Numéro 1 000

Mille, ça fait beaucoup surtout quand on est tout petit.  Mille, aujourd’hui, c’est un grand jour : le numéro mille de mes articles. Je ne pensais pas en écrire autant. À dire vrai, j’ai eu beaucoup de mal à démarrer ce blog puis je me suis prise au jeu et je publie maintenant un billet chaque jour, écrit de manière plus ou moins soignée mais je me fais plaisir chaque fois et j’espère faire plaisir à quelques lecteurs.

Que vous raconter pour ce numéro 1 000 ? Comme vous l’avez constaté, ici, je parle de tout, de rien, de tant de choses que ça peut paraître décousu à certains (même à moi de temps en temps). Bref, c’est comme la vie : pleine de surprises (bonnes ou mauvaises).

Mille…  et après, mille et un… «Mille et une nuits». Shérérazade… Aladin… Walt Disney… Stop, Françoise. Reste là, à mille.

Mille : adjectif numéral cardinal, invariable qui peut s’écrire aussi mil. Dix fois cent, ça fait mille.
Une période de mille ans est un millénaire.
Un billet de mille francs est une antiquité.
Mille ans… C’est dans les paroles de «Le France» de Michel Sardou :


«J’étais un bateau gigantesque
Capable de croiser mille ans»

Mille ans ça fait beaucoup et mille ans, on peut entendre Milan. Pff  ! Expédition des Mille : expédition de Garibaldi et de ses volontaires contre la Sicile en 1860 pour instaurer un régime démocratique avec un roi à sa tête, Victor-Emmanuel II. Mouais…

Comme je le disais plus haut mille c’est un très grand nombre. Quand on écrivait encore du courrier, on pouvait envoyer à quelqu’un mille amitiés, mille baisers, ou mille autres choses aimables : des compliments, des excuses, des félicitations, des mercis, des pardons, remerciements, respects, tendresses… Aujourd’hui nous avons tous mille choses à faire et nous rencontrons mille difficultés à écrire quelques mots. Pas question de faire mille folies, le monde qui nous entoure inspire mille inquiétudes. Je dis souvent mille sottises, de mille manières sans prendre mille précautions, j’endure souvent mille maux de ne pas savoir me taire mais tant pis. On ne vit qu’une fois et ma foi tant pis si je souffre mille morts, au moins j’aurais dit ce que j’avais envie de dire. Mille diables ! mille dieux ! mille sabords ! mille tonnerres ! Je m’emporte toute seule et je ne suis plus à mille lieues du Capitaine Haddock.

Et comme écrivait Stendhal, un autre Grenoblois, bien plus célèbre que moi, dans Lucien Leuwen, en 1835, «En un mot comme en mille ; un exemple entre mille. Ces malheureux républicains (…) ne sont qu’une poignée et font du bruit comme mille.» (Aux Etats-Unis, les républicains mettent la pagaille depuis deux jours : le budget d’Obama non voté est bloqué et les fonctionnaires au repos forcé, non payés. C’est bon pour le pays, ça ? )

«Je vous le donne en mille. expression familière qui correspond à « Je vous le donne à deviner en mille réponses possibles», que puis-je ajouter ?

Mille est un adjectif numéral ordinal attribué à celui qui occupe le rang marqué par le nombre mille. Numéro mille, comme mon billet du jour.

Mille est un nom commun invariable qui peut être utilisé sans article. On peut diviser ou multiplier par mille. Précédé d’un nombre cardinal, il indique que le rapport entre deux grandeurs dénombrables est exprimé par une fraction ayant mille pour dénominateur. Pour mille unités (abrégé ‰ ), par exemple, le taux de mortalité varie selon les populations et les époques de 5‰ à 30‰.

Mille c’est un ensemble de mille unités, un millier, comme il y a une dizaine, une douzaine, une centaine. (Mille merdouilles achetées en Inde ou en Chine.)

Savez-vous que chez les Romains, mille était une unité de mesure valant mille pas soit 1482 mètres ?

On peut compter en milles en Angleterre ou plutôt au Royaume Uni, dans certaines régions du Canada mais que c’est aussi une unité de mesure de navigation maritime et aérienne valant environ 1 609 mètres sur terre ou 1 852 mètres en mer et dans les airs. «Le premier soir je me suis endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée.» écrivit Saint-Exupéry au début de son célèbre «Petit Prince».

Quand on parle de mille, on pense aussi à millième. Mon millième article occupe le rang marqué par le nombre mille. La millième représentation d’une pièce de théâtre est très loin de la première ou de l’avant-première.

La millième partie, le/un millième est une des mille parties égales d’un tout. C’est une unité d’angle utilisée en artillerie et en topographie, égale à l’angle sous lequel 1 mètre est vu à 1 kilomètre. C’est aussi une des mille parts égales des charges communes d’un immeuble locatif ou en copropriété. Par extension, c’est une très petite partie, loin aussi du mille très grand.

Familièrement on dit «pile dans le mille», ou mettre, taper dans le mille pour dire “atteindre son but, tomber juste”.

Voilà, pour ce billet anniversaire, j’ai joué au petit prof. J’aime ça, transmettre quelques connaissances.

Arriverai-je à deux mille billets ? Dans un peu moins de trois ans…

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Je me sens obligée d’ajouter quelques lignes, un peu comme un autre merci à  la Vieille Marmotte qui m’a fait remarquer que j’avais omis de citer Jacques Brel et “La valse à mille temps”, celle qui va si vite et que vous pouvez retrouver dans ce billet-là : http://lesmelomanesreunis.eklablog.com/pour-une-copine-de-blog-a100415191

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8 réflexions sur « Numéro 1 000 »

  1. Et …oh ! tu es impardonnable ma copine ! Tu as oublié …. Oublié ….
    Et la valse à mis l’ temps, c’est beaucoup plus charmant … qu’une vals’ à 3 temps ….. etc … Alorsssss rendez vous dans un peu moins de trois ans ? à moins que je me sois lassée d’ici là, ou que nous soyons passée à autre chose !!!!
    Mille bisous ! , tout un camion ! mais on ne peut pas laisser d’images sur ce satané blog ! Viens le chercher chez moi !!!!
    Je cherchais sur mon blog le camion de Bisous à t’envoyer et sur quoi je tombe en faisant recherche ? JE TE LE DONNE EN MILLE ! je suis morte de rire !
    http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/article-musique-a-coeur-ouvert-128e-98643294.html MDR, comme Véro ! si si MDR !
    Bon alors, ce camion ? je vais bien te le trouver !

    Bon, c’est pas les bon mots, camion, bisou ! anniversaire, ça marche ! Il est là le camion que je t’envoie :
    http://leblogdelavieillemarmotte.over-blog.com/hier-c-%C3%A9tait-un-jour-tr%C3%A8s-sp%C3%A9cial

  2. Bonjour ma Françoise, je passe en coup de vent pardon…

    Je t’invite à prendre un petit moment douceur avant de commencer
    cette journée de jeudi.
    Déjà jeudi oui…
    Un bon café si tu aimes sinon ce que tu désires.
    Nous parlerons de l’air du temps.

    Je suis contente de passer chaque jour dans ton univers,
    mais aussi heureuse de voir que vous passez les uns chez les autres
    depuis que je depose des liens amis dans les commentaires.
    Merci pour ta fidélité et aussi merci pour tous les gentils messages
    courts ou longs que tu laisses avec amitié au coeur de Lolli.
    Si tu n’as pas le temps ne t’inquiète pas pour ça, tu viens quand
    tu veux et quand tu peux.

    Je te laisse deux nouveaux univers à découvrir :

    Cette amie aime les animaux, la nature, et attends avec gentillesse
    les commentaires amis.
    Sa passion, les lévriers, si comme elle vous avez la même passion,
    alors rendez-lui visite.
    http://laydiegoschyruby.centerblog.net/

    Toute la douceur de cette amie à travers sa passion le scrap.
    Vous serez les bienvenue dans son petit monde.
    Un coeur immense, et un plein d’amitié qu’elle offre
    sans compter.
    Elle réalise des merveilles et cette amie que j’aime beaucoup
    mérite vos commentaires.
    http://isa78scrap-attitude.eklablog.net/

    Prends soin de toi.

    Lolli

  3. Mille mercis pour cet article très intéressant. ;))

    Tu m’as appris quelque chose: j’ai toujours écrit “mile” à l’anglaise, avec un seul “l” sans me douter qu’il y avait une orthographe française avec deux “l”. Le Robert m’apprend que ce mot a été francisé en 1866 et qu’il vient du latin “milia” Apparemment on peut l’écrire avec un seul “l” ou deux, au choix.

  4. À Françoise Andersen,

    Pour tout te dire, j’écrivais aussi mile marin, nautique, anglais avec un seul “l” jusqu’à ce que je farfouille un peu pour trouver des idées pour mon article et que je le vois avec deux “l”. On devient de plus en plus tolérant avec l’orthographe. Le principal étant d’être compris.

    Il n’empêche que je suis contrariée par certains écrits pleins de fautes inadmissibles : étourderie, soit ! mais combien d’illettrés ? Reconnaissons que l’école est de plus en plus défaillante : il y a de plus en plus d’illettrés, ceux qui quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l’écriture ne maîtrisent par ces connaissances. C’est grave.

  5. Cmmentaire de commentaires :
    Je ne sais pas s’il faut dire que c’est grave, en tous cas, nous changeons de ‘millénaire’ , de civilisations, et de structures mentales ! Il y a mutation donc adaptations …..
    Les modes de communications évoluent aussi . La génération des SMS et autres cui-cui ne peut pas avoir la même orthographe que Mademoiselle de SCUDERY ou de la Comtesse de Ségur, ni de Madame de Sévigné !!!!

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