Pouvoir royal

Pouvoir royal, droits régaliens…  Régalien vient du latin, regalis, royal, c’est un adjectif qui définit tout ce qui est attaché à la souveraineté qui, selon les régimes politiques, peut être accordé aux peuples ou aux rois.  Le «droit régalien» désigne des pouvoirs exclusifs du « chef » que personne d’autre n’a le droit d’exercer sur son territoire.

En économie, les fonctions régaliennes désignent des tâches que l’État ne doit pas ou ne peut pas déléguer à des sociétés privées.  En France, nous avons des ministères régaliens : Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Finances. Pour ce dernier ministère, depuis les versions récentes de l’Europe, on peut avoir quelques doutes. Quant aux autres… Sommes-nous encore réellement libres entre l’OTAN, G8, G20, FMI… tous ces machins ?

La sécurité civile fait partie des fonctions régaliennes de l’État, elle fait intervenir les services de plusieurs ministères : écologie et développement durable (prévention des risques naturels et technologiques, on a vu comme ça marche bien), santé (sécurité sanitaire liée aux aléas climatiques : l’épidémie de grippe de Madame Bachelot, ça vous revient… Ça nous a coûté cher, c’est sûr), agriculture, alimentation, pêche et affaires rurales (dispositifs de prévention des feux de forêts… mouais, à La Réunion, on a vu… pas la prévention seulement l’extinction difficile), équipement, transports, aménagement du territoire, tourisme et mer (sauvetage en mer) ou encore défense (sécurité maritime, renforts en cas de crise…).

Nous sommes en république et en démocratie, officiellement, mais la réalité est quelquefois autre, inquiétante ; une dictature pourrait s’implanter ; la toute-puissance du fric est déjà bien installée, incontestable. Aujourd’hui, combien sommes-nous à avoir le culte de l’argent, des biens matériels, à courtiser ceux qui sont riches et en vue ? Comme du temps de Moïse nous adorons le « veau d’or », l’argent, ceux qui le détiennent, oubliant l’organisation sociale qui est la nôtre : une démocratie laïque dont la devise est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Pour confirmer que ça va mal, notre actuel président vient de remettre à la mode la répudiation pratiquée par les princes et les rois de l’ancien régime ou les empereurs (si l’on songe à Napoléon I° et au Shah d’Iran, ça ne leur  pas porté chance). « Moi je », « moi président »… n’en a que pour lui. Moi « je » mets fin… Pourquoi pas « nous avons mis fin à notre vie commune » ? Gros lourd, peu élégant, parfait égoïste, égocentrique… Bien, ce président !

Cette répudiation n’honore pas la fonction présidentielle et porte atteinte à la dignité des femmes. Les ministres femmes, en particulier Najat Belkacem (ministre des Droits de la Femme et porte-parole du gouvernement), ne devraient-elles pas démissionner ?

Ah, il beau notre Normal exemplaire ! Appréciez-vous l’image qu’il donne de la France ?