C’est dimanche (74)

Après avoir beaucoup côtoyé les médecins, le personnel soignant ces jours derniers, j’avais envie de parler ou plutôt de rire de ce milieu médical souvent très dévoué (souvent mais pas toujours). Combien de femmes et d’hommes sont généreux et attentifs ? Beaucoup. Chapeau à eux mais nous pouvons rire aussi. Commençons.

Va-t-on voir augmenter ce genre de visites aux urgences ? Avec la crise qui dure, c’est possible : un homme se rend aux urgences et dit au chirurgien :
– « Il y a deux ans j’ai avalé une pièce de 2 euros pouvez vous m’opérer, la retirer et me la rendre, docteur ? »
– « Il y a deux ans dites vous ? Mais pourquoi n’êtes vous pas venu plutôt ? »
– « Parce que, à l’époque mes affaires marchaient bien, je n’avais pas besoin d’argent ! »

*******                                                                                                                                                                                                                                                   Heureusement aussi que les chefs de service ne sont pas tous comme celui-là. Une calamité ! Il faut avoir la chance de ne pas « tomber sur lui » en urgence. Le médecin chef du service cardiologie de l’hôpital entre en courant dans la morgue et crie à l’employé :
– « Maurice ! Ressortez le 3 de son tiroir ! C’est pas son pouls qui s’était arrêté, c’est ma montre…
« 

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Pas très rassurant, mais on peut rire de tout, je vous dis.

Depuis plusieurs mois, les infirmières d’un service de soins intensifs avaient la désagréable surprise, chaque vendredi matin, de retrouver morts les patients d’une certaine chambre (un mauvais numéro. Le 13, le 17 ?).
Après une enquête épidémiologique poussée à l’intérieur de l’hôpital, aucune cause de ces morts anormales n’avait pu être trouvée. Pourtant, à la suite d’une observation fortuite, il s’est avéré que chaque vendredi matin, une employée de nettoyage passait dans la chambre et débranchait le respirateur artificiel pour pouvoir brancher sa nettoyeuse-cireuse à la place et ainsi faire correctement son travail. Quand le sol était enfin propre, elle rebranchait le respirateur artificiel et quittait la pièce, inconsciente du fait que le patient était alors mort. Effectivement, elle ne pouvait pas entendre les râles d’agonie avec le bruit de son appareil de nettoyage.
Ceci est une histoire malheureusement vraie et voilà le courrier qui en résulta : « Nous sommes terriblement désolés de cet état de fait, et nous avons envoyé une lettre très sévère à l’employée de nettoyage en question. De plus, nous avons pris contact avec un électricien pour que la pose d’une prise multiple nous évite à l’avenir de tels désagréments. »
L’enquête est désormais close. Tant pis pour les défunts et leurs familles qui sont sans doute restés dans l’ignorance des faits.
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Celle-là est plus «mimi». C’est la femme d’un petit fermier qui accouche. Elle a commencé le travail au milieu de la nuit ; le médecin de famille a été appelé pour superviser les événements (car il n’y a plus guère de sages-femmes à la campagne et le vétérinaire a d’autres obligations).
Pour occuper le futur papa qui reste à côté du lit à s’énerver, le docteur donne une lampe électrique et lui dit:
– « Tenez, prenez ça et éclairez moi. Au moins je verrai ce que je fais. »
Quelques instants plus tard et après quelques bonnes poussées, un bébé fait son apparition.
Mais le docteur ne tarde pas à se manifester:
– « Oh Oh! Continuez à m’éclairer car je crois bien que ce bébé aura un petit frère ou une petite sœur… »
Et effectivement, après que la maman ait continué à pousser, un deuxième bébé montre le bout de son nez
Chose incroyable (sauf dans les blagues), le docteur dit en rigolant :
– « Eh, eh… je le crois pas ça, continuez à m’éclairer ; un troisième bébé est prêt à se montrer ! »
Oui, des triplés (imprévus ? pas très réaliste, mais c’est une histoire, non ?). Alors le fermier se gratte la tête, réfléchit et dit :
– « Ehh, euh, vous ne pensez pas qu’il faudrait couper l’éclairage ? Peut-être est-ce que c’est la lumière qui les attire. »
*****

C’est un gars qui ne va pas bien du tout. Il se rend à l’hôpital.
Après une foultitude de tests, le médecin lui dit :
– « J’ai des mauvaises nouvelles pour vous… Vous avez la syphilis, la lèpre et le SIDA. »
Le gars est effondré:
– « Oh, docteur, quel malheur ! Mon Dieu, qu’est-ce que vous pouvez faire ?  »
– « Pas grand chose malheureusement. Vous devrez rester à l’hôpital et on vous prescrira un régime alimentaire à base de crêpes, de soles et de pizzas. »
– « Et vous pensez que tout ça, va me sauver ? »
Et le médecin répond :
– « Je ne sais pas, mais en tous cas ce sont des aliments qu’on peut facilement glisser sous la porte. »
*****

Et pour finir :
Le patient à son médecin :
– « Écoutez docteur, je vais être franc ; avant de vous consulter, je suis allé voir Mathieu, le guérisseur… »
– « Et quelle idiotie vous a racontée ce charlatan ? »
– « Heu… Il m’a conseillé de venir vous voir… »
*****

Bonne santé et bonne journée.

A demain.

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