pouvons-nous croire en une société juste ? Quand donc les privilèges disparaitront-ils ? 

Le pire c’est que l’on veut nous faire croire que tout va bien et que nous sommes bien pris en charge. OUVRONS LES YEUX !

  • Rupture de stock sur le vaccin anti-grippe (personnellement je ne me fais pas vacciner, je laisse ce “plaisir” à d’autres, j’ai même jeté le document “vaccination prioritaire plus de 65 ans”).
  • Manque de masques, de gel hydroalcoolique…

J’avais évoqué le problème des vaccins-enfants il y a déjà une bonne dizaine d’années en insistant sur l’incurie du ministère de la santé, sans compter la gestion dans les DOM de la dengue, du  chikungunya (le chik, pas chic) qui ne nous a pas fait rire à Réunion en 2005 ( près de 40 % de la population ont été touchés : pas moi !) avec des réponses inimaginables et scandaleuses du Ministère sur lesquelles je ne préfère pas revenir tant c’était méprisant, inique et criminel (n’ayons pas peur des mots) pour la population.

 

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2 réflexions sur « Pénurie(s) »

  1. Le coupable, on le connait, c’ est le fric, et bien sur ceux qui n’ont que lui en tête !
    Ils misent sur une société de consommation, et sur le fait que nous serons 10 milliards dans peu de temps !
    Alors on joue sur l’ obsolescence, sur les pubs, on crée des carences pour vendre plus cher d’ autres produits, en ce qui concerne les laboratoires !
    je suis même sur qu’en prévoyant la fin de certains produits, comme le cobalt, le pétrole, le gaz, et pour échapper à la surpopulation, on mise sur d’ autres planètes !
    Mais au final c’ est peut être saint Jean et son apocalypse qui mettra tout le monde d’accord
    Bonne journée Françoise
    Bisous

  2. bonjour chere Françoise, non nous ne sommes pas en pénurie de denrées alimentaires, mais certains peinent a y acceder, par manque de moyens les restos du coeur, les secours Populaire, catholique etc.. sont débordés, de plus en plus de pauvres. mais tu as raison d e le signaler, à coté de ça il y a des pénuries fabriqués artificiellement, les médicaments par exemple, le vaccin contre la grippe en est un exemple, depuis plus de vingt ans je me fais vacciner, je n’ai jamais connu de pénurie, cette année j’ai eu de la chance, ma pharmacie en avait et m’a vacciné sur le champ, c’est mon choix ! mais nous sommes en pénurie, et pour quantité de médicaments c’est le cas, en particulier ceux indispensables pour les unités de reanimation… les labos jouent sur du velours avec la situation actuelle, et ils nous preparent certainement le meme coup fourré pour le fameux futur vaccin anti covid ! eh oui le fric est toujours là au premier plan , bonne journee chere Françoise bisous

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