Le premier jour à Venise, j’ai été un peu déçue, non seulement il faisait gris et froid mais en plus pas l’ombre d’un « costume » dans les rues. J’ai seulement croisé un couple, près de la place Saint-Marc, portant un habit de quatre sous, en clair, ils étaient moches. Tant mieux pour eux s’ls étaient heureux ainsi mais pour la touriste que j’étais, c’était décevant. Si c’était ça Venise… Je ne les ai pas photographiés ce que j’ai presque regretté ensuite car le cliché aurait été la preuve que je ne dis pas « moche » sans raison.
Le lendemain le froid était plus vif et la pluie plus dense, presque de quoi regretter d’avoir fait voyage. Je voulais bien voir la neige ou la brume pour le côté onirique et romantique mais la pluie froide et quelconque, non ! Les commerçants étaient un peu dépités, ils craignaient que les affaires marchent mal. En effet, si officiellement le Carnaval 2018 est programmé à Venise du 27 janvier au 13 février, la première semaine n’est « fête » que pour les commerçants. Il suffit d’aller voir le site sur internet pour être fixé. Le 28 janvier, il y avait eu le défilé de bateaux et de gondoles avec de nombreux Vénitiens costumés mais la semaine entière fut commerciale jusqu’au samedi 3 février, le jour des Marie.
La fête des costumes s’est déroulée du 4 au 13 février 2018. Ce n’est qu’à compter du 4 que dans les rues se pavanaient des princes, des princesses, des ducs et des duchesses et quelques rares personnages issus de la commedia dell’arte : Arlequin et Pierrot.
J’ai constaté (car les « costumes » ne sont pas muets) que bon nombre d’entre eux étaient Français.
Au théâtre de la Fenice, j’ai rencontré ce joli couple. Élégants. Respectueux des détails, ils avaient loué leurs costumes dans un théâtre du Sud de la France. 
Sur la place Saint-Marc, parmi nos nombreux compatriotes, j’ai croisé cette charmante dame.
qui se regardait dans son miroir (fabriqué par son mari, m’a-t-elle dit)
La beauté française (qui aime bien parler) m’a raconté quelques détails sur la préparation de son escapade vénitienne en compagnie de deux amies (j’ai adoré ce moment avec elle, merci encore). La voilà avec son amie bleue,
L’amie en bleu, seule
La troisième du groupe d’amies françaises avec son bébé (un poupon animé dont les vêtements étaient assortis à ceux de sa maman).
Une paire d’amies aux couleurs coordonnées :
Un couple onirique mettant en scène des bulles de savon et portant des masques différents, pour l’homme, un molto (visage) et pour la dame, une colombine.
Une rose vénitienne,
Pour clore ce billet, une beauté rose et cornue :
Bizarrerie du Carnaval. Jolie cornue… comme un diable ?
Laisser un commentaire