«Tourner la page ne veut pas dire oublier, cela veut seulement dire que tu choisis d’être heureux au lieu d’être blessé». Je ne sais plus où j’ai trouvé cette phrase mais elle me semble juste.
Il faut et il suffit de vouloir tourner la page pour être heureux ou au moins pour ne plus souffrir. Je vous assure qu’au fond ce n’est pas si difficile qu’il n’y parait. Comment faire ? Chacun doit trouver la méthode qui lui convient ; un peu d’aide extérieure peut être nécessaire. On peut discuter avec son médecin, son confesseur (est-ce que ça existe encore ?) , un PSY quelque chose, trouver un(e) ami(e), une oreille disponible, écrire sur une feuille de papier, un clavier d’ordinateur… ou prendre de la distance géographiquement. C’est à chacun de juger ce qui lui faut.
Pour mieux comprendre ce que je vous dis là, allez lire ces deux articles de mes débuts de blogueuse.
1 – Quand on est celui qui voit clair, celui qui dit et qu’on fait taire, un secret même pas lourd peut être très contrariant ; en tous cas, il gêne les relations. Quand ce n’est pas sa famille de sang, on a juste envie de ne plus côtoyer les “faux-jetons”. La fin d’un secret de famille.
2 – D’autres libérations sont plus longues à venir et demandent plus d’efforts et de travail sur soi, mais quand c’est fini, quel soulagement ! Eloge funèbre.
Ensuite, quand on a tourné la page, on peut plus facilement discuter avec les autres, donner de son temps, un sourire, tendre la main et prêter une oreille plus attentive… être disponible pour les autres et pour soi.
Tourner la page, c’est regarder devant soi pour admirer ce qui est beau et bon, c’est aussi tenter de changer ce qui ne tourne pas rond. Mais ça, ce ne sont que des vues personnelles.
Salut Françoise,
tourner la page est la seule façon de ne pas passer sa vie dans la haine et la vengeance. Bien sûr cela demande un travail sur soi qui n’est pas toujours simple. Une fois fait le point, il faut penser à autre chose et cela ne veut pas dire qu’on oublie. Par rapport aux personnes on les évite ou on établit une relation impersonnelle, on dit bonjour bonsoir c’est tout et ce n’est pas de l’hypocrisie, c’est de l’indifférence car on a autre chose à faire et penser pour soi.
Belle fin de semaine à toi.
Amicalement
Antonio
Dans cet univers de l’imitation, tout le monde désire la même chose. En désirant la même chose, la rivalité arrive. La rivalité croît jusqu’à la violence, et peut-être que votre mère voyait en vous, ce qu’elle aurait souhaité être, car vous étiez une fille brillante. L’exaspération des rivalités individuelles conduit parfois à une gigantesque crise ( sociale pour faire un lien avec votre précédent billet “les révoltés”) qui se déchaîne par une barbarie. La victime est un bouc émissaire, une victime expiatoire, et toujours innocente. Les mécanismes reviennent toujours comme un cauchemar, le persécuté est sacrifié, parce que tout le monde est persuadé de sa culpabilité. Méfions-nous, donc de nos réactions : quand tout le monde est d’accord pour accuser quelqu’un, ne suivons pas d’instinct, ce sentiment général, cette habitude invétérée, de chercher, de trouver un responsable. Oui, tournez la page, car l’homme de ressentiment est toujours malade, malade de ressentiment. Le vertueux est en bonne santé parce qu’il pardonne, il oublie. On parle souvent du devoir de mémoire, mais le devoir d’oubli est probablement plus important, puisque l’oubli fonde la mémoire…Affectueusement, Pimprenelle.
Lorsque de toute façon, on ne peut changer quelque chose, il est vain de s’ y incruster, ce qui n’ empêche pas qu’ on peut exprimer son sentiment.
bonne journée
bisous
je préfère le mot résilience..
je suis passée par là ! bonne journée ….
Ah !
Tourner la page implique d’ avoir envie de lire ce qui se trouve de l’autre côté… et ce n’est pas toujours le cas !
Alba,
Pourquoi et surtout comment ne pas avoir envie de connaître la suite d’un livre ?
Peur que ce soit encore pire ?
Non, soyons optimiste, demain est un autre jour, un jour meilleur… ou un jour de plus, pareil ou pire, un jour qui permettra de mettre fin à ce qui blesse. Tout dépend en effet de la personne : révolte, fuite, MAIS changement.
J’aime bien cette expression…
“Tourner la page”… Je dirais avancer sans se retourner… Oublier le rétroviseur…Sans rancune, sans mépris… Rêver à un monde meilleur ! Tout cela est possible, il suffit d’y croire. Passe une agréable journée.