Numéro 100… J’ai passé plus de 100 dimanches à vous raconter des histoires. Au début je ne les numérotais pas. Vais-je arrêter faute d’inspiration ou de peur de me répéter ? Je verrai. Aujourd’hui, pour rire des histoires de Juifs. Pas celle de Popeck, celui qui vivait “dans une chambre de bonne sans la bonne” mais d’autres. Ne m’attaquez pas pour antisémitisme, s’il vous plait.

Dans la semaine, je vous disais que la question «tu gagnes combien comme bénévole ?» était revenue régulièrement. L’acte gratuit semble incompréhensible. Du coup, je vous propose une devinette : “C’est quoi un juif qui fait du bénévolat ?”
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Une chimère.
Si vous préférez : utopie, légende, rêve…
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Le jeune Isaac va trouver son patron et lui dit :
– “Je ne peux plus travailler chez vous. Tous vos employés sont antisémites.”
– “Quoi ? ! Qu’est ce que tu me racontes là ? Un ou deux, je veux bien, ils sont un peu lourds quelquefois, pas méchants, mais tous… Ah non, ce n’est pas possible.”
– “Oui, je vous jure qu’ils sont tous antisémites. D’ailleurs j’ai fait un test, je leur ai posé à tous la même question et ils ont tous fait la même réponse. An-ti-sé-mite, je vous dis. Ils sont tous antisémites.”
– “Mais c’est quoi cette question ?”
– “Je leur ai demandé ce qu’ils penseraient si on exterminait tous les Juifs et tous les coiffeurs.”
– “Les coiffeurs ? Pourquoi les coiffeurs ?”
– “Ben vous voyez… Vous aussi.”
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Un monsieur juif, du style de Popeck, rencontre une femme, une belle américaine, il est séduit et lui dit alors :
– «Madame, je serais très heureux d’avoir un rendez-vous avec vous, demain par exemple. Demain ?»
La femme lui répond alors :
– « Never !»
Alors le monsieur juif, tout sourire, lui dit :
– «Demain, never, never et demi.»
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Un jeune israélien vient d’être incorporé dans l’armée de son pays. Au bout de quelques jours, il s’en va voir le major pour obtenir une permission de trois jours.
Le major, un peu surpris, l’envoie balader en lui disant :
– «Quoi? Tu veux avoir une permission de trois jours alors que tu viens à peine d’être enrôlé ? Pour que tu obtiennes une perm, il te faudrait réaliser un exploit, un acte héroïque, une chose vraiment spectaculaire.»
Le lendemain, le jeune soldat part avec sa compagnie et revient le surlendemain aux commandes d’un char syrien.
Le Major, impressionné, n’en croit pas ses yeux. Il appelle le jeune troufion et lui demande comment il a réussi ce  prodige. Le petit gars répond alors :
– «J’étais dans mon char en patrouille sur la frontière. De l’autre côté, il y avait un char syrien en patrouille aussi. J’ai sorti mon drapeau blanc par la tourelle et le gars de l’autre côté, le Syrien, a fait pareil. J’ai sorti la tête et je lui ai crié : «Ça te dirait d’avoir une perm de trois jours ?» Et voilà comment on a échangé nos chars.»
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Un émigré juif arrive en Belgique, ouh la la, c’était il y a longtemps déjà. Il trouve que son nom lui pose problème et ne facilite pas son intégration. Il se rend donc à l’état civil pour demander comment obtenir un changement de nom. L’employé de service au bureau de l’état civil lui explique comment faire et finalement l’interroge sur le nom à modifier pour lui en proposer un plus courant.
– «Ah, vous vous appelez Katzman. Katz, c’est un chat. Man, c’est l’homme… Je vous propose «Shalom». C’est bon , non ?»
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Un petit paysan israélien arrive au marché aux bestiaux avec son âne. Comme la bête est un peu «encombrante», il l’accroche à une barre destinée à cet usage et part faire ses achats. À son retour, l’âne n’est plus là. Il dit à haute voix :
– «Quand j’ai fini et que je reviens ce soir, si mon âne n’est pas là, alors je ferai ce qu’a fait mon grand-père quand on lui a volé son âne !»
En fin de journée, il revient et son âne est là. Il s’en va donc, heureux, avec son âne et ses achats.
Tout à coup, il s’aperçoit qu’un gamin lui court après. Il s’arrête pour attendre le gosse qui l’interroge :
«Dis, Monsieur, tu aurais fait quoi si on ne t’avait pas rendu ton âne ?»
«Ben, je serais rentré à pied.»

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Bon dimanche et à bientôt.