Sans éducation civique et sans information équilibrée, sans contre-pouvoir citoyen et sans véritable paix sociale, voter n’est qu’un alibi démocratique qui profite aux oligarchies en place (vous savez ce petit nombre d’individus ou de familles privilégiés qui fait sa petite cuisine, qui s’arrange pendant que vous trimez). C’est peut-être la raison de la désaffection des urnes. Attention si vous ne votez pas, vous ne pouvez pas vous plaindre.
Si vous laissez des voyous vous gouverner, c’est tant pis pour vous. Vous les avez choisis ou vous avez laisser choisir ces imposteurs. Le dessin et la phrase qui suivent résument bien l’idée. Vous n’êtes pas de vraies victimes. Cessez donc de vous plaindre !

L’idée qui précède cette conclusion n’est pas nouvelle, je me souviens de ces affiches soixante-huitardes :
ou de celle-ci qui me semble plus récente :


Retenez quand même que le référendum ne vaut pas mieux ; le référendum d’initiative citoyenne (RIC), qui est en vigueur dans plusieurs pays européens, était déjà une revendication récurrente lors de la Révolution française. Alors est-il faisable en France entre la Constitution à revoir et la diversité des Français à la mentalité râleuse ? On n’a pas fini d’en voir des vertes et des pas mûres.


L’abstention n’est pas la solution.
Reste le vote blanc qu’il faut compter comme un suffrage exprimé régulièrement.
Alors que va-t-il se passer maintenant ?
La France commence à se diviser entre les Gilets Jaunes et les Foulards rouges, ces derniers qui se disent contre la violence, braillent des slogans haineux et surtout injustes (« Allez bosser, fainéants« ), ils lancent des mots dont ils ne comprennent pas le sens comme « Fachos », par exemple, terme familier pour fasciste, adepte du fascisme, une doctrine qui vise à instaurer dans un pays un État d’exception de type mussolinien, un système politique caractérisé par la toute puissance de l’État, le développement de l’appareil répressif dominé par la police politique et la prépondérance de l’exécutif sur le législatif. Qui sont les fachos là ? Il faut que cesse l’utilisation de mots qui ont perdu leur sens.
Quand je vois ce qui se passe, je m’inquiète, bêtise humaine, exaspération, mépris, des ingrédients pour qu’une révolution arrive. Une guerre civile est à craindre, plus encore quand Castaner dit angéliquement qu’il faut accueillir les djihadistes qui reviennent au pays. « Ils seront mis en prison ». Mais les prisons sont-elles prêtes à les accueillir ? Rien de moins évident surtout si on leur donne, à tous ces terroristes en puissance, les mêmes conditions que Salah Abdeslam, au sein d’un quartier d’isolement, dans une cellule d’une dizaine de mètres carrés surveillée en permanence – huit personnes se relaient pour assurer sa surveillance constante -, deux promenades d’une heure chacune, matin et soir, et, comme la loi l’y autorise un Coran et un tapis de prière pour pratiquer sa religion.
Dans quelles conditions sont détenus les prisonniers de droit commun ? Les Gilets Jaunes ? Moins bien sans aucun doute.
Devenez terroriste si vous voulez vivre confortablement en prison (aux frais de la princesse).
Sans compter qu’on va rapatrier des mères et des enfants conditionnés anti-Français, islamistes obscurantistes, qu’on va les nourrir et les loger, mieux que des enfants de travailleurs pauvres, Français et immigrés tranquilles, besogneux comme le furent bon nombre de nos ancêtres qui ont voulu devenir des citoyens à part entière.
Qui sont les victimes aujourd’hui de nos dirigeants ?
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