C’est dimanche, une fois de plus et dimanche, ici, c’est du rire ou du sourire. Pour commencer des devinettes.
Comment appelle-t-on un chauffeur de corbillard ? Un pilote-décès.
Quel est le comble pour un pédicure ? C’est d’être, un jour, réincarné
Quel est le comble pour un serrurier ? C’est d’être sous les verrous !
Qu’est ce qui est vert au fond de l’eau et qui bourdonne ? Un chou marin ruche !
Qu’est ce qui est au fond de l’eau, rouge, qui rigole et qui va très vite ? Un chou marreur !
********
Une grenouille mâle dépressive se décide à appeler un voyant par téléphone dans
l’espoir qu’il lui remontera le moral. Le voyant répond (après avoir noté le numéro de carte bleue de la grenouille ):
– Vous allez rencontrer une fille très jolie qui voudra tout connaître sur vous !
La grenouille répond :
– Ouais ! Super. Trop super. Et où vais-je la rencontrer ? Une partie dans la mare ?
Le voyant hésite et répond :
– Vous allez la rencontrer le trimestre prochain, en classe de biologie.
******
Un voyageur marche dans le désert, sa voiture est tombée en panne, il fait très chaud et il n’a pas d’eau. Il est en train de mourir de soif.
Tout d’un coup «Pschhtt !» un génie apparaît.
«Tu as de la chance de me rencontrer, moi le génie du désert. Fais trois vœux, ils seront exaucés, heureux homme !»
Le voyageur réfléchit et dit :
«Tout d’abord, je veux de l’eau, je veux de l’eau toute ma vie, en quantité, à volonté. Ensuite de l’or, je veux vivre dans l’or et le luxe. Enfin, je veux voir des culs de nana, des fesses par dizaines. » «Pschhtt !» le type est transformé en bidet dans un hôtel de luxe parisien.
*****
Deux poissons discutent :
– Comment ça va ?
– Pas bien du tout, je suis déprimé.
– Allez, prends donc un ver, ça va te remonter.
—————————–
Et si on riait un peu des progrès techniques.
En 1969 : un petit pas pour l’homme et un grand pas pour l’Humanité… Un homme sur la Lune et nous, nous allons encore chercher du lait chez le crémier, les grandes surfaces sont encore rares.
Chez le crémier, tu prends du beurre fait entièrement avec du lait de vache, coupé à la motte. Tu demandes une douzaine d’œufs que le crémier sort d’un grand compotier en verre ou d’un panier en rotin. Il le mire. Tu payes avec le sourire et la crémière te la monnaie et te donne un sourire en supplément. Tu prends tes achats et tu sors de la crèmerie. Le tout a demandé dix minutes.
En 2012, tu prends le jus (électricité statique) dans un caddie de merde qui a refusé trois pièces et deux jetons avant de bien vouloir se détacher des autres chariots. Bien sûr, il a une roue coincée, ce qui le fait aller dans tous les sens sauf dans celui que tu veux. Tu passes la porte du magasin, porte qui devrait tourner mais qui s’est arrêtée parce qu’un benêt l’a poussée, puis tu cherches le rayon crémerie où tu te gèles pour choisir, parmi un grand nombre de plaquettes, de tailles et de marques différentes, le beurre qui devrait être fait à base de lait de la communauté. Tu cherches la date limite et vérifie la DLC (Date limite de consommation).
Ça continue avec le lait que tu dois choisir : vitaminé, bio, allégé, très allégé, spécial nourrissons, enfants, malades…
Pour les œufs, tu cherches la date de la ponte, le nom de la société et surtout tu vérifies qu’aucun œuf n’est fêlé ou cassé.
Enfin, tu fais la queue à la caisse. La dame devant toi a pris un produit en promo qui n’a pas de code barres, alors tu attends, tu attends… Tu as choisi la seule file qui n’avance pas. Finalement, toujours avec ce foutu caddie, tu sors et tu cherches ton véhicule sous la pluie, tu ne le retrouves pas car tu as oublié le numéro ou la lettre de l’allée (ou mieux, il n’y en avait pas). Tu charges tes achats dans le coffre de ta voiture, mais il faut encore rapporter la caddie pourri. Pour terminer, tu vas t’apercevoir qu’il est impossible de récupérer ton jeton. Tu aurais mieux fait d’abandonner l’engin du diable au milieu du parking… Tu reviens à ta voiture sous la pluie. Cela fait plus d’une heure que tu es parti de chez toi. Heureusement que tu avais autre chose à acheter que de la crèmerie…
Mais ce n’est pas tout, je pense à un autre domaine où les choses ont bien changé : l’aviation. Les voyages se sont démocratisés mais sont devenus bien moins confortables. C’est la rançon de la course aux petits prix. Et là encore, on se rend vite compte que le pas cher coûte cher.
En 1969, si tu voyages dans un avion d’Air France, en règle générale, on te donne à manger et on t’invite à boire ce que tu veux, le tout servi par de belles hôtesses de l’air. Ton siège est tellement large qu’on peut presque s’asseoir à deux. (Mais ça dépend des destinations : au début des années 80, les avions de la compagnie Air France, en situation de monopole sur la ligne Réunion, avaient des allures de bétaillère. Classe VPT. : Voyage pour Tous, il aurait été préférable d’appeler ça VPPT, voyage pénible pour tous, c’est Air France sur les DOM.)
En 2012, quand tu entres dans l’avion, tu es encore en train d’attacher ta ceinture qu’au contrôle de police on t’a fait retirer (consignes de sécurité). Si tu voyages en classe éco, quelle que soit la compagnie et sur la majorité des lignes, tu t’assois sur un siège qui tient plus du pliant de camping que d’un fauteuil relax. Si tu respires un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ton voisin. Si tu voyages sur une compagnie «low-cost» et que tu as soif, l’hôtesse ou le steward t’apportera la carte. Les prix sont ahurissants. La ligne Paris-Réunion, sur un vol Air France, est finalement «pas si pire». Il y a de la concurrence maintenant. Le siège est ridiculement étroit et non inclinable mais le repas est compris avec les boissons. Pour les horaires, bon ça va plutôt sauf quand il y a grève. Et là, je vous assure, j’ai toujours eu de la chance ! (litote) Rien que mon premier voyage vers la Réunion aurait dû me dégoûter à jamais de cette destination. Je vous raconterai… une autre fois.
En attendant, bon dimanche et à la semaine prochaine.
Laisser un commentaire