C’est dimanche (106)

La liberté d’aller et venir est la première liberté, la liberté d’expression est un plus qui connait bien des limites : sont interdits les propos incitant à la haine raciale, nationale ou religieuse et relevant de l’appel au meurtre. Aux USA, une loi anti paparazzi est entrée en vigueur en Californie le 1er janvier 2010. En France, les tribunaux déjà bien encombrés sont chargés de se prononcer et d’interdire un spectacle d’humoriste douteux. Cependant il me semble qu’interdire serait une atteinte à la liberté d’expression et serait de toute façon inefficace car le public de Dieudonné se régale sur Internet, ses vidéos sont regardées par des millions de personnes qu’on ne peut déconnecter de force à moins de fonctionner comme la Chine. Serait-on encore en démocratie ? Dieudonné n’est guère défendable, il n’est plus humoriste, il semble plutôt chef de bande. Dieudonné, la justice, les tribunaux, mieux vaut en rire ! C’est dimanche.

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Utiliser les circonstances atténuantes : un type condamné pour avoir tué son père et sa mère. “Qu’avez-vous à dire pour votre défense?”

– “Vous n’allez pas condamner un pauvre orphelin, non ?”

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Incompréhension entre deux mondes. Au tribunal, un homme passe en jugement pour avoir volé plusieurs manteaux, la nuit, dans un magasin. Au premier rang des bancs du public, une femme pleure à chaudes larmes. Le président dit avec sévérité à l’accusé :

– “Regardez dans quel état se trouve votre pauvre maman. Vous auriez pu penser à elle !”

– “Je sais… Mais y avait pas sa taille.”

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Bonne volonté. Deux dealers sont arrêtés et passent devant le juge. Comme c’est leur première arrestation, le juge leur propose un marché : s’ils réussissent à faire cesser la  consommation de drogue à un grand nombre de personnes, ils n’iront pas en prison.

Une semaine plus tard le juge demande au premier inculpé :
– “Alors, combien de personnes ?”
– “J’ai réussi à faire arrêter environ quinze personnes.”
– “C’est très bien et quelle a été votre méthode ?”
– “J’ai utilisé la méthode des deux cercles, j’ai dessiné un très gros cercle, puis un tout petit et j’ai dit en montrant le gros cercle : «Tu vois ça c’est ton cerveau avant la drogue, puis en montrant le petit, ça c’est ton cerveau après la drogue».”
– “C’est très bien, vous n’irez pas en prison.”

Le deuxième inculpé arrive devant le juge :
– “Et vous alors combien de personnes ?”
– “Moi, j’ai réussi à faire arrêter environ quatre cent cinquante personnes.
– “Mais c’est formidable, vous n’irez pas en prison. Quelle méthode avez-vous utilisée ?
– “J’ai aussi pris la méthode des deux cercles, sauf que moi j’ai commencé par le petit cercle. Je l’ai montré en disant : «Tu vois ! ça c’est ton trou du c.. avant d’aller en prison.»

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L’amour du fric. Un avocat rend visite à son client en prison. Celui-ci lui expose son cas et vu la gravité des faits propose ce marché à son avocat :

« Si je m’en tire avec cinq ans de prison, je vous paie 10 000 euros, si je n’en prends que trois, je vous donne 20 000 euros, si je ne suis condamné qu’à un an d’emprisonnement, je vous donne 30 000 euros. »

L’après-midi de l’audience, l’avocat revient voir son client à la prison avec le sourire et lui explique, tout content :
« J’ai obtenu pour vous une peine d’un an de prison, vous me devez donc 30 000 euros. Vous avez eu de la chance: le Tribunal voulait vous acquitter. »

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Et sans le sou. Un type passe au tribunal pour émission d’un chèque sans provision (ça se passe, il y a longtemps, vous l’avez compris). Pour se défendre, il précise :

-“Je n’ai acheté que de l’apéritif sans alcool, un fromage sans matière grasse et du chocolat sans sucre, avec ce chèque sans provision !

Le juge répond : “Bon, alors ce sera un mois sans sursis !”

(Je vous le répète, c’est une très très vieille histoire.)

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Rendre la justice soi-même, interdit, illégal mais pas si mal au fond. Un autobus emmène des politiciens à congrès, soudain l’autobus quitte la route et s’écrase contre un arbre dans le pré d’un vieil agriculteur.
Le vieil agriculteur, après avoir vu ce qui s’est passé, se rend sur le lieu de l’accident et creuse alors un trou dans lequel il enterre les politiciens, victimes de l’accident.
Quelques jours plus tard, le shérif local passe sur la route, voit l’autobus écrasé, et demande à l’agriculteur où sont passés tous les politiciens.
Le vieil agriculteur lui dit qu’il les a tous enterrés. Le shérif demande alors au vieil agriculteur : « Etaient ils TOUS morts ? »
Le vieil agriculteur répond : « Bien, certains parmi eux disaient qu’ils n’étaient pas morts, mais vous savez comment mentent les politiciens. »

Ça ne vous rappelle rien : “Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.”

Allez, c’est dimanche, mieux vaut encore en rire.

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2 réflexions sur « C’est dimanche (106) »

  1. Cette dernière histoire est très représentative ! Moi je…y peut-il quelque chose ?
    Bon dimanche Françoise. Bises.

  2. une conduite exemplaire !!!
    un mensonge de plus !
    quand à la justice , elle ne peut être que celle des hommes, avec leur façon de voir !
    Valls conseiller de Jospin a fait virer deux journalistes qui ne lui plaisaient pas !
    Valls premier ministre s’ acharne sur un humoriste anti- sémite !
    Pourvu qu’ il ne devienne jamais président !

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