Jacques Vergès

“Je ne suis pas l’avocat de la terreur, mais l’avocat des terroristes. Hippocrate disait : “Je ne soigne pas la maladie, je soigne le malade”. C’est pour vous dire que je ne défends pas le crime mais la personne qui l’a commis. Une phrase de Jacques Vergès. Il avait c’est certain travaillé l’art de la parole et du mensonge, du non-dit. Aujourd’hui il est mort et les commentaire sont presque élogieux. Il est mort ; “paix à son âme” s’il en avait une mais n’oublions pas que l’homme était… sulfureux.
Une vie étrange avec des vides, des mensonges en commençant par sa naissance, mensonge dont il n’est pas responsable mais quelle famille ! Alors 20 avril 1924, une naissance au Laos actuel ou le 5 mars 1925 à Ubon en actuelle Thaïlande ? On s’en fiche, à dire vrai. Puis plus tard, en mars 1970, disparition pendant huit ans, sans laisser de traces. Mystère autour de sa personne. Nul ne sait où il était pendant ces années. Jacques Vergès, “l’avocat du diable” ou “le salaud lumineux“, est un personnage mystérieux et ambigu, aimé par certains et détesté par beaucoup d’autres.
Toute sa vie, Jacques Vergès a cultivé une ambiguïté, manipulant avec plaisir sa propre image médiatique. Il a, parait-il, été d’abord résistant, puis anticolonialiste avant de devenir maoïste, puis converti à l’islam. Il a défendu le nazi Klaus Barbie, le terroriste Carlos, le chef des Khmers rouges Khieu Samphân  et Laurent Gbagbo mais aussi les protagonistes de l’affaire du sang contaminé, ou encore Omar Raddad, le jardinier accusé du meurtre de son employeur (“Omar m’a tuer”)…
Et comme rien n’est vraiment clair chez les Vergès, voilà un article qui rajoute quelques détails : lire cet article du Point (clic) et qui concorde avec celui que j’avais écrit il y a quelque mois : Qui a tué Alexis de Villeneuve ?.
Et maintenant… sera-t-il l’avocat du Diable en enfer ?
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Une réflexion sur « Jacques Vergès »

  1. c’ est un homme que je déteste !
    il était malsain, ironique et provocateur, et son choix de défendre les plus grands criminels me laisse penser qu’ ils les admirait !
    bon dimanche Françoise
    bisous

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