Voilà l’article sur lequel je me suis « bloquée » le 17 décembre dernier. Oui, « monde de m…. » dans lequel la majorité (trop souvent silencieuse) n’est pas entendue et encore moins écoutée. Monde de merde dans lequel ce sont ceux qui crient le plus fort qui ont gain de cause.
On s’étonne des violences. Pourquoi ? Tout est prévisible depuis un moment.
Certains doivent se taire pour que d’autres s’expriment. Moi je veux pouvoir m’exprimer librement et tant pis si certains trouvent que je râle trop. « J’appelle un chat un chat et Rollet un fripon« , comme Nicolas Boileau.
J’en ai plus qu’assez d’avoir à vivre dans cette société où il n’est plus permis d’appeler les choses par leur nom à cause de ces règles absurdes par lesquelles on peut nommer la victime « victime », victime blessée, brûlée, morte, violée, battue… ou morte mais par lesquelles l’agresseur a le droit extraordinaire de bénéficier du doute puis d’une respectueuse protection sémantique, alors même qu’il a été « pris la main dans le sac » ou même, quand il a avoué. Nous sommes dans une société de plus en plus surprenante : les victimes sont condamnées à perpétuité à ce rôle et les voleurs, violeurs, même les assassins sont rapidement libres et pardonnés. (Madame Taubira trouve que nous sommes encore trop sévères.)
Moi j’en ai assez : un coupable est coupable et non pas un suspect si le crime ou le délit est prouvé et a fortiori si le crime ou le délit a été avoué. J’en ai assez d’entendre les non-voyants (clic) pour aveugles, les malentendants pour sourds, les personnes de petite taille pour nains, etc…
Par contre quand les journalistes parlent de terrorisme en évoquant certaines attaques, ils emploient le mot qui convient. Nous sommes dans une époque terroriste. La majorité se tait et se terre. Il ne faut pas parler, ne pas dénoncer de peur des représailles.
Oui, le terrorisme est une valeur sûre quand on veut réussir.
Il suffit de se souvenir que les Résistants des années 1940, ceux qui ont rendu la liberté à notre pays, ces Résistants n’étaient que des terroristes aux yeux de l’armée d’occupation allemande.
Oui, la terreur, ça marche, ça fait taire le monde et ça fait marcher l’économie. Depuis le 11 Septembre, la peur du terrorisme est devenue un marché juteux pour un grand nombre d’entreprises. Oui, oui… celles qui vendent de la « sécurisation » ont découvert un nouvel El Dorado.
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Depuis il y a eu le 7 janvier. Le 11 janvier. Et après ?
Moi, ce qui m’affole le plus c’est que 20 pour cent des Français redonnent ainsi leur confiance à François Hollande, Valls et consorts. Et (pour rire) si c’était eux qui avaient commandité les « attentats » juste pour remonter dans les sondages ? C’est ça aussi la politique : manipulation et « endormissement des esprits ».
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