Quand on apprend vraiment, on apprend tout au long de sa vie, sans être l’élève d’aucun maître en particulier. Tout est prétexte à apprendre : une feuille morte, un oiseau en vol, une odeur, une larme, les pauvres et les riches, ceux qui pleurent, le sourire d’une femme, l’arrogance d’un homme. Tout sert de leçon ; il n’est donc pas question de guide, de philosophie, de gourou ni de maître. Le maître, c’est la vie elle-même, et vous êtes en état d’apprentissage permanent.
Jiddu Krishnamurti
On apprend chaque jour, je l’ai expérimenté une fois de plus, hier.
Entre les kilos et les quintaux, il existe une unité de masse qui ne possède pas de nom, c’est ce que je croyais jusqu’à cet après-midi.
En « travaillant » avec mon petit-fils qui termine son année de CM2, j’ai revu les conversions : jours, heures, minutes, secondes et grammes, décigrammes, décagrammes, hectogrammes, kilogrammes, quintaux mais pour nommer dix kilogrammes, dix kilos, rien. Comment appelez-vous cette masse, vous ?
En dressant le tableau de conversion des masses, je me suis trouvée devant cette colonne sans nom entre les quintaux et les kilogrammes. Comment est-ce possible aujourd’hui qu’une chose qui existe ne porte pas de nom ? (Alors que l’on a des mots pour que des choses qui n’existent pas ou que l’on n’a pas vues comme le « Big Bang », les licornes…); En cherchant un peu, j’ai vite trouvé la réponse, c’est myriagramme.
Myriagramme, substantif masculin, mesure de poids valant dix mille grammes« (Ac. 1878). Voilà, je mourrai moins bête.
Cette colonne « vide », sans titre pourrait donc s’intituler myriagramme :
myriagramme (mag) = 10 kg ;
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