Il faut souffrir pour être belle

Voilà une quinzaine de jours que je n’ai plus d’accès à internet à domicile, problème d’une nomade (ce que je suis en ce moment). Le Wi-Fi gratuit, ça ne fonctionne pas bien de partout, alors j’essaie de me débrouiller sans squatter chez Mac Do (où ça marche bien). 

Il y a quelques jours, j’avais programmé une série d’articles pour alimenter quotidiennement mon blog mais hier vous n’avez rien lu, la série était terminée. Si je ne trouve pas une solution rapidement, ça risque de durer. Il est vrai qu’il me faut d’abord écrire, ce n’est pas vraiment le plus simple, ni le plus compliqué d’ailleurs mais il faut le faire, trouver le temps de le faire. Je vais donc écrire ce jour une nouvelle petite série d’articles et comme je suis à Toulouse, je vais appeler au secours Geneviève, lui demander de me faire profiter de sa connexion internet et aller lui faire un coucou par la même occasion. Il faut dire que chaque fois que je la rencontre, nous ne manquons pas de sujets de discussion. Et le temps passe très vite… Je crains cependant de l’ennuyer et d’abuser d’elle.

Ajout du mardi après-midi : dans une galerie commerciale de Roques, je vais «poster» aujourd’hui. J’irai faire un coucou à Geneviève ensuite. Bises à elle et meilleurs voeux à vous tous. Je vous répondrai individuellement dès que je serai connectée sereinement ce qui ne saurait tarder.

Quand on n’est pas chez soi, qu’il faut régler des problèmes à distance, gérer le quotidien avec des moyens limités, ce n’est pas facile ni très reposant. Pas facile non plus d’avoir des idées très claires pour écrire. Je me contenterai donc de vous raconter de petites histoires extraites du livre «Rumeurs et légendes urbaines» d’Albert Jack.

Que pensez-vous de celle-là : «Il faut souffrir pour être belle».

Les notes entre parenthèses sont mes remarques personnelles.

«Certaines vedettes, obsédées par leur silhouette, n’hésiteraient pas à se faire enlever quelques côtes, histoire de rentrer dans des robes de plus en plus minuscules. La liste des adeptes serait plutôt étoffée : Elizabeth Taylor, Jane Fonda, Pamela Anderson, Janet Jackson, Britney Spears, Kate Moss et même Marilyn Manson… (En France, on cite souvent Arielle Dombasle ; à la Réunion, on a une «Vielle pie» locale qui aurait copié son modèle, Arielle. Elle n’a pas le même QI et ne copie donc que l’enveloppe.)

Cette légende remonte à l’ère victorienne, quand on pensait que les femmes de la «haute» se faisaient retirer quelques côtes pour affiner leur taille. Or, s’il est effectivement possible qu’une ou deux héritières y aient songé, il n’y a aucune preuve qu’une telle opération ait eu lieu. Il ne faut pas oublier qu’au XIX° siècle, la chirurgie esthétique n’existait pas et que toute intervention chirurgicale, même bénigne, était alors considérée comme dangereuse. Rappelons que la chirurgie moderne en était à ses balbutiements et que les chances de survie n’étaient pas bien grandes. Dans ce cas, qui serait assez inconscient pour risquer sa vie en se faisant volontairement retirer des côtes ? Même aujourd’hui, à l’heure où l’on se fait plus ou moins transformer le corps à volonté, officiellement, personne n’a eu recours à cette intervention. (Officiellement, bien sûr… Personne ou presque n’est retouché. Ils sont tous beaux naturellement. Vous n’avez vraiment pas de bol si vous n’êtes ni riche, ni beau… comme moi, en résumé.)

Dans la même veine, on raconte que certaines actrices ou top-models se font arracher les dents de sagesse (ou même des molaires «normales») pour affiner leur visage et mettre en valeur leurs pommettes. Mais là encore, personne n’en a la preuve. (Quand on regarde la chanteuse Cher, suspectée de retouches semblables, on peut y croire, non ?) Etant donné la terreur qu’inspirent souvent les dentistes, il y a fort à parier que l’on se fait enlever des dents, plus par obligation que par plaisir.  (Moi je vous assure que je préfère, et de loin, le dentiste au photographe. Chacun ses goûts, ses choix, ses idées.)»

Alors «Vrai ou faux» les côtes en moins ?

J’ai mon idée. Et vous ?

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5 réflexions sur « Il faut souffrir pour être belle »

  1. La beauté est relative comme la laideur. Je vois des vieilles personnes dont on dit qu’elles sont laides et, tout d’un coup, un sourire de bonté, un éclat d’intelligence dans l’oeil donnent à cette laideur une sorte de réssurection de beauté. Cela me rapelle ce mot de Montaigne : “une vieillesse avouée est moins vieille et moins laide à mon gré qu’une autre peinte et lissée”. L’aveu, l’acceptation, la résignation d’être dans la vieillesse et dans la laideur apportent soudainement un changement profond qui les efface. Alors, oui la laideur est relative.
    P.s : Vous avez bien de la chance de rencontrer Geneviève, c’est une vraie beauté ! Demain je passerai au dessus de Toulouse, et je penserai à vous deux. Amicalement, Pimprenelle.

  2. Chère Françoise,
    Ne va pas me mettre des idées en tête ! je veux garder toutes mes côtes.
    Et en quoi cela fait-il paraître plus mince ? je n’y connais rien.
    Bon je vais lire ton article d’aujourd’hui, à tout de suite.

  3. Clara, avec une ou deux paires de côtes en moins tu réduis ta cage thoracique et tu parais plus fine pour peu que tu enfiles des gaines ou des corsets, ou encore que tu te soumettes à des régimes hypocaloriques drastiques. N’importe quoi !
    Il parait que les hommes préfèrent les minces (soit) et même les maigres (là, je suis moins sûre).
    Il parait aussi qu’être mince donne l’impression de pouvoir tout bien gérer.
    En clair, les rondes, et plus encore les grosses, seraient des incapables dans tous les domaines. N’importe quoi vraiment.
    Dictature de l’image !

  4. J’ai entendu parler de “botox” . Mais je ne sais pas si l’on souffre avec la chirurgie esthétique .
    En exergue sur mon Blog : “La Beauté est dans l’oeil de celui qui regarde”
    Bisous

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