L’épisode XIX des Gilets Jaunes s’est plutôt bien passé sur le plan des dégâts matériels mais sur le plan moral, il va en autrement. Pour me changer les idées et aussi traiter d’autres sujets avec vous, je me suis plongée dans les photos de mon périple néo-zélandais de plus de deux mois et bien sûr, je vais commencer par vous parler d’autre chose et ça, c’est tout moi, une idée en entraîne une autre. En regardant les photos, j’ai vu deux pintades…

Ces deux volatiles m’ont renvoyée à La Réunion illico et je me suis souvenue de ce vieux billet à propos du langage Bourbon et du mot « codindé » qui signifie couvert de taches de rousseur par analogie avec les petits points des plumes des pintades (« out ti figuir codindé » : ton visage aux tâches de rousseur). À cela, une explication : quoique le q soit sonore dans coq, il est muet dans coq-d’inde, qu’on prononce cod’inde, information trouvée dans plusieurs manuels de prononciation de la langue française (et même langue françoise de 1696) ; par déformation, adaptation : les pintades sont devenues codindes, des oiseaux « codindés », les peaux réunionnaises à taches de rousseur sont couvertes de codènes.
Ces pintades-là se trouvaient dans le jardin botanique de Whanganui (une ville au sud de la côte ouest de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande).
Il ne faut jamais oublier que la Nouvelle-Zélande est composée de deux îles bien différentes, le nord plus chaud, plus peuplé et le sud plus sauvage, plus montagneux. Deux mois, ce n’est vraiment pas assez pour faire le tour du pays, j’y serai bien restée plus longtemps mais je ne rêve nullement de m’y installer : c’est beau, c’est loin et ce sont des îles. Je vous expliquerai le fond de ma pensée au fur et à mesure.
Ce fut un beau voyage, un peu frais et humide cependant.
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