… la rose. (Air connu. Paroles, bof. Réussite, pourquoi ?)
Certains se souviennent aussi de ça :
1 – Un logo que l’on voit moins qu’avant (ne trouvez-vous pas ?) :
2 – Un moment de belle mise en scène : l’investiture de tonton, une cérémonie grandiose organisée par Jack Lang et Serge Moatti (qui en fera un film) au Panthéon. François Mitterrand est allé loin dans l’élévation du symbole, la solennité, la mise en scène. Onze jours après son élection, le 21 mai 1981, jour de sa prise de fonctions, Mitterrand choisit le Panthéon, ce temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la patrie. A l’extérieur, tombent des trombes d’eau, le nouveau président entre dans le Panthéon une rose à la main. Il en dépose une sur les tombes de Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schoelcher. Une rose à la main, il en dépose trois… Cherchez l’erreur ! D’où sortent les roses ? Serge Moatti racontera que des techniciens étaient cachés derrière les colonnes fournissant les roses et indiquant au président le chemin à suivre pour lui éviter de se perdre dans les dédales du monument, alors que l’impression souhaitée était celle de la solitude du chef d’Etat face à l’Histoire.
Rue Soufflot, face au Panthéon, la foule des Parisiens était immense. Barbara chantait: «Un homme/Une rose à la main/A ouvert le chemin/Vers un autre demain…»
J’y croyais aussi : ESPOIR !
Mais, tous les fidèles du nouveau chef de l’Etat étaient là, au cœur du quartier Latin : Pierre Mauroy, Roland Dumas, Pierre Bérégovoy, André Rousselet, Roger Patrice-Pelat (homme d’affaires sulfureux, décédé en 1989 alors qu’il était empêtré dans le scandale du délit d’initié de Péchiney), Jean Riboud, président de Schlumberger, et François Dalle, qui dirigeait L’Oréal, des capitaines d’industrie très proches du pouvoir socialiste. Qui s’en est indigné parmi tous ceux qui fustigent la proximité de Nicolas Sarkozy avec Bolloré ou Lagardère ?
A propos du titre du billet, une autre remarque qui me vient à l’esprit (je passe un peu du coq à l’âne, mais bon, vous me connaissez) : Attention ! Pierre de Coubertin n’a jamais dit «l’important c’est de participer.» En 1908, il a dit : « L’important dans la vie ce n’est pas le triomphe, mais le combat, l’essentiel ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ». Quant à la devise des Jeux Olympiques est « Plus vite, plus haut, plus fort », elle n’est pas de Coubertin, il l’a adoptée après l’avoir empruntée au père dominicain Didon.
Ah, les devises et le double sens des mots : une devise qui a des soucis, l’EURO.
Moi j’ai les miens et un passage dans la blogosphère m’apporte une bouffée d’oxygène. A demain pour la musique.
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