Aujourd’hui c’est spécial « militaires », oui, bidasses si vous préférez mais il ne s’agit pas que de soldats de seconde classe dans mes histoires. Vous vous souvenez sans aucun doute de la question du petit gradé de Fernand Raynaud : Combien de temps le fût du canon met-il pour refroidir ?
– … – Un certain temps !
Je commence par une histoire qu’on raconte comme étant vraie.
C’était à l’époque où le service militaire était obligatoire, avec les bons et les mauvais côtés de la chose sur lesquels je ne reviendrai pas.
Parmi les nouvelles recrues se trouve un jeune ingénieur, sursitaire comme presque tous les étudiants l’étaient. Ils avaient vingt cinq ans, soit quelques années de plus que les deuxièmes classes de base, et de l’instruction, bien plus que bon nombre de gradés de l’armée à cette époque.
A l’arrivée des «bleus», un « interrogatoire » collectif se faisait dans la cour de la caserne.
– Tous les certificats d’études, un pas en avant !
– Tous ceux qui ont le BEPC, un pas en avant !
– Tous ceux qui ont seulement leur bac, un pas en avant !
– Tous ceux qui ont fait des études à la Sorbonne, un pas en avant !
Maintenant, ceux qui restent vont recevoir une formation.
N’ayant pas passé le certificat d’études primaires, l’ingénieur est resté dans le groupe des « restants », considérés comme illettrés. Comme les autres appelés dans le même cas, il reçoit des cours pendant les corvées et en dehors, ce qui est bien pratique pour s’instruire un peu quand on ne sait rien.
A la fin de ses douze mois de service, l’appelé doit recevoir une attestation et le colonel qui doit lui donner son certificat de bonne conduite, lui demande ce qu’il va faire dans le civil maintenant qu’il a appris à lire et à écrire. Réponse du deuxième classe :
– « Je suis ingénieur des Ponts et Chaussées, pas de problème pour moi, merci mon colonel !»
*****
Dans un régiment, un des officiers, un lieutenant qui parie souvent avec son colonel, gagne toujours les paris.
Le colonel, très contrarié, fait muter l’officier dans une compagnie de cavalerie.
Arrivé à sa nouvelle affectation, le jeune gradé discute avec son nouveau capitaine, bavarde, parle de campagnes et de compagnes, de choses et d’autres.
Le lieutenant finit par dire :
– «Vous avez une façon de monter bizarre, mon capitaine.»
– « Quoi, moi ? »
– «Oui, mon capitaine, je vous parie 500 F (et oui, c’était encore des francs, c’est dire si c’est vieux) que vous avez des hémorroïdes.»
– « Non ! Je n’ai pas d’hémorroïdes.»
Vérification à l’œil si j’ose dire (clic pour retrouver un ancien article) : en effet, rien.
– « Mais, mon capitaine, elles sont certainement internes ! Laissez-moi regarder encore.»
Il met le doigt dans le derrière du capitaine, ne trouve pas d’hémorroïdes et perd les 500 F.
Le capitaine téléphone au colonel :
– «Vous savez, le gars que vous m’avez envoyé et qui gagne toujours, il a perdu 500 F avec moi aujourd’hui parce qu’il croyait que j’avais des hémorroïdes !
– Oui capitaine, mais moi j’ai perdu 1000 F parce qu’il m’avait parié qu’il vous mettrait le doigt dans le derrière !»
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Un parachutiste saute. Le parachute dorsal ne s’ouvre pas. Le ventral ne s’ouvre pas non plus. Il crie au secours et prie saint Antoine de l’aider.
Immédiatement, une grande main dans le ciel l’attrape et une voix lui demande : – Quel saint Antoine ?
Le parachutiste répond : Saint Antoine de Padoue !
La voix répond : Ce n’est pas moi !
Et la grande main le lâche dans le vide.
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Deux soldats naufragés du désert tournent en rond dans le Sahara depuis trois jours.
– Ca y est, s’écrie l’un, accablé, j’ai encore vu le même mirage !
– Une fontaine bien fraîche ?
– Non, une femme bien chaude !
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Après le débarquement, un médecin contrôle des infirmières américaines. L’une porte sur la peau de la poitrine et du ventre des rougeurs en forme de M. Il lui demande pourquoi. Elle explique qu’elle vient de rencontrer un appelé qui avait des boutons avec un M en relief parce qu’il venait du Minnesota.
Une autre infirmière a aussi des M rouges et le médecin lui dit : Vous aussi, vous étiez avec un soldat du Minnesota ? »
– « Non, il était du Wisconsin ! »
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Le chef d’un service secret confie à son adjoint:
– Il va falloir se séparer de Mimile, il boit trop !
– A quoi vois-tu cela ?
– Au fait qu’il voit partout des agents doubles !
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Un détachement de parachutistes est en manœuvre dans le désert. Les soldats commencent à avoir grand besoin de voir des filles. Ils demandent au sergent de leur amener des femmes mais le bordel est loin, dans le village voisin.
Le sergent leur dit : « Vous n’avez qu’à prendre le chameau ! »
Ils trouvent ça répugnant, patientent encore et finalement redemandent au sergent de faire venir des femmes. De nouveau, le sergent leur dit : « Prenez le chameau ! »
N’en pouvant plus d’envie, ils surmontent leur répugnance et se tapent le chameau. Ensuite, ils vont trouver le sergent pour se plaindre que c’est quand même dégueulasse et qu’ils auraient préféré des femmes.
Le sergent leur dit : « Mais quand je vous disais de prendre le chameau, ça voulait dire qu’en un quart d’heure vous étiez au village ! »
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