Histoire de sous

Histoire de sous mais pas de gros sous. Juste des expressions comportant le mot SOU pour Geneviève qui se disait que l’expression “il lui manque dix neuf sous pour faire un franc” était une expression oubliée.

Oui désuète, oubliée par beaucoup de monde, mais pas par tout le monde. Ma grand-mère l’utilisait et j’ai continué à le faire avec mes enfants qui ne connaissent peut-être pas le “pourquoi” de l’expression.

Sur son blog (Le blog de Magitte), Geneviève écrit : “Expression courante dans ma jeunesse, alors qu’un franc représentait 20 sous ! Quand il vous manquait 19 sous sur 20 sous, vous étiez vraiment démuni !”

Elle se demande aussi de quand date cette expression. Alors si quelqu’un le sait, qu’il nous le fasse savoir.

Moi je lui ai promis de lui faire une liste des expressions parlant de sous. Si vous en avez d’autres, je prends. En avant !

Une pièce de vingt sous, c’est un gros sou, puisque justement c’est un franc !

Ne pas avoir un sou vaillant, c’est être sans le sou !

Se faire des sous, c’est en gagner.

Ne pas avoir un sou en poche, c’est être  démuni, ne pas avoir d’argent sur soi, pas pauvre, pas comme Job, mais démuni à un moment donné.

S’ennuyer à cent sous de l’heure, aujourd’hui on dit plutôt se faire ch….

Etre près de ses sous, c’est être ladre et se dire qu'”Un sou c’est un sou“. Pas de risque pour celui-là de Manger ses quatre sous, parce qu’il a toujours peur de ne pas en avoir assez celui qui construit son magot sou à sou, le compte et le recompte sou par sou. Il économise tant qu’ on lui donnerait cent sous en le voyant. Ce qu’il achète souvent ça vaut trois francs six sous (pas cher), et même si c’est Un objet de quatre sous (toujours pas cher), que ça ne vaut pas un sou, (c’est de mauvaise qualité), c’est toujours un sou de trop. J’aurais pu dire que ce qu’il achète c’est souvent de la camelote, toujours pour économiser, il ne veut pas lâcher  un “fifrelin” une autre façon de dire un sou. Même le savon lui parait cher, alors il est rarement propre comme un sou neuf. Ce dont il a besoin, il essaie de l’obtenir sans débourser un sou

Ne pas avoir deux sous de jugeote, c’est être un peu stupide, être irréfléchi.

Pas ambigu pour un sou, signifie sans aucun doute

Pas fier pour un sou : pas prétentieux, l’opposé de celui qui n’est pas modeste pour un sou.

Pas vaillant pour un sou, cet homme là, soit il n’est pas courageux pour un sou, soit il est paresseux, mais il n’est pas interdit de cumuler et d’être un pleutre fainéant. L’homme idéal, non ?

Le sou du franc, cette expression très désuète correspond au bakchich actuel, c’était la remise ordinairement accordée jadis par les fournisseurs aux domestiques qui faisaient les courses pour leurs employeurs. Cette remise  était d’un vingtième (soit 5% actuels) : le sou du franc (retour au début du texte).

Et des sous, on en parle encore  au Canada : les sous sont les centimes du dollar (dollar = piastre pour les Québécois).

En France, dans les casinos, il y a des machines à sous. Même si on y met des dollars ou des euros, ces machines restent des machines à sous qu’on appelle aussi “bandits manchots”. Si vous en voyez, faites un détour, c’est plus sûr pour garder ses sous.

Share

5 réflexions sur « Histoire de sous »

  1. j’ en viens, et lui faisait remarquer que l’ expression 3 francs 6 sous désignait une choses de peu de valeur !
    Depuis l’ euro, ça ne marche plus, puisqu’ un cent valent 6 centimes !.
    Comme toi, j’ aime ces expressions anciennes basées sur l’ observation !
    amitiés

  2. Ping : Proverbe créole 4 | FrancoiseGomarin.fr

  3. Le franc germinal valait vingt sous. Il a été dévalue par Poincaré après la Première Guerre Mondiale : il ne valait plus alors que 5 sous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *