Je t’em…

Non, pas « je t’embrasse. »

« Les mots de vérité manquent souvent d’élégance. Les paroles élégantes sont rarement vérités. » Lao-Tseu

Est-ce qu’aujourd’hui je dois en écrire beaucoup plus long ?

Juste quelques lignes. (Cliquez sur les mots bleus, ils vous renverront sur d’autres billets).

Je n’aime pas le politiquement correct qui désigne une attitude hypocrite et démagogique, véhiculée par les politiques et les médias, attitude qui consiste à adoucir les formulations qui dérangent. Rassurons-nous avec des mots. Les chômeurs sont très nombreux mais « Pôle » préfère parler de demandeurs d’emploi qui peuvent être des travailleurs «handicapés», «non-voyants» par exemple (finis les infirmes, invalides, aveugles, sourds…) et nos RMistes ou bénéficiaires des minima sociaux qui ne sont plus des pauvres ou des nécessiteux.

Egalité ? Morale ? Tolérance ? Idéalisme ? Démocratie ?

Foutaises ! Démagogie !

Je constate que les euphémismes sont le fait d’une minorité organisée et décidée à imposer ses vues à la population entière, un groupe bien plus large mais presque totalement désorganisé (puisque chacun espère que l’autre, le voisin, le frère, le cousin, le copain essaiera de résister pour lui).

En français, avant, le politiquement correct c’était la langue de Blois, non ? Euh «la langue de bois», celle des énarques en particulier qui se veulent purificateurs linguistiques, à défaut d’être des policiers des mœurs. Ils abusent d’un langage hermétique et creux pour «noyer le poisson».

La pilule est moins amère comme ça ? Vous voyez, je reste très correcte malgré tout. J’aurais pu vous parler de vaseline.

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13 réponses à “Je t’em…”

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