Le dimanche autour de l’église

Qu’est-ce que c’est l’identité nationale ? On en parle beaucoup ou on en a beaucoup parlé. A mon sens, elle ne dépend ni du nom, ni de la couleur de peau, ni de la religion pour celui qui se sent bien dans son pays.

L’identité nationale pour un Français, je crois que c’est être libre de s’exprimer en respectant la même liberté chez l’autre, c’est refuser de se taire quand on n’est pas d’accord, c’est respecter le drapeau, l’hymne national, c’est accepter les règles de fonctionnement du pays, les respecter et vouloir les faire respecter, c’est être heureux de réussir pour apporter un plus à la France (recherche, sports, arts…), c’est faire respecter son pays et ses traditions, tout en acceptant l’évolution, le changement des mentalités. C’est vouloir être indépendant, libre et laïc  dans un ensemble uni dans ses grandes idées.

Dans une société métisse comme le sont de plus en plus les sociétés occidentales, il s’agit d’accepter les autres, mais de garder ce qui fait le lien, l’union,  le ciment du pays. Les ajustements ne se font pas sans heurt mais l’unité se fait plus solide au fur et à mesure que les mentalités évoluent. A vouloir trop intégrer, à tolérer tout et n’importe quoi, on ne réussit qu’un patchwork de mauvais goût. Il faut imposer des règles et les faire respecter. Ne disait-on pas « charbonnier est maître chez lui » ? Des pays d’accueil comme l’Australie et les Etats-Unis d’Amérique accordent la nationalité à quelques-uns seulement, très motivés, qui prêtent serment à leur nouveau pays. Le problème de la France est  d’avoir été un pays colonisateur et de ne pas réussir à assumer ce passé, à oublier cette période et de culpabiliser.

Nous vivons dans un melting-pot et le ragoût ne sera bon que si les ingrédients se combinent, s’allient. Souvenons-nous que les droits civiques sont  accordés par une nation à ceux qui vivent sous ses lois, alors que les droits de l’homme sont universels ou du moins devraient l’être.

Un grand nombre d’immigrés en France se sont intégrés, plus ou moins facilement, mais ils le voulaient et ont accepté les règles. Pourquoi aujourd’hui faudrait-il que les citoyens français se laissent dicter des lois par leurs « invités » ?

Ne nous arrêtons pas au faciès, à la couleur de peau ou au nom, prenons en considération la volonté de s’intégrer. Je fais appel une fois de plus aux Zebda, mes Toulousains préférés, comme des modèles d’une intégration réussie. Ils ne se voilent pas la face et regardent la vérité en face ; ils ont même l’accent toulousain, c’est dire. Après le théorème du châle (cliquez LA pour relire et écouter), je vous propose ce qui suit.  (Les paroles sont au-dessous).

 

Paroles de « Le Dimanche Autour De L’église » :

Le dimanche autour de l’église
Avec sous les yeux des valises
Arrivent les desperados
La Seat Ibiza chargée
De n’importe quoi, des objets
Que t’en veux pas comme cadeau
Ce sont les rois du baratin
Dès le matin
Qui vous arrachent deux tympans
Ou bien des roumains aux dents jaunes
Ou des gitans de Carcassonne
Ca dépend
Et chacun deale à sa façon
Au soleil des contrefaçons
Une place jusqu’à midi
Mais ils font gaffe aux réguliers
Qui eux sont servis les premiers
D’ailleurs ils arrivent en Audi

(Refrain)
Y’a autour de mon église
Et partout y’a
Des langues qui se mélangent un chouïa (un peu)
Y’a pas de prénoms, y’a que des rouyas (frères, camarades)
Qu’on appelle aussi des trompettes

Y’a autour de mon église
Et partout y’a
Des langues qui se mélangent un chouïa
Y’a pas de prénoms, y’a que des rouyas
Où qu’il est passé l’interprète?

Y’a des mecs
On dirait qu’ils font ramadan toute l’année, moi j’appelle ça des cadors  (expert)
Ils te vendent du patrimoine
Des trucs qu’ont jamais vu la douane
Et des cigarettes d’Andorre
Y’a des filles de tous les quartiers
Couvertes de la tête aux pieds
Même quand c’est la canicule
Vendent des strings oh oui comment
Elles disent des sous-vêtements
Elles trouvent pas ça ridicule
Devant dans ce qu’elles porteront pas
Elles s’ouvriront pas le compas
Car suffit pas d’être un garçon
Encore faut-il être du moule
De la grande et c’est que ce moule
Je la connais bien la chanson

(Refrain)

Dans l’église de vieux gratins
Vous chantent la messe en latin
Dehors personne est contre sauf
Les Sénégalais du Gascon
Qui parlent avec le mot « con »
Voudraient qu’on la chante en Wolof
Les Roumaines même l’air vague
Te font regretter une bague
Il faut qu’elles fassent de l’argent
Sinon on les astique au détergent
Moi des jours comme ce jour-là
J’me dis je me sens chez moi
Parce que c’est une journée banale
Ce jour-là je me sens pas seul
Putain qu’est ce qu’elle prend dans sa gueule…l’identité nationale!

(refrain)x2

Y’a…

Et c’était pour ne pas entendre YA tous les jours que les Français se sont battus contre les Allemands. L’invasion avait été violente, la dernière est plus insidieuse mais sans doute bien plus dangereuse. L’immigration doit être voulue de part et d’autre, voulue, acceptée. Il ne faut jamais oublier que celui qui reçoit, chez lui, peut imposer ses règles. L’invité doit les accepter.

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