Confinement à la française

Le confinement à la française, c’est un couvre-feu qui cache son nom car le couvre-feu a des relents de dictature. Ce confinement ne servira à rien et ne concerne que “les vieux” (les plus de soixante-cinq ans dont je fais partie) : les travailleurs vont travailler (télétravail ou pas), les enfants vont aller étudier (se faire endoctriner), le capitalisme va prospérer, les gouvernants se goberger sur notre dos, bien s’accrocher à leurs avantages. Plus royaliste que les rois, le Manu ! Bien entouré par sa cour de profiteurs du système.

Le confinement à la Macron est une fumisterie de plus. Pourquoi Manu ne suit-il pas une méthode qui marche plutôt que sa méthode empirique et surtout volatile, fluctuante ?

La méthode chinoise a porté ses fruits. Deux mois de confinement strict puis des tests systématiques dans les zones à rechutes, maintenant c’est fini.

Au lieu de critiquer sans cesse la Chine, tout en consommant un grand nombre de produits chinois, en délocalisant des emplois dans “l’Empire du Milieu”, servons-nous d’eux comme modèle. Certes nous avons pu être choqués par les images de janvier (je l’étais, tout le monde enfermé, distribution de vivres, ça faisait peur, ouah : une dictature militaire) mais au bout deux mois fermes, c’était presque fini. Aujourd’hui, le virus semble être parti vraiment et dès qu’un cas se présente dans un secteur, on isole le malade, sa famille, ses relations et on teste tout le monde, toute la ville : 2 500 000 tests en deux jours près de Wuhan, récemment.

En France, nous avons subi deux mois de confinement au printemps, un bon mois est prévu maintenant, un délai qui sera rallongé, c’est certain, et après  ? Des relâches, des reprises ? On se fout de nous. On nous a volé déjà un quart de l’année.

Pour quoi ? Pour rien. Rien parce que c’est n’importe quoi :

  • pourquoi a-t-on rapatrié des Français de Chine sans contrôler les militaires qui avaient assuré leur transport ? Début de la contamination.
  • pourquoi n’y avait-il pas de masques ? Pas assez de lits ? Pas assez de soignants ?
  • pourquoi n’a-t-on pas récompensé correctement tous les dévoués ?
  • pourquoi n’y avait-il pas assez de tests disponibles ?
  • pourquoi les résultats étaient si longs à être donnés ?
  • pourquoi le virus ne circulerait-il ni dans les écoles, ni dans les collèges, ni dans le métro, ni dans les entreprises ?
  • pourquoi le virus attaquerait surtout les plus de 65 ans (qu’il faut donc protéger) ?
  • pourquoi le virus se plairait-il davantage dans les petits commerces qu’il faut fermer ?
  • pourquoi éviterait-il les grandes surfaces ?
  • pourquoi les livres sont-ils un sujet de discorde d’où leur interdiction ?

Les règles strictes pour une courte durée sont mieux comprises et plus efficaces que ces valses-hésitations, ces aller-retours,

Moi aujourd’hui, je me dis que nous avons une bande d’amateurs irresponsables à la tête du pays. Il faut qu’ils arrêtent, de préférence qu’ils s’en aillent.

C’était un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. Mais pourquoi a-t-on relâché tout le monde, début juillet, comme si de rien n’était ? Pour éviter l’embrasement du pays ? Il arrivera tôt ou tard.

Pour faire accepter par la majorité de la population le jour J l’inéluctabilité de la décision, les médias, aux ordres du pouvoir, ne s’intéressent qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les tripatouillant ; ils ont titré sur les 523 morts le 27 octobre 2020 : « Du jamais vu depuis le confinement » mais ce chiffre était faux à cause des morts en EHPAD, décès comptabilisés tous les quatre jours d’où ce chiffre alarmant, la même erreur avait été commise en début d’année.

Le président du Conseil scientifique disait, il y a quelques jours, qu’arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et que nous serions déjà dans « une situation critique ». Manu lui a dit de se taire, que son avis était consultatif simplement, ce pour ne pas fournir ce qu’il ne pouvait donner (même scénario que les masques en début d’année). Comme cette prédiction catastrophiste arrange sa politique de manipulation, Manu nous reconfine aujourd’hui. Pourquoi ?

Et nous obéissons parce que …. Quoi ? Nous avons peur ? De quoi au juste ?

Moi je veux bien porter un masque (mais pas me taire), ne pas sortir, observer couvre-feu et règles de distanciation mais de vraies règles : strictes et efficaces. Nous ne voyons pour l’heure qu’un bricolage d’individus sans jugeote, sans vergogne, à la vue étriquée, à court terme. Et dire qui c’est moi qui souffre d’une cataracte que je ne peux faire opérer depuis un an à cause des délais de rendez-vous, de plannings, de Covid. Ce n’est pas urgent, dit-on. À d’autres ! Moi ça me gêne, ce n’est pas vital mais quand même… Heureusement que je peux lire et écrire.

Selon les chiffres de Santé Publique France, sur 15 millions de tests effectués, 93% étaient négatifs. Parmi les positifs, 85% ont moins de 60 ans. Quel pourcentage de la population faut-il protéger ? 1% ! J’ai envie de dire (j’ai plus de soixante-cinq ans, j’ai le même âge que Brigitte) : il faut bien mourir de quelque chose. C’est quoi cette protection ? On me prive de mes enfants et petits-enfants, du dojo, de ma coiffeuse…

Pourquoi nous ment-on sans cesse ?

Ce 28 octobre, trois-mille-quarante-cinq (3 045) personnes étaient en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le Sinistre de la Santé annonçait douze-mille (12 000) lits disponibles. Où sont passés ces lits ? En réalité, il y en avait 5 432 au début de la pandémie. Pourquoi n’a-t-on rien fait en six mois ?

L’hôpital va mal mais pas à cause du Covid, à cause de la politique de la Santé menée depuis des années. Combien de lits perdus en vingt ans alors que la population a augmenté ? Pourquo, le personnel soignant est-il en nombre insuffisant, sous-payé la plupart du temps alors que les administratifs pullulent (comme dans l’Éducation Nationale) ?

Moi, ce que je comprends c’est que le confinement, qui sera sans doute prolongé au-delà du 1er décembre, crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout, certes au printemps le ciel est redevenu plus bleu et les oiseaux ont chanté, les jardins ont été bichonnés mais aujourd’hui alors que l’hiver approche, la vie sociale disparait, les Français dépriment en pensant à Noël sans famille, le risque de précarisation de milliers, qui sait de millions de personnes, est de plus en plus grand, les renoncements aux soins sont nombreux, les dépressions nerveuses vont se multiplier avec elles les violences familiales, les suicides,  et pour financer des promesses, faites n’importe comment à n’importe qui, les impôts vont s’envoler, .

Quant à la démocratie ? Peut-on encore en parler ?

La Chine, une dictature ? Et la France ? il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif qui s’impose par la peur, la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder.

Bravo aux maires réfractaires ! Enfin quelques courageux.

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Une réflexion sur « Confinement à la française »

  1. Il sait qu’on le considère comme un neo-dictateur, puisqu’il s’en est défendu, et pourtant, dans tous ses discours, on retrouve le ” j’ai décidé ”
    Remarque, ce faisant, il exonère le reste du gouvernement !
    Je reste persuadé qu’il avait senti du temps des gilets jaunes, le souffle de la révolte, et j’ espère qu’il ne perd rien pour attendre le moment où on pourra s’exprimer !
    Nul face à la covid, nul face au terrorisme !

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