C’est dimanche (122)

Ce dimanche, je vais donner dans le politiquement incorrect. Je suis fatiguée d’entendre sans cesse de nouveaux interdits souvent destinés simplement à me prendre toujours plus de sous et de voir les gens se complaire dans le politiquement correct : utiliser abondamment la locution adverbiale « un peu », l’euphémisme, les périphrases, les circonlocutions, voire des néologismes à profusion…

« Il faut appeler un chat un chat et Rollet un fripon » disait Nicolas Boileau. Un jour, alors que j’étais prof, une élève m’a demandé qui était donc ce Rollet ? Tout bonnement un procureur véreux, lui ai-je répondu. Il y a longtemps que les ripoux existent, cessons de nous voiler la face et disons haut et fort ce qui nous enquiquine ; si on a envie de rire avec des sujets interdits, faisons-le et rions. Je ne suis pas raciste, il vous suffirait de voir la palette de couleurs des visages de ma famille et de mes amis pour en être convaincu mais j’ai le droit de raconter ce qui nous fait tous rire : des histoires de blondes, de Juifs, d’Arabes, etc. Alors bonne lecture et plein de sourires, j’espère.

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Ahmed, huit ans maximum, rentre dans un bus et il dit au chauffeur : « Ahmed paie pas l’ticket. »
Le chauffeur se dit : « Ben, dis donc, il est culotté ce petit morveux de la ZUP…À cet âge, quel toupet ! »… mais il ne dit rien, il a déjà eu assez de problèmes comme ça.
Le lendemain, pareil, le Petit Ahmed arrive et dit : « Ahmed paie pas l’ticket. »
Le chauffeur se dit qu’il est vraiment culotté pour un petit gamin de huit ans à peine mais c’est ça la racaille…
Le surlendemein, pareil : « Ahmed paie pas l’ticket. »
Le chauffeur se dit : « Ce soir, j’appelle les contrôleurs et demain, il va voir ce qu’il va voir. »
Effectivement, le lendemain, Ahmed monte dans le bus et comme d’habitude, il dit : « Ahmed paie pas l’ticket. »
À ce moment-là, les deux contrôleurs se pointent et Ahmed leur dit : « Ahmed paie pas l’ticket, Ahmed, il a l’abonnement. »

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Tahar rentre chez lui mais en chemin, un pneu de sa Peugeot crève. 
Il se range alors sur le bas-côté de la route, sort son cric et entreprend de changer sa roue. Soudain, Djamel, son cousin, lui aussi dans sa Peugeot, arrive à sa hauteur et freine en catastrophe. Il sort de sa voiture, se dirige vers le coffre, revient avec un pied de biche et fracasse le pare-brise de la voiture. 
Tahar, consterné, s’écrie :  » Mais, qu’est-ce que tu fous, cousin ? « 
Djamel lui répond :  » Toi, tu prends les roues, moi je prends la radio ! « 
De là vient le proverbe : « Mieux vaut Tahar que Djamel ».

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Ça se passe dans les années 50, un Belge part en vacances aux USA. Au bout de quelques jours, il s’ennuie à mourir et décide, pour s’amuser un peu, de s’inscrire au Ku Klux Klan. 
Pour fêter l’arrivée d’un nouvel adhérent, les membres du Klan décident de faire une descente dans un bowling du coin. Ils rentrent tous et commencent à tabasser tous les joueurs de couleur présents.

Au bout d’un moment, des sirènes de police retentissent et les agresseurs du KKK se sauvent en courant. Ils se retrouvent tous dans leurs véhicules, prêts à partir quand ils s’aperçoivent qu’il manque le Belge. Ils retournent au bowling et ils voient le nouveau en train de filer des grands coups de batte de baseball dans les boules noires de bowling. La bande l’interroge sur ce comportement plus que bizarre et le Belge répond :

« Maintenant que l’on a tabassé tous les vivants, il faut pas oublier de casser les tous les oeufs. »

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Avez-vous entendu parler de l’incendie dans le building de quatre étages la semaine dernière ? 
Une famille de six musulmans vivait au premier étage. Ils ont tous péri dans l’incendie.
Une famille de huit pakistanais vivait au deuxième étage. Ils ont également péri.
Une famille Haïtienne vivait au troisième étage, tous morts aussi.
Un couple blanc vivait au quatrième étage. Les deux ont survécu. 

La société musulmane locale a exigé de savoir pourquoi les Blancs ont survécu alors que tous les autres ont péri. La ligue des Noirs a insisté pour qu’on fasse une enquête publique. L’Agence de protection des réfugiés a aussi insisté pour qu’on désigne une commission d’enquête générale. 
La réponse du chef des pompiers a été claire : 
– « Si le couple blanc a survécu, c’est que le mari et la femme étaient partis travailler ! »

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Celle-là se passe à Trappes. À l’école, le 1er septembre… le directeur fait l’appel des élèves.

-« Mustapha El Ekhzeri »
-« Présent »
-« Ahmed El Kabul »
-« Présent »
-« Kadir Ben Youssef »
-« Présent »
-« Mohammed Endahrha »
-« Présent »
– » Ala In Ben Oit »
Silence.
– » Ala In Ben Oit »
La classe demeure silencieuse.
– » Pour la dernière fois : Ala In Ben Oit ».
Soudain un garçon se lève et dit au directeur :
– « C’est moi, Monsieur, mais ça se prononce : Alain Benoit.

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Qu’est-ce qu’un Juif sur un tas de cendres ?

– Un dur à cuire.

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Quelle différence entre E.T. et un Roumain ?

– E.T. a bien compris qu’il devait rentrer chez lui.

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Je vous avais dit que j’aimais bien la résistance aux interdits. J’en ai assez des diktats de la « bien-pensance »qu’elle soit de droite ou de gauche. Pourquoi cette hypocrisie ? Une histoire de mauvaise conscience peut-être ?

Faut rigoler, je vous dis, avec Henri Salvador, Astérix ou qui vous voulez.

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