Zut, alors, je viens de me rendre compte que j’ai publié le brouillon du billet et non le texte définitif. Je fais une modification qui s’impose. Désolée pour le contretemps. Ellerium, présidente pour la quinzaine de ce qui fut la communauté « Musique à cœur ouvert » a choisi pour thème « le temps qui passe » et illico je pense à l’histoire de cette « Cendrillon » moderne ; c’était Téléphone, en 1982. Ben oui, il y avait des paroles sensées, cohérentes. J’aime les chansons à texte.
« Les anges n’aiment pas devenir vieux »… Sommes-nous tous des anges ? En tous cas, vieillir me fait peur : les rides, les douleurs, la faiblesse… On peut me dire que c’est normal, l’ordre des choses, j’ai du mal à accepter l’idée du délabrement physique et intellectuel.
Bien différent et j’aime aussi : « Boulevard du temps qui passe » de Georges Brassens.
Vous souvenez-vous de ce couplet ?
Jurant de tout remettre à neuf
De refaire quatre-vingt-neuf
De reprendre un peu la Bastille
Nous avons embrassé, goulus
Leurs femmes qu´ils ne touchaient plus
Nous avons fécondé leurs filles.
L’été de la Saint-Martin
N´est pas loin du temps des cerises.
Aujourd’hui, Bénabar chante l’histoire d’une famille et de la maison qu’ils ont fait construire « Quatre murs et un toit ». J’aime cette quotidienneté. Une histoire simple mais pleine d’émotion.
Triste ? Non. réaliste. l’ordre des choses dont je parlais plus haut. Je termine par un flash-back en 1970, une magnifique chanson, plus sombre mais si belle, Léo Ferré chante ses désillusions : « Avec le temps »… tout s’en va. Les feuilles mortes… et le reste. La vie sépare ceux qui s’aiment, Tout doucement, sans faire de bruit…
Ma copie vous a-t-elle plu, Madame la Présidente ? Et vous, mes autres lecteurs ? Je l’espère.
Bonne journée. Carpe diem !
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