Demain, je crois que c’est la pleine lune.
Des études scientifiques ont tenté de mesurer d’éventuels effets de la pleine lune sur l’être humain, elles sont équivoques bien que les conclusions soient le plus souvent négatives.
La majorité de ces études conviennent d’une absence de lien statistiquement significatif entre le cycle lunaire et le comportement humain au vu des chiffres des hôpitaux, de la police, en ce qui concerne les suicides ou les tentatives, les accidents de voiture ou d’avion et le nombre des accouchements. Cependant, une trentaine de recherches mettent en évidence un lien entre cycle lunaire et comportements humain dans les mêmes domaines que ceux cités précédemment.
« La nature statistique de ces études, positives comme négatives, rend en outre leurs résultats passablement dépendants de la méthode utilisée et difficiles à interpréter en termes de certitudes. »
Ils concluent en ces termes : « Ainsi, l’approche scientifique des effets de la lune sur l’humain n’offre ni certitude, ni unanimité. Tout au plus apporte-t-elle un soutien plus fort aux détracteurs des influences de la lune qu’à leurs partisans. »
« Le flou scientifique » détermine, sans nul doute, les représentations sociales de la pleine lune, on peut dire que la lune est chargée de symbolisme.
Elle est l’opposé du soleil qui est chaud, sec, actif et positif.
Dans de nombreuses cultures le soleil est rattaché au masculin, tandis que la lune est, quant à elle, négative, passive, humide, froide et… féminine. Chez les Incas, la lune était d’ailleurs considérée comme « la femme du soleil ».
D’autre part, la lune est souvent mise en rapport avec le corps et divers aspects de la sexualité humaine, à l’instar du soleil qui figure l’esprit.
La lune est souvent associée à la mort. L’aspect évolutif des phases de la lune fait de celle-ci un symbole de transformation et de métamorphose. On peut prendre l’exemple des loups-garous (terme apparu au XIIème siècle) et des vampires ou encore des métamorphoses de l’individu normal (excitation, colère, violence…)
Certains avancent que la femme est plus proche de la nature et l’homme de la culture. Mouais…
Quant on croit à l’influence de la lune, il en ressort qu’elle une action sur les émotions et l’humeur. Elle favoriserait l’irritabilité, l’excitabilité, la colère, la violence, la mélancolie et serait capable de mener à la folie ou au crime.
Pour illustration, les Grecs de l’antiquité nommaient les malades mentaux et les épileptiques «séléniaques » de Séléné : la lune (Voir les Sélènes chez Jules Verne). On trouve aussi cette référence dans les cultures européennes avec les « lunatiques » d’origine latine.
Au niveau du corps, la pilosité (les cheveux en particulier) et la pousse des ongles seraient traditionnellement influencés par la lune. Certains coiffeurs ouvrent maintenant leur salon les nuits de pleine lune.
On prête également à la lune une action sur le rythme biologique dans son ensemble (circulation du sang, infections, verrues, affections respiratoires, troubles de la vue….)
Les influences physiologique semblent se partager entre effets positifs et effets négatifs. En effet, si la lune est généralement tenue pour responsable d’impacts néfastes, sa plénitude est parfois associée à la guérison de telle ou telle maladie. Aussi, dès le Moyen Age en Europe, on dit qu’elle aurait un impact positif sur le désir sexuel de l’homme et sur la qualité de son sperme. De la même façon, les menstruations féminines sont mises en parallèle avec la périodicité lunaire tout comme la grossesse et les accouchements.
Tiens, ça me fait penser à une chanson : Hijo de la luna (le fils de la lune). J’aime beaucoup et je vous fais écouter, si vous le voulez.
Les croyances sur les influences de la pleine lune existent et circulent, certains y adhèrent, d’autres pas. Pour moi, et bien, ça dépend des fois…
Pour sourire :
La lune est pleine et on ne sait pas qui l’a mise dans cet état. Alphonse Allais
Et une belle photo pour le rêve.
Bonne journée, bonne nuit et à demain.
Laisser un commentaire