C’est dimanche (169)

Rire de quoi ou de qui aujourd’hui ? Pourquoi pas de folie avec des histoires de psychiatres ? C’est un métier à la mode, nécessaire sans doute, bien payé c’est certain. Une question : les psychiatres sont-ils tous bien sensés ? Sont-ils normaux ? Encore faudrait-il prendre soin de définir la norme. Bon, pas de réflexion intense, juste des sourires le dimanche.

Vous souvenez-vous de ces mots de Coluche ? Je cite à peu près.

“Mon psychiatre est un homme bien. Les psychiatres sont très efficaces. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse toujours au lit, mais j’en suis fier !

Mon psychiatre, pour quinze mille francs, il m’a débarrassé de ce que j’avais : quinze mille francs.”

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Un monsieur affirmait qu’on est toujours influencé par son enfance. Il disait : “Moi, par exemple, j’ai grandi dans l’usine où mon père fabriquait des divans…”

– “Et, l’heure venue, vous avez, tout naturellement, succédé à votre père, à la tête de cet établissement ?”

– “Non. Je suis devenu psychiatre.”

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Les psychiatres sont des médecins spécialisés, ils font donc de très très longues études et grâce à leurs professeurs, ils sont à bonne école. Ainsi, un jour, un professeur de psychologie commença son cours : “Aujourd’hui, nous allons étudier les différents stades de la colère”.

Il fit apporter un téléphone dans la salle de cours, composa un numéro au hasard et dit : “Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s’il vous plaît ?”

– “Vous faites erreur, il n’y a pas de Jacques à ce numéro.”

Il se tourna alors vers les étudiants et dit : “Vous venez d’assister à la phase de mise en place du problème, de l’exemple.” Il recommence et la dame, un peu agacée, répond : “Je vous ai déjà dit qu’il n’y avait pas de Jacques ici !”

Il réitère une bonne douzaine de fois, raccroche après s’être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique ; il s’adresse à son auditoire : “Voilà enfin le niveau ultime de la colère”.

Là-dessus, un étudiant lève la main et dit : “Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur, je vais vous en fournir la preuve illico.” et pour confirmer ses dires, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :

“Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi ?”

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D’autres histoires de psy pour terminer :

Visitant un asile d’aliénés sous la conduite du directeur, une dame se trouve face-à-face avec un homme, agité de tics. Elle le questionne avec douceur : “Dites-moi, mon ami, êtes-vous bien, ici ? Vous ne vous ennuyez pas trop ? La nourriture est bonne ?”

Au bout d’un moment, le directeur se met à rire.

– “Savez-vous”, dit-il, “qui vous venez d’interroger ? Ce n’est pas un fou, c’est notre directeur-adjoint.”

– “Eh bien, dit la dame, je vous jure qu’à l’avenir je ne me laisserai plus jamais prendre aux apparences.”

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Un type déprimé rend visite à un psychiatre.

– “Docteur, c’est terrible, toutes les nuits, au fond de ma chambre, je vois un crocodile !”

– “Ce n’est rien ! dit le psychiatre. Prenez deux de ces cachets tous les soirs et vous verrez, ça passera très vite ! “

Mais huit jours plus tard, le patient revient :

– “Docteur, faites quelque chose, maintenant je vois le crocodile au pied de mon lit !”

– ” Avalez quatre cachets, c’est radical !”

Huit jours après :

– “Docteur, voilà que le crocodile est chaque nuit dans mon lit, maintenant !”

– “Eh bien, prenez dix cachets !”

Puis il n’entend plus parler de son malade. Deux mois plus tard, par curiosité professionnelle, il téléphone au domicile de l’homme et demande à lui parler.

– “Comment ? Docteur, vous ne savez donc pas ? Il est mort le mois dernier, dans sa chambre, mangé par un crocodile.

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Un célèbre psychanalyste prend sa retraite ; il est interrogé par des journalistes lors de son cocktail de retraite.

L’un des journalistes lui demande : “Vous avez reçu les confidences les plus intimes de femmes de tous âges appartenant aux milieux les plus divers. Avaient-elles un point commun ?”

– “Oui, toutes trouvaient de dimensions ridiculement petites…”

– “Le sexe de leur mari ?”

– “Non. La penderie où elles rangent leurs vêtements.”

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– “Qu’est-ce que nous avons, aujourd’hui ?” demande le directeur d’un hôpital psychiatrique, à son assistante.

– “Trois alcooliques au dernier degré, cinq camés, un pédophile et une nymphomane.”

– “Bon d’accord, ça, c’est le personnel. Moi, je parlais des patients.”

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Sur le divan du psychanalyste, un chef d’entreprise se confie:

– “Presque toutes les nuits, je fais le même cauchemar : je suis une vache laitière et un inspecteur du fisc, aux mains glacées, s’approche de moi en ricanant.”

Je me demande si d’autres que des chefs d’entreprise ne font pas ce même cauchemar depuis quelques mois et encore plus depuis quelques semaines.

*****

J’espère vous avoir fait sourire. Je m’attaquerai aux fous dimanche prochain.

Bon dimanche et à lundi.

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Une réflexion sur « C’est dimanche (169) »

  1. oh oui, tu m’ as fait sourire !
    on en parle beaucoup des psy ces temps ci, je me demande comment on faisait avant sans eux au moindre accident !
    Passe une bonne journée Françoise
    Bisous

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