J’ai promis de parler du contraire de la scoumoune : la baraka, influence bénéfique de source divine que les Arabes attribuent aux saints. C’est une faveur du ciel, une bénédiction, la CHANCE. C’est surtout de l’argot pied-noir passé en français vers 1910.
Avoir de la chance, c’est avoir la baraka. Ce que je souhaite enfin à Madame Pasd’Bol qui se reconnaîtra. De la veine et des coups de pot pour la fin de 2011 et bien sûr, encore plus de veine en 2012.
La Baraka, c’est une chanson de Charles Aznavour en français que je n’ai pas trouvé dans sa langue originelle, mais en anglais d’abord.
Bravo pour l’accent anglais… euh français.
La Baraka est aussi un film français réalisé par Jean Valère, sorti en 1982. Pas de bande-annonce disponible ; ce n’est pas une nouveauté et ça ne m’a laissé aucun souvenir ; ce n’était sans doute pas un succès du cinéma.
Résumé : Aimé Prado (Roger Hanin) est restaurateur à Marseille. Sa fierté est la spécialité locale, la bouillabaisse. Ce personnage au grand cœur et légèrement raciste est un jour victime d’un accident de pêche. Il est secouru par Julien, un jeune homme aux origines arabes. Une amitié va naître entre les deux hommes alors qu’Aimé ignore les origines de Julien. Bla bla bla, l’histoire se finit mal. Pas de bol pour Julien, c’est lui le héros au fond : il n’a pas la baraka. En y regardant de plus près, le destin s’acharne vraiment sur certains. Que faire quand notre ange-gardien est absent : grève, RTT ? La baraka, fugitive, disparait aussi vite qu’elle apparait.
Et pour finir une citation :
« Regardez le ciel, la baraka fait partie de la bonne gestion. » dixit Nicolas Sarkozy le présomptueux.
Bien, il faut se rendre à l’évidence, la baraka, il ne l’a plus.
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