C’est dimanche (126)

Depuis plusieurs jours, je suis débordée au point même d’avoir raté le dernier dimanche, c’est dire. Rien de grave. La vie qui va. Et aujourd’hui, en prime, j’ai ma fille et mes petits-enfants qui arrivent. Les jours qui viennent vont être encore plus bien remplis. Chic ! J’essaierai d’être là quotidiennement mais rien n’est moins sûr. Pour le moment, c’est dimanche et essayons tous de sourire. Il fait beau.

*****

Le week-end dernier, j’étais à Barcelone et dans ma tête trottait cette devinette, peut-être étais-je aussi inspirée par notre Premier Ministre :

Pourquoi beaucoup d’Espagnols s’appellent Manuel ?
Parce qu’Intellectuel c’est pas un prénom.

*****

Quant au président, voilà celle à laquelle je pense souvent :

Quelle est la différence entre les tulipes et les emmerdes ?

– Aucune, les deux viennent de Hollande.
*****

Il me semble vous avoir déjà proposé ce texte :

Une déclaration solennelle du PS ; on sait désormais comment il faut comprendre ce que l’on nous raconte :

“Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain chez nous :
l’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrerons que c’est une grande stupidité de croire que
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé. Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
l’on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d’influences
nous ne permettrons d’aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
vous aurez compris qu’à partir de maintenant
Nous sommes avec François Hollande.”

Texte à relire maintenant de bas en haut, en commençant par la dernière ligne et en remontant jusqu’au début…
*****
Et pour finir, une histoire (vraie ? ) :

François Hollande consulte une voyante pour mieux gérer son quinquennat.
La voyante se concentre sur sa boule de cristal et commente ses visions :
– “Je vous vois passer dans l’avenue des Champs Elysées dans une voiture décapotée… le peuple applaudit.”
Hollande sourit et demande :
“- Alors la foule est heureuse ?” – “Oui, oui comme jamais”. – “Et les personnes courent après la voiture ?” – “Oui, autour de la voiture c’est comme une émeute… Oui, la foule est heureuse et la police a du mal à canaliser la liesse populaire.” – “Le peuple agite-t-il des drapeaux ?” – “Oui, drapeaux et calicots avec des slogans d’espoir et d’un meilleur avenir.” – “Vraiment ? Et les gens crient, chantent ?” – “Oh, oui. Oui j’entends des voix crier : Oh ! Maintenant, tout ira bien mieux !” – “Et moi, comment je réagis à tout cela ?” – “Je n’arrive pas à voir.” – “Pourquoi ?” – “Le cercueil est fermé !”

*****

Dans le même ordre d’idée, François Hollande est mort. Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre (ouais… j’ai quand même un doute), Saint Pierre qui lui dit :

– “Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des chefs de parti, ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité.” – “Mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.” – “Je regrette, mais nous avons nos règlements.”

Saint-Pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l’avant de l’édifice se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet, Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars. Une grande partie de la droite est là aussi ; tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d’antan et leurs débats homériques. Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable offre même une consommation glacée. – “Bois donc cette Margarita et relaxe-toi un peu, François !” – “Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment.” – “Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !”

François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc… Il s’amuse tellement qu’il ne voit pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et François Hollande prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel. Saint-Pierre l’attend à la sortie. – “C’est maintenant le temps de visiter le Ciel”, lui dit le vieil homme en ouvrant la porte du Paradis.

Pendant 24 heures, François Hollande doit frayer avec Jean Moulin, Jean Jaurès, De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de « club house » mirobolant mais un restaurant  très ordinaire de cuisine familiale. Etant donné que ces gens sont tous modestes, il ne rencontre aucune connaissance et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial. Il croise Jésus, une espèce de hippie qui ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : « Chasser les marchands du Temple, il sera plus difficile à un riche d’entrer dans mon royaume qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille, etc.» La journée terminée, Saint Pierre revient… – “Alors, François, tu dois maintenant choisir.” François Hollande réfléchit pendant une minute et répond : – “Bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix. Mais… euh, bon… Bon, je trouve le Paradis «intéressant», mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis.”

Saint-Pierre l’escorte alors jusqu’à l’ascenseur et François Hollande redescend jusqu’en Enfer.

Quand les portes s’ouvrent et il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté. Le Diable arrive alors, met son bras velu et puant autour des épaules du nouveau. – “Je ne comprends pas”, balbutie François Hollande en état de choc, “lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un club house ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous avons bu plus que de raison, on s’est envoyé en l’air comme des lapins et on s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable.” Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l’oreille – “Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd’hui, tu as voté pour nous !”

*****

Rassurés ? Toujours inquiets ?

Riez quand même, c’est bon pour le moral. Et bonne fin de dimanche, il a fait si beau en France métropolitaine.

Share

4 réflexions sur « C’est dimanche (126) »

  1. Pauvre président ! Toutes ces histoires nous font rire mais lui, en ferait-il autant ? Et pourtant, il ira certainement faire un tour en enfer ! Moi, fauchée, je lui paierai volontiers son billet “aller simple” !
    Vous allez pouvoir jouer les “grands-mères” ! Profitez-en ! il n’y a que les petits pour nous redonner un peu le moral ! Et, essayez quand même de vous reposer un peu…..
    Bonne soirée. Je vous embrasse.

  2. On dit que la route qui mène à l’ enfer est pavée de bonnes intentions, mais là je doute que les promesses faites aient été sincères, et je doute même du purgatoire pour cette engeance politique !
    Bonne journée Françoise
    bisous

  3. Je doute d’un paradis ou d’un enfer
    J’pense que le purgatoire c’est maintenant, sur terre 🙂
    Sinon zigouillons tous ces cons qui nous emmerdent ^^

  4. En parcourant différents sites et page facebook, je vois que notre Hollande suscite quasiment partout de la haine et du mépris, tout comme Sarko avant lui. Jusqu’ou cela ira-t-il ? En attendant, j’ai pas mal ris avec tes blagues et ça fait du bien. Merci à toi, bises et à bientôt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *