La trêve des confiseurs est, en France, une appellation de la période comprise entre Noël et le Jour de l’An et généralement passée au repos, a fortiori depuis que la cinquième semaine de congés payés existe. J’en profite (presque) ces jours-ci. Je vous en ai déjà parlé LÀ en 2011 et LÀ en 2012.
Comme toujours donc, du 24 au 31 décembre, la France tourne au ralenti (même chose durant le mois d’août) : les institutions s’arrêtent, les cotations à la Bourse aussi, il n’y a plus de match de football, etc. Tout le monde se repose sauf les confiseurs et autres métiers de bouche car cette semaine est marquée par un regain d’activité. Les réveillons et les jours de fête, le monde fait bombance sans répit. Une façon d’oublier ses tracas, quand on le peut.
Je constate surtout que les choses ne changent guère et ce que je craignais fin 2012 ne fait que se confirmer : « les «racketteurs officiels de l’Etat» … leur seul but … nous saigner. » Ils nous saignent depuis un bon moment et je doute cela cesse bientôt. Oui, on aime tellement les pauvres qu’on en fabrique chaque jour de nouveaux (chômeurs, emplois précaires, bas salaires…).
Vivons le mieux possible les derniers jours de 2015 en espérant un avenir meilleur en 2016 mais si on en croit quelques oiseaux de mauvais augure : rien n’est moins sûr.
Ne vous inquiétez pas, je garde le moral. Je regarde juste la réalité en face même si elle n’est pas jolie-jolie. Il faut arrêter de « se voiler la face », n’est-ce pas ce qui permet de réagir ou tout simplement d’agir ?
Laisser un commentaire