C’est dimanche (89)

Un nouveau dimanche et des histoires, comme toujours. Un autre sujet qui peut fâcher après les impôts : le travail. Et dire que certains sont désespérés de ne pas trouver un emploi. Bien sûr, c’est une histoire de sous. Quand on n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche

Une digression pour ceux qui ne connaissent pas l’expression “être né avec une cuillère d’argent dans la bouche“, elle signifie être né dans une famille riche et par conséquent ne pas avoir de soucis à se faire pour son avenir.

L’expression est une traduction littérale de la version anglaise “born with a silver spoon in his mouth” qui se trouverait dans une version anglaise de Don Quichotte de Cervantès parue en 1712. Les cuillères ont d’abord été en bois, elles ont ensuite été fabriquées en étain mais, dans les familles riches, la tradition voulait que le parrain offre à son filleul une cuillère en argent lors de son baptême. L’argent est une matière  plus noble et chère que l’étain. Cet objet était un symbole prouvant à la fois que le bébé était né dans une famille très aisée et qu’il n’aurait donc probablement pas de soucis financiers dans le futur.

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Je vous propose de faire quelques efforts de lecture pour commencer ce dimanche :

Mon chef, est toujours entrain de
travailler à son bureau avec assiduité et diligence, sans jamais
perdre son temps en jasant avec ses collègues. Jamais il ne
refuse de passer du temps pour aider les autres et malgré cela, il
termine ses projets à temps. Très souvent, il rallonge
ses heures pour terminer son travail, parfois même en sautant
les pauses café. C’est une personne qui n’a absolument aucune
vanité en dépit de ses accomplissements remarquables et de sa
compétence en informatique. C’est le genre d’employé de qui on
parle en grande estime et respect, le genre de personne dont on ne
peut se passer. Je crois fermement qu’il est prêt pour la
promotion qu’il demande, considérant tout ce qu’il nous ap-
porte. L’entreprise en sortira grande gagnante.

Maintenant pour mieux comprendre ce qui est sous-entendu, lisez le texte une ligne sur deux… Alors ? Il y a aussi de très bons chefs.

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Un homme entre dans un salon de coiffure, se fait couper les cheveux puis, le coiffeur ayant terminé, il désigne du doigt un enfant et dit : «Vous coupez les cheveux du gamin, je fais quelques courses et je reviens».
Le coiffeur coupe les cheveux de l’enfant qui, une fois la coupe terminée, s’assied et lit une bande dessinée.
Au bout d’une heure, l’enfant étant toujours assis à attendre, le coiffeur lui demande : « Hé bien mon petit, quand est-ce que ton père revient te chercher ? ».
L’enfant répond alors : “Mon père ? Le monsieur qui est parti n’est pas mon père, c’est un monsieur qui s’est adressé à moi dans la rue et qui m’a dit : «Viens avec moi, on va se faire couper les cheveux à l’œil».

Les paroles peuvent être mensongères. En voilà la preuve. Une autre ?

Deux vendeurs discutent :
– “Moi, fait l’un, je traite mes clients comme mes cigarettes.
– “Comment cela ?
– “Je les roule toujours moi-même !”

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Une dame dit à son ophtalmo :
– “Docteur, ma vue baisse.”
– “Ah ! ” dit le médecin, “et que faites-vous dans la vie ?
– “Justement, c’est très ennuyeux, je suis voyante.”

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Trois jeunes cadres dynamiques se retrouvent dans un bar à la sortie d’un congrès. Ils boivent une bière chacun puis, compte tenu des effets diurétiques de la bière, ils vont aux toilettes tous les trois ensemble. Le premier se secoue, va se laver les mains puis les sèche longuement avec soin.
– “Dans ma boîte on nous apprend aussi à être méticuleux”, dit-il.
Le second se lave les mains et les sèche minutieusement en utilisant toute la surface utile d’une seule serviette.
– “Dans ma boîte, on nous apprend à être méticuleux, économes et efficaces aussi.
Le troisième sort sans se laver les mains et dit “Dans ma boîte, on nous apprend à ne pas nous pisser sur les doigts !”

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– “Notre chef est mort, c’est très triste, évidemment. Mais qui est l’autre personne décédée ?”
– “L’autre personne ?”
– “Ben, oui. Sur le faire-part de décès, il était écrit : “Avec lui disparaît notre meilleur collaborateur.”

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Pour nous rassurer, le bon sens n’est pas mort.  Une mère dit à son garçon :
– “N’oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler.
– “Bon, alors moi, plus tard je serai marin !”

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Pour être logique, respectueux des règles jusqu’au bout , une petite dernière :  Un responsable syndical cherche une fille de joie pour la soirée (ben oui, c’est un homme comme les autres) et fait le tour des bars spécialisés, pour ne pas dire “bordels” dans une rue de la ville. Dans le premier établissement, il demande :
– “Est-ce que vos filles sont syndiquées ?”
La tenancière lui répond : “Non monsieur.
– “Ah bon. Quel est le pourcentage des revenus qui vont à la maison ?
La tenancière lui dit : “80% pour la maison, 20% pour la fille.
– “C’est inacceptable. C’est de l’exploitation, du proxénétisme éhonté…”
Le type passe au suivant où il obtient les mêmes réponses et au suivant encore, et ainsi de suite jusqu’au dernier. Il pose et repose toujours les même questions :
– “Est-ce que vos filles sont syndiquées ?” Pourcentage, etc. Et cette fois, à la première question, la tenancière répond : “Oui Monsieur.”

Il enchaine :
– “Quel est le pourcentage des revenus qui vont à la maison ?
La tenancière : “20 % pour la maison, 80% pour la fille.
– “Ah…c’est excellent ça… et est-ce que la jeune rousse dans le coin est disponible ?
Et la tenancière de répondre : “Désolé monsieur, vous devez prendre la petite vieille , celle du bout, elle a 70 ans… mais c’est elle qui a le plus d’ancienneté.”

Eh… Le juste retour des choses ?

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7 réflexions sur « C’est dimanche (89) »

  1. La 1ère histoire,celle ou il faut lire une ligne sur deux ma parait un exploit d’écriture…Merci pour ces moments d’humour!

  2. Le monde du travail, les syndicats, les employés, les patrons, c’ est moins pire que le gouvernement !
    bon dimanche Françoise
    bisous

  3. Bonjour à notre conteuse dominicale (et pas que ça quand même). L’histoire à lire une ligne sur deux, j’ai déjà lu dans le genre. Un exercice de haute voltige. Amitiés.

  4. bonsoir Françoise … sans avoir voulu être indiscrête , j’ai lu ton com chez rené et Qing et j’ai été si surprise par tes connaissances et ta façon de les exprimer simplement que je me suis permise de venir visiter ton blog …. je suis ravie … beaucoup d’humour et un bel exercice de français dans le premier texte …
    bonne soirée – amitiés

  5. Bonjour Françoise
    un peu surpris par ta question….ic c’est les tropiques, nous avons +34
    Nous sommes de retour merci de ton passage
    Je te souhaite un très bon lundi
    Nos amitiés bises
    Qing&René

  6. Bonjour Françoise
    Quand le boulot fait sourire
    J’ai adoré celle de la voyante
    Bisous
    Frieda

  7. Je crois que je les ai toutes aimées ! et mes enfants les ont emportées (après copie)…
    Le dimanche ne serait plus dimanche sans ces rires !

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