Les ponts de Paris (3)

Le pont de Tolbiac a été édifié lors de la vague d’urbanisation des quartiers de l’Est de la capitale, pendant la seconde moitié du XIXe siècle. Sa construction est décidée en 1876 et les travaux, financés par la ville, débutent en 1879. Il fut inauguré en 1882.  Endommagé par la grande débâcle des glaces de janvier 1890, il a été reconstruit en 1893 et depuis il n’a subi aucune modification notable, juste des travaux d’entretien. Certains étaient rendus indispensables, comme ceux liés à la crue de 1910 (l’eau est montée jusqu’au tablier du pont, c’est -à-dire jusqu’aux “créneaux” situés sous la rambarde du pont). Vous imaginez, un peu ?

D’une longueur totale de 168 m, comportant cinq arches elliptiques de 29 m, 35 m, 32 m d’ouverture, le pont de Tolbiac fut construit afin de créer un passage intermédiaire entre le pont National et le pont de Bercy qui étaient relativement éloignés l’un de l’autre. Depuis une  passerelle connue sous le nom provisoire de passerelle Bercy-Tolbiac a été construite.

Suite au prochain numéro.

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5 réflexions sur « Les ponts de Paris (3) »

  1. ce n’ est pas juste, il sert tout autant !
    j’ espère que tu as fait bon voyage !
    bon dimanche
    bises

  2. Bonjour Françoise,
    J’adore Paris et ses ponts, surtout vus depuis les bateaux-mouche, car on ne s’imagine pas comme ils sont beaux, vus de dessous. Par exemple le pont Napoléon III avec toutes ses décorations dorées !
    Te voilà rentrée sur ton île, fatiguée me dis-tu et je veux bien le croire après ces longues heures de vol ! Repose-toi bien donc.
    En ce qui concerne les restos du coeur, tu as du apprendre que leurs moyens vont être réduits considérablement pour la prochaine campagne, de plus en plus de gens vont avoir faim, hélas !
    Je t’embrasse bien amicalement.

  3. Savez-vous que le pont de Tolbiac, le “vrai”, celui que Léo Malet enveloppait d’un épais brouillard, tel est un meccano géant, dort près d’une gare désaffectée au milieu de la Beauce? Vous le retrouverez dans mon billet du 27 février 2009.
    En ce qui me concerne, je vais sans doute me faire un peu plus rare, à moins que la Corse me donne encore matière à écrire.
    Bien cordialement.

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