C’est dimanche (77)

C’est la semaine de la fête de la musique qui se termine ; j’ai relevé que quelquefois ça se passait mal même si, globalement, c’est plutôt une journée agréable qui nous fait entrer dans l’été.  Quoi qu’il en soit, on peut rire aussi des musiciens, de la musique et de ce qui tourne autour. C’est parti pour une nouvelle série.

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Un homme complètement saoul rentre chez lui en titubant, sa nuit à été longue. Juste avant d’arriver, il tombe sur son meilleur pote qui, lui aussi, rentre d’une soirée bien arrosée.  -« Eh, salut, tu es dans un sacré état, vieille branche. »
-« Arrête… Je t’explique pas… j’ai vraiment trop bu mais j’ai quand même vu un truc dans un bistrot, vraiment extraordinaire. Dans un bar, ils avaient des toilettes en or. Si je te jure…. Je sais plus dans quel bistrot c’était, mais je te jure qu’ils avaient des toilettes en or. »
-« Oh j’te crois pas !  Tu as vraiment trop bu. »
-« J’te jure que c’est vrai. C’est vrai aussi que oui j’ai trop bu, oui je sais plus où c’est, mais c’était bien des toilettes en or, ça j’en suis sûr.  D’ailleurs si tu me crois pas, viens avec moi, j’veux qu’tu vois ça. »

Les deux joyeux lurons repartent en titubant et ils refont la tournée des bistrots. Ils rentrent dans un bar et ils demandent au serveur :
-« Excusez-moi monsieur, mais c’est-y pas ici que vous avez des toilettes en or ? »
-« Des toilettes en or ? Ah non, messieurs, pas de toilettes en or ici mais attendez un moment… »

Le serveur, un peu surpris, se gratte le crâne et appelle son collègue.
-« Eh Bertrand, je crois que je viens de trouver le type qui a pissé dans ton saxophone. »
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Une autre version de la même histoire.

C’est un monsieur dans un bistrot qui raconte aux gens autour de lui :
– « Ah ! La cuite que j’ai prise hier, alors la cuite ! Vous ne la croirez pas : hier j’étais dans un bistro, dans un bistro où les chiottes étaient en cuivre. »
Alors il y a une dame qui fait :
– « Vous pouvez répéter ça ? »
– « Ben oui, hier j’étais dans un bistrot où les WC étaient en cuivre. »
Et là, la dame qui hurle :
– « Bébert, ça y est ! On a retrouvé le mec qui a pissé dans ton saxo ! »

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Un homme (bien éduqué) entre un jour dans le salon d’une dame à laquelle il devait une visite de politesse. Dans la pièce voisine, sur un piano s’acharnait une personne qu’il ne voyait pas, une personne travaillant une nocturne de Chopin.
– « C’est ma fille qui joue », expliqua la dame, « vous aimez la musique ? »
– « Beaucoup, madame, mais laissez continuer tout de même l’interprète. »

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Un couple, usé par le quotidien, décide d’aller consulter un psy car la communication est devenue inexistante.
«Voilà docteur, nous ne nous parlons plus du tout.»`
Le médecin se lève, pénètre dans un réduit, en ressort avec une contrebasse et se met à improviser… Doum, doum, doum. Stupéfaits, l’homme et la femme se regardent, ne sachant que penser… Dix minutes s’écoulent ainsi. Doum, doum, doum… Puis l’homme s’adressant à son épouse, commence à reconnaître qu’il a eu tort de la laisser seule à la maison pour aller au bistrot avec les copains, qu’il n’a pas toujours été un bon mari… Doum, doum, doum…
«Mais non», lui répond sa femme, «j’aurais pu, de mon côté, me montrer plus compréhensive. Il est normal que tu rencontres tes amis de temps en temps.»
Doum, doum, doum … Au bout d’une demi heure, l’homme et son épouse sont lancés dans une grande conversation, avec même des éclats de rire. Le psy conclut son solo, pose sa contrebasse et retourne s’asseoir à son bureau. Merci docteur, c’est extraordinaire ! Il y a des années que nous n’avions pas parlé aussi longtemps mais un détail nous échappe : pourquoi la contrebasse ? »
– «Sachez madame, et vous aussi monsieur, qu’après mon travail de médecin, je suis musicien de jazz. Eh bien, depuis plus de vingt ans, à chacun de mes passages en club, lors du solo de contrebasse,… tout le monde parle.»

