Naufragée

D’après mon dictionnaire un naufragé est une personne perdue, noyée dans un espace, ou une personne qui subit un revers, un malheur, une ruine, et bien je fus naufragée ces derniers jours : naufragée du téléphone et d’internet.

radeau de la méduse

Un peu avant le vendredi 13, j’ai eu la poisse, la scoumoune enfin le contraire de la baraka. Je passe sur les prémices de cette nouvelle « série noire », rien de mortel mais des tas d’ennuis accumulés, ça fatigue. Il y a des périodes comme ça qui se présentent régulièrement. Quelquefois je peux presque le comprendre (contrariétés, mal-être…) comme si j’attirais le mauvais sort, mais là, rien. Mis à part ma fatigue, j’étais loin d’imaginer que les emmerdes allaient recommencer.

Un gravillon dans le pare-brise qu’il a fallu changer (merci Carglass, tout était presque parfait), puis après l’installation de nouveaux stores une coupure d’électricité dans la maison où seules la cuisine et la zone buanderie-cellier ont été touchées. S’en sont suivis trois jours de pique-nique et barbecue, sans machine à laver ni sèche-linge (ni même de fils d’étendage qui attendaient leur réimplantation et leurs remplaçants ; ça y est, c’est presque terminé).

Je passe sous silence tous les « détails » : vider tous les placards pour accéder aux câbles (vive la « cuisine intégrée »), inondation de la cuisine conséquente au déplacement du lave-vaisselle, attente de l’électricien… Pour finir presque deux jours entiers sans téléphone ni internet. Non, il n’y a pas de quoi rire. Je dois avouer que j’ai eu comme un gros coup de blues. Pas long mais un petit moment de désespoir quand même. Quand je pense que certains disent que j’ai toujours eu beaucoup de chance… Ils n’ont pas eu ma vie et ne la connaissent pas surtout. Je suis certaine que bon nombre d’entre eux seraient au trente-sixième dessous avec la moitié de mes tracas. J’ai bien commencé en étant fille posthume. Je ne dirai rien des  malversations des notaires et de la famille pour les potentielles successions : je n’existais pas, « on » m’oubliait ; même ma charmante mère a tout légué à ses deux enfants « Isabelle et Michel ». Souvenez-vous, je m’appelle Françoise. Ce qui me sauve, j’arrive à rire de moi et du reste. Pas toujours facile. Quelquefois, je me force et je fais semblant d’aller bien, c’est ma méthode, un peu « méthode Coué » et ça marche.

Je reviens à mon statut de naufragée des communications : avec Orange, ce n’était déjà pas simple de se faire entendre et encore moins d’avoir une réparation rapide et efficace, avec Sosh, au début c’est ubuesque. Quelle merdre ! Mais je m’en suis sortie plutôt vite et bien.

Pour contacter le service clients Sosh, il y a internet  et surtout il n’y a qu’internet : « www.sosh.fr ». Or, si vous n’avez plus de téléphone ni d’accès internet, comment faut-il faire ?

Pleurer chez ses voisins ? Aller chez Orange ? Se débrouiller.

Je vous donne ma solution. Après avoir demande de l’aide à mes enfants (merci le téléphone portable. On aurait fait comment avant ?) qui n’ont rien pu faire mais qui ont pu lire que ma ligne était en bon état de fonctionnement, j’ai rusé.

Téléphoner à la « boutique Orange » officielle ne sert à rien. Vous composez le 10.14 et la machine, le robot qui vous répond vous annonce que puisque vous êtes client Sosh, il faut aller voir « www.sosh.fr ». Le site est loin d’être parfait, il manque un peu de clarté mais les conseillers que l’on peut joindre après une très (trop) longue attente (et qui sont à l’étranger : le Maghreb sans doute) sont efficaces (pour moi, ils l’ont toujours été). Cependant pour mon problème du jour, l’adresse internet ne me sert à rien. Pff ! Je ne peux pas puisque je n’ai pas internet.

Alors finalement, avec mon téléphone portable, j’ai appelé une boutique indépendante « Orange » dans la zone commerciale de Sapiac à Montauban (Mountalba, qui signifie « mont blanc »). Là, une fort aimable dame (encore merci à elle) m’a dit comment contacter Sosh en composant le 3976. Il suffirait d’inscrire cette information sur les factures Sosh sur lesquelles n’apparaissent que l’adresse internet et l’adresse postale : ORANGE en l’occurrence.

Après tout a été très vite et hier au soir j’ai pu retrouver mon lien avec le monde extérieur et surtout vous, mes amis blogueurs. Pardonnez mon silence, il est involontaire. Je vais tenter de me rattraper.

Bonne journée et gardez toujours sourire et courage comme notre chère Magitte.

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