En cette période pré-électorale, ne vous posez-vous pas des tas de questions sur votre avenir ? Notre avenir commun en France ? Moi, de temps en temps, j’ai peur. Peur de laisser faire, peur de trop me taire, peur de laisser un monde pourri à mes petits-enfants. Oui de temps en temps, je me sens vraiment mal. Ça ne vous arrive jamais à vous ?
Il est impossible de savoir de quoi l’avenir sera fait : il y a bien trop d’incertitudes et trop d’imprévus. La situation actuelle met en évidence plusieurs points : la France change et les Français aussi. Je ne reconnais plus notre pays. Il a changé tant sur l’Île de La Réunion qu’en métropole, changé mais pas en mieux. A ce rythme-là, comment sera la France dans vingt ou trente ans ? Qu’aurons-nous encore en commun avec nos ancêtres, qui même s’ils n’étaient pas tous Gaulois, ont été Français ou ont eu envie de le devenir ?
Autrefois, les immigrés n’avaient qu’une envie se fondre dans la masse de la population française, aller à l’école et réussir, profiter de l’ascenseur social qu’était l’instruction publique. Aujourd’hui le peuple français accepte tout sans broncher (des représentants véreux, par exemple) et ne fait rien pour se préserver des invasions multiples. Ils oublient leur histoire, leur langue. Les chrétiens laissent la place à l’Islam. Nous, Français, avons accepté que des citoyens soient hindouistes, juifs, boudhistes, mormons ou témoins de Jehovah, même scientologues dans la mesure où ils ne dérangeaient pas l’organisation, où ils mangeaient « végétarien » les jours du jambon ou du beefsteak ; maintenant il faudrait supprimer les pâtes au jambon, la quiche lorraine et le « croque-monsieur ». (Ceci dit je suis pour les repas végétariens). Nous laissons même l’école péricliter, en silence. À peine apprend-on à lire et à compter correctement en classe. L’école est en crise, comme l’ensemble de la société ; elle n’exige plus d’efforts et produit maintenant des analphabètes, des sous-doués, pires que les Américains… Et ces jeunes seront la France de demain ! Ça promet.
N’avez-vous pas l’impression que les Français n’ont plus envie de penser, ni de travailler, ni de se défendre ? Certains essaient encore de s’exprimer, de créer, ils sont rares et peu aidés. Les autres sont trop… fatigués ? Désespérés ? Abrutis ? Oui, l’abrutissement n’a jamais été si grand pour une frange de la population qui n’aspire qu’à consommer et à se laisser prendre en charge par la société. Il suffit de regarder les programmes de la télévision pour être convaincu, c’est la lobotomie assurée. La télévision telle qu’elle est conçue est un véritable fléau au service de qui ? La capitalisme financier ? Pour avoir de petits esclaves pas chers et bien dociles ? Bien sûr tout cela est nié avec aplomb par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants à la solde… de qui ? La stratégie du mensonge n’est pas nouvelle. Souvenez-vous que les fabricants de cigarettes et les producteurs de vin l’ont utilisée pour contester le caractère cancérigène du tabac et le côté nocif du vin et de l’alcoolisme.
Savez-vous que le QI moyen français a baissé de 4 points en 20 ans ? Nous ne sommes même pas à 100 de QI moyen contrairement à ce que croient certains.La moyenne est plus proche de 80 que de 100.
L’état de notre pays aujourd’hui est lié à la malhonnêteté mais aussi à la nullité et à l’incompétence des pseudo-élites qui nous gouvernent. Qu’en sera-t-il demain ? Aujourd’hui qui entre et sort de l’ENA ? Il y a quelques intelligents mais combien de boulets placés là grâce au copinage, au népotisme ? Et qui sont nos élus, nos divers représentants sinon des arrivistes qui ne pensent qu’à eux-mêmes et surtout qu’à vivre confortablement, voire à s’enrichir. Si on en prend un qui sert de bouc émissaire, combien sont aussi corrompus ? (Tiens on vient d’en repérer un qui faisait travailler ses enfants mineurs.) Profiteurs dans la (presque) légalité. Bravo ! Il faut tout reconstruire en France. Comment ? Quand ?.
On sait que la population française est aujourd’hui urbaine à 80%. Que s’est-il passé dans les villes en quarante ans ? La population blanche a tenté de fuir les centres vers des zones plus agréables, des banlieues résidentielles. Les centres ou les grands ensembles de la proche banlieue sont devenus des cloaques peuplés de personnes à la peau sombre exploitées bien souvent. J’étais à Paris la semaine dernière et dans certains quartiers, je croyais être à Johannesbourg, je n’ose citer une ville du Magreb, je ne connais pas. Quelle identité pour nos villes et nos centres-villes ? Les Blancs n’y sont plus chez eux. Les supermarchés sont comme les boucheries : hallal ou casher, asiatique, exotique. Je n’ai rien contre cela mais à condition de trouver encore une épicerie de Monsieur Dupont ou Martin qui pourra me fournir du jambon ou du fromage râpé si j’en ai besoin.
Ce qui m’inquiète aussi aujourd’hui c’est que ceux qui travaillent normalement avec des fiches de paye, déclarés, payant des cotisations sociales et des impôts, continueront leur exode vers des banlieues de plus en plus éloignées, calmes ou même carrément (ce qui est de plus en plus fréquent) vers des villages à la campagne, certains d’entre eux abandonnent dans le même temps un emploi rémunéré. Qui va alors payer et supporter la charge de ces nouveaux « inactifs » ?
Dans le même temps, les cerveaux quittent la France. Adieux diplômés et chercheurs ! Leurs salaires sont misérables, leurs contraintes et leurs horaires de travail bien souvent insensés (regardez les internes en médecine et le personnel hospitalier en général). Les plus diplômés fuient et sont remplacés par des migrants et des chômeurs exotiques. Des Français partent et des diplômés d’origine étrangère ayant effectué leurs études en France sont mis dehors manu militari. Est-ce normal ? (J’ai un ami sénégalais qui a été « appelé » à partir par les services de police la semaine suivant la soutenance de son doctorat, malgré son concubinage stable et notoire avec une Française.)
Il y a quelque chose qui ne tourne vraiment pas rond chez nous en ce moment. On dépense pour l’université et on laisse partir ceux qui y ont réussi. Je ne comprends plus. Et vous ?
Bon demain, je rédige un billet voyage avec des photos, c’est plus gai. Et une chanson de Renaud pour finir : La ballade de Willy Brouillard.
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