Conte

Un billet chez Alba, des photos d’une rose et me voilà avec le Petit Prince et une chanson de Françoise Hardy en tête, une chanson pas très gaie au demeurant, une chanson avec des paroles à écouter.

On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l´a dit ce matin
A l´aurore je suis née
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille

Crois celui qui peut croire
Moi, j´ai besoin d´espoir
Sinon je ne suis rien.

Mille roses dans un jardin ressemblent à celle que le Petit Prince a laissé sur sa planète, mais celle-là est unique parce qu’il l’a soignée et qu’il l’aime. Ah l’amour… Le cœur, l’esprit…

L’esprit crée des liens et rend les choses uniques, voilà ce que comprend petit à petit le Petit Prince grâce au renard qui lui apprend beaucoup : «si tu veux un ami, apprivoise-moi». Je ne sais comment vous ressentez le renard du Petit Prince, moi il me fait peur à cause des vérités qu’il énonce ou peut-être parce qu’on m’ a appris à me méfier des renards. “Amitié de cour, foi de renard, et société de loups.“, Chamfort. Il dit trop de vérités , ce renard :

  • « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
  • « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »
  • « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
  • « Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »

Le renard donne les pistes, les moyens de grandir. Il fait comprendre au Petit Prince qu’apprivoiser un être, c’est accepter de le voir disparaître un jour ou l’autre et accepter de souffrir. Alors, un jour, le Petit Prince désespère et pour ne plus souffrir, il sacrifie son corps de chair, il se fait mordre par le serpent venimeux (encore un serpent pour faire une vilaine chose) : « J’aurai l’air d’être mort et ce ne sera pas vrai… »

Le Petit Prince fait un choix qui lui semble simple, il n’en va pas de même pour un adulte. Je n’ai pas aimé grandir parce que, en vieillissant, nous perdons la naïveté, la simplicité et le don de l’imagination. Les «grandes personnes» ont une préoccupation principale : l’utilité, elles sont piégées par le côté matériel de l’existence, la vanité, la cupidité ou la paresse intellectuelle ; elles se fient bien trop aux apparences : costume, rang social, fortune d’une personne ou prix d’un bien. Je veux rester naïve et capable de rêver encore longtemps même si la triste réalité me rappelle souvent à l’ordre.

Petit Prince, Peter Pan, Alice aux pays des merveilles… Rien n’est aussi simple qu’il n’y parait mais qu’il est bon de rêver…

Share

2 réflexions sur « Conte »

  1. Blog (2)
    Bonjour Françoise
    a guangzhou il y a aussi un temple qui fait cette cuisine, tout a base de tofu
    Je te souhaite un très bon jeudi
    Nos amitiés bises
    Qing&René

  2. Je pense qu’ en fait, les choix sont très restreints !
    On comprend que l’ avenir d’ un enfant de rom, ne sera pas celui d’ un fils de ministre, et que même si on parle d’ égalité des chances à l’ école, il n’ en n’ est rien dans la réalité, l’ argent finissant toujours par être déterminant.
    C’ est donc, dans l’ univers que le destin nous a donné, qu’ il faut évoluer et tenter de s’ en sortir le mieux possible, avec le caractère et le tempérament inné que nous avons.
    C’ est surement pour toutes ces raisons que certains ont compris, qu” il fallait nous faire rêver
    bonne journée Françoise
    bisous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *