Le poids des mots

Nous avons oublié le poids des mots, leur pouvoir et en premier lieu leur sens. Dans notre société tolérante, reine de l’indifférence, amatrice d’à-peu-près, on se contente de peu de vocabulaire et les mots, malheureusement, se perdent. Comme des diplômes sont distribués à des gens ayant de moins en moins de culture, les résultats d’évaluation du niveau général des Français en lecture et écriture (rédaction) seraient sans doute très angoissants. Continuer la lecture

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Slogans de mai 68

Qu’on le veuille ou non, le monde est en train de changer plus brutalement qu’on ne le voudrait, la révolte gronde un peu partout. C’est angoissant car on se rend compte que l’on ne peut pas tout maîtriser et que la colère mène à la violence, à des affrontements entre ceux qui n’ont plus rien à perdre et ceux qui veulent garder leurs avantages, leur puissance. Au début, il n’y a que des mots. Vous souvenez-vous de ceux de Mai 68 ? Continuer la lecture

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Une petite remarque

Depuis plusieurs jours, on ne rebat les oreilles avec l’incendie de Notre-Dame (c’est bien triste, je suis d’accord),  des dons qui dépassent un milliard (tiens de l’argent magique qui sort de partout) et “on” insiste aussi sur les vingt-huit suicides de policiers. “On” suggère que c’est “la faute aux Gilets Jaunes” sans aucun doute. Vous avez vu que des manifestants ont crié “Suicidez-vous !”, “c’est honteux” disent les politiques MAIS… Continuer la lecture

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Ces braves pandores !

Pandore, vous connaissez ? Pandore et sa boîte ? Pandore, celle qui a donné une si mauvaise réputation aux femmes. Curieuse et, bien sûr, coupable d’être à l’origine de tous nos maux humains. Les truands, eux, parlent de la boîte des pandores, autrement dit du “panier à salade”. Ce pandore-là est un mot récent venant d’une chanson de 1853 de Gustave Nadaud, dans laquelle un homme de la maréchaussée est affublé du nom de Pandore parce qu’en hollandais de l’époque, “pandoer” signifiait gendarme. Continuer la lecture

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Mai 68 : troisième et dernier épisode de cette série

Souvenirs, souvenirs. Scott Mac Kenzie, ça vous dit quelque chose ? Continuer la lecture

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San Francisco : deux ans déjà

Mon périple californien a commencé à San Francisco avec dans la tête la chanson de Maxime Leforestier. J’ai cherché la maison bleue accrochée à la colline.

Heureusement qu’il y a le “cable car” pour aider un peu parce qu’il faut de sacrés mollets dans cette ville toute en côtes pour se balader. Continuer la lecture

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