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Un mexicain entre dans une église sans retirer son couvre-chef.
Une personne, à l’entrée, l’interpelle : « Senor, el sombrero ! »
Sans pour autant l’ôter de sa tête, il continue d’avancer.
L’église est pleine, c’est la messe du dimanche. Une dame assise lui signale le plus discrètement possible : « Senor, el sombrero ! »
Il continue de se diriger vers l’autel. Un enfant de chœur l’intercepte et lui chuchote : « Senor, el sombrero ! »
Le mexicain arrive près du curé qui interrompt aussitôt sa messe pour lui murmurer à l’oreille :
-« Senor, el sombrero… por favor ! »
Le mexicain monte alors sur l’autel et annonce haut et fort :
« À la démande yénérale, yé vé vous interpréter… EL SOMBRERO ! »
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C’est deux musiciens qui se rencontrent dans la rue, ça fait quelques mois qu’ils ne se sont pas vus.
– «Salut, ça va ?»
– «Oui, et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ?»
– « Oho, ben j’ai monté un nouveau projet, j’ai fait un disque.»
– «Ah bon ? toujours dans le jazz ?»
– «Non non, j’ai étudié le coup, j’ai fait un disque de variétés…»
– «Bien ! et t’as beaucoup vendu ?»
– «Ben… la voiture, la maison, mes guitares…»

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Un jeune hautboïste, très prometteur  devient soliste dans un grand orchestre. Il se fait un nom en exécutant de façon merveilleuse la partie d’une symphonie mettant particulièrement en valeur son instrument. Il joue toujours le même morceau qui lui apporte le succès. Il en va ainsi pendant de longues années.
Sur la partition, il y a une annotation étrange à la mesure 154 : “baisser la tête“. Il ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment et baisse la tête à chaque fois, pendant toute sa carrière.
Et puis un jour, il décide de prendre sa retraite. Il donne un dernier concert avec l’orchestre dans lequel il a toujours joué, l’œuvre centrale étant évidemment la symphonie en question. Comme c’est la dernière fois, il décide de ne pas suivre tout à fait la partition : cette fois, il ne baissera pas la tête.

Le soir du concert, le public est nombreux et tout se passe à merveille jusqu’à la fameuse mesure 154. Là, fier et droit au beau milieu de l’orchestre, le hautboïste tient fermement son engagement et ne baisse pas la tête…

… et pan…

Il se prend un grand coup de coulisse de trombone dans la tête.

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Une fille se promène dans la forêt (elle va porter une galette et un pot de beurre à sa mère-grand mais ça vous connaissez déjà …).
Soudain, un crapaud sur lequel elle allait poser le pied lui crie : “Ne m’écrase pas ! Ne m’écrase pas !“. Étonnée, la jeune fille s’exclame : “Mais tu parles !“.
– « Oui », explique le crapaud, « une vilaine sorcière m’a changé en crapaud, mais auparavant j’étais musicien. Si tu me fais un bisou, je redeviendrai normal ! »
Aussitôt, la fille le prend et…le met dans sa poche. “Mais que fais-tu ?“, demande alors le crapaud.
– « Ben, je gagnerai plus d’argent avec un crapaud qui parle qu’avec un musicien. »

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Des devinettes pour terminer.

* Vous êtes perdu dans le désert, mort de soif. Soudain deux altistes arrivent vers vous,  chacun avec une bouteille d’eau. L’un des altistes joue toujours juste, l’autre joue toujours faux. Auquel des altistes faut-il s’adresser pour être sûr d’avoir à boire ?

Réponse : il vaut mieux s’adresser à l’altiste qui joue faux, parce que celui qui joue juste, c’est un mirage.

* Qu’est-ce qu’un gentilhomme ?
Quelqu’un qui sait jouer de la cornemuse, mais qui n’en joue pas.

* Quelle différence y a-t’il entre un noir et un pneu ?
Le pneu ne chante pas le blues quand on lui met des chaînes .

* Qu’est-ce qu’un quatuor en U.R.S.S. ?
Un orchestre symphonique qui revient des États-Unis (Coluche).

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Bon dimanche et à lundi. Si possible.

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