J’aime l’humour noir. À Caluire, dans le Rhône, un homme condamné, il y a quelques mois, à une peine de prison pour violences conjugales, et en permission de sortie, est retourné chez son épouse pour …
… la tuer.
Cet homme de 49 ans, incarcéré pour violences sur sa femme, est retourné au logement de son épouse dès sa sortie, simplement pour la tuer à la hache.
Il a visé les bras et la tête et a laissé l’arme du crime à côté du cadavre. Il est ensuite parti s’installer à la terrasse d’un café, à Lyon, où la police l’a arrêté après qu’il se soit dénoncé pour le meurtre de sa femme. Il a été réincarcéré.
Voilà un fait divers dramatique qui relance le débat sur la loi Taubira. Dans ce futur système, la prison doit devenir l’exception et la société (ou plutôt la ministre) fait le pari de la réinsertion. Or, on accorde déjà des aménagements de peine à des détenus sans évaluer vraiment leur dangerosité faute de moyens sérieux et sans suivi réel.
Quand un drame surviendra, on nous expliquera que ce n’est la faute de personne mais celle à « pas d’chance ».
Cet assassin, dont je viens de vous raconter l’histoire, purgeait une peine de sept mois d’emprisonnement pour violences conjugales et avait, selon une source policière, juré, s’il sortait de geôle, de recommencer.
Enfin un homme qui tient sa promesse !
Surprenant aujourd’hui une promesse tenue. Non ?
